[CLOS!]Premier cours de bestioles

Gregor était excité comme un marmot la veille de noël: c'était son cours, c'était son tour! Il avait même pu converser brièvement avec le Directeur la veille, quel homme, quelle carrure, quelle classe, quel professionnalisme! Il avait eu le cœur gonflé d’orgueil d'être au sein d'une équipe pédagogique d'une aussi grande qualité. Et la soirée avec Miss Halleyhan avait été délicieuse... vraiment. "Ah quel chance j'ai!" il sautilla jusqu'à sa salle de cours et goûta le plaisir du "qu'estcequejevaistrouverderrièrecetteportequivagrincer?" une fois devant l’immense porte en bois magique : divers animaux magiques se querellaient, faisaient leur toilette... bref vivaient leur vie d'animaux de bois animés. Il pris son élan et poussa le massif double battant de tout son poids : il n'avait pas l'air comme ça mais eh, il était plutôt musclé! Du muscle fin s'il vous plaît! (notez mesdames! [*clin d'oeil de séducteur*... pardonnez mes propos, c'est l'emportement du débutant... Hum reprenons).

Il avait fermé les yeux pour se faire la surprise... et fût forcé de les ouvrir prit par une quinte de toux monumentale : contrairement à la volière, ces locaux n'avaient point été usités depuis des années et des années... des toiles d’araignées "Bonjour Mesdemoiselles!", une chaise cassée, des balais... il s'approcha à pas de loups de la garderie attenante (pourquoi? Parce que!) et jeta un œil à l'interstice de la porte entrouverte. Hmmm guère mieux mais le matériel était là : cages, étagères, ouvrages... bien.

Le gentleman releva ses manches, sortit sa longue baguette et l'agita pour ouvrir les fenêtres. "Mesdames les tisseuses, veuillez excusez mon attitude mais vous n'êtes point prévues au cours de ce jour, et j'ai une petite Mary qui n'apprécie point vôtre compagnie, alors toutes mes excuses...". Il remercia mentalement les autres professeurs pour leurs précisions sur les divers élèves de leurs maisons respectives. Une petite brise magique emmena délicatement les araignées à l'extérieur.

Gregor fixa les balais avec malice et cria en levant haut les bras : "A vous mes fidèles assistants! DEBOUT!!". Un petit coup de poignet et les ustensiles de ménage prirent vie. "EEEEN MARCHE PRESENTEEEER heu... SAVON! et hop hop c'est parti! un-deux-trois-quatre eh! un-deux-trois-quatre!".



Il marcha au pas avec son armée improvisée puis les répartis sur plusieurs tâches et les guida tel un chef d'orchestre.

"REPOS MES BRAVES! La nation est fièèèère de vous! Quartier libre!". Le fantasque et fantastique professeur fît disparaître ses alliés et observa la salle autour de lui :

"Parfait! je n'ai plus qu'à les att... mais non mais non Gregor voyons!!!" il se frappa le front : "Les élèves ça ne s’assoit pas par terre! Et ils viennent avec leur précieuses petites créatures qui plus est! Allez allez reprend toi, pense à Miss Parker elle compte sur toi!" il eût un sourire stupide et le regard vague en pensant à Maybel (mais juste une seconde je le jure!) mais son professionnalisme reprit le dessus.

"Bien bien bien..." il fît apparaître un modèle de bureau... "Ceci? non trop basique.". Nouveau moulinet du poignet : "Et cela? ... que nenni qui oserait usiter de telles horreurs???".



Il se concentra et finit par opter pour des doubles bureaux ouvragés mais sans excès de fioritures, avec tablettes amovibles et rangements attenants.



Il disposa également contre les murs des étagères provenant de la réserve jouxtant sa salle, les ouvrages sur sa matière et une partie de sa réserve personnelle, et tous les accessoires dont pourraient avoir besoin les petites bêtes de ses chères têtes blondes (et rousses, et brunes, et... chauve peut être? Grises! ou roses! Ouhouhouuuh qu'il avait hâte de voir leur bouille!) : paniers, coussins, cages... (mais il ferait tout pour éviter ces dernières, il ne les appréciait point mais elles étaient parfois nécessaires pour protéger les animaux eux-mêmes. Il essaya plusieurs dispositions de classe, et opta pour bien espacer les doubles bureaux sur plusieurs rangées, en décalage de manière à bien voir tous ses petits sorciers.

Satisfait, il affichait un sourire triomphant avant de se tourner vers le fond de la salle et jura : "Saperlipopette! Et moi? Où posai-je mon séant?" il soupira et fît apparaître son bureau personnel
(une sommité de bazar organisé : parchemins, ouvrages ouverts pêle-mêle, boîtes à thé, reliques de voyages...) sur une estrade avec derrière un grand tableau à l'ancienne. La craie s'anima et nota : "Bienvenus chers élèves!".



Voilà c'était parfait! Gregor était si concentré qu'il n’entendit pas l'être s'approchant de lui à pattes de velours, et poussa un cri de surprise quand ce dernier lui sauta sur le dos et le fît basculer vers l'avant, manquant de le faire choir. Il éclata de rire sous les coups de langue de son agresseur: "Hhahahhaaaa Cléo arrête ARRETE! Oui moi aussi content de te voir, bonjour bonjour!". Son fléreur cessa ses assauts et s'assit sagement : "Cléo, je compte sur toi tu es mon assistante aujourd’hui! Point de farce promis?". L'animal fît semblant de réfléchir puis hocha la tête, les moustaches frémissantes. "Bien bien bien ne manque plus que... ah quand on parle du dragon...! Entrez Monsieur le Directeur! je vous attendais!".


HJ: N'oubliez pas de vous inscrire si ce n'est fait et de vous placer dans le topic de placement de la salle de cours qui sera ouvert sous peu par nôtre génialissime organisatrice Miss Parker.[/b]

Warren avait quitté tôt les bras de sa dulcinée car le professeur Scamander lui avait demandé une potion un peu spéciale pour sa classe... Il grogna intérieurement car l'un des ingrédients était difficile à se procurer mais il avait donné sa parole et un Dietrich ne revient jamais dessus.

8h00 du matin, le parc était encore calme... Emmitouflé dans sa cape, Warren se dirigea d'un pas ferme et décidé vers le saule cogneur du parc. Celui ci était endormi mais il savait que cela ne durerait pas. Surtout s'il devait lui faire une incision.... Et pour cela il comptait sur Al pour assurer ses arrière...

En flottant, il s'approcha du tronc d'arbre. Il sortit sa serpe et une fiole. Il entailla légèrement l'écorce et eut à peine le temps de récolter une demi fiole que l'arbre s'agitait déjà! Il avait bien fait d'emmener Al avec lui.il ne pouvait pas lancer de sort contre cet arbre. Il y tenait trop. Enfin Maybel y tenait beaucoup et tout sort lancé avait des conséquences. Il ne voulait pas prendre le risque d'abîmer cet arbre. Al fit son travail. Il le protégea bien. Il s'en sortit avec une entaille sur la joue que lui soignerait Rosalee plus tard.

9 h... Il rentra à Poudlard. Direction les cachots et sa salle de potion. Il sortit tout ce dont il avait besoin: un grand chaudron en argent très propre... Son neveu avait fait des miracle... Il devrait peut être lui en confier le nettoyage plus souvent..... Bref on ne s'égare pas...: Un chaudron, une passoire, un bon couteau, une trentaine de fiole de 5 cl, un entonnoir à piston, un thermomètre et sa précieuse baguette. Il réunit ensuite les ingrédients: 1 langue de caméléon, 10 feuilles d’ortie, 50 cl de bave de crapaud, 50 cl de sève de Saule Cogneur (fraîchement récoltée et durement gagnée) et enfin deux 2 limaces.

Il prit son chaudron et le remplit au 2/3 d'eau qu'il fit chauffer à 50°. Pendant que l'eau se mettait à bonne température, il entailla la langue de caméléon sur toute sa longueur et y fit couler de la sève de saule cogneur. Autour de la plaie, il fit couler la bave de crapaud. Une fois cela fait, il recouvrit intégralement la langue avec les feuilles d’ortie. Une fois l’eau à 50 degrés,il plaça la langue de caméléon dans le chaudron. En attendant que la langue cuise, il trancha la tête des deux limaces puis les lança dans le chaudron. Il monta la température à 100° pour faire bouillir la potion pendant 50 minutes. Temps qu'il mit à profil pour nettoyer tout son matériel.

Une fois la potion terminée, il retira celle ci du feu et s'appliqua à enlever les deux têtes et la langue. Puis il versa à l'aide de la passoire et de son entonnoir à piston la potion dans 30 petites fioles. Il en garda 2 et mit le reste à Gregor. Il nettoya consciencieusement son chaudron et les derniers accessoires. Il mit ses fioles dans une caissette dont le fond était tapissé de foin pour amortir les chocs. Il enfila de nouveau Al et sortit en n'oubliant pas de verrouiller le labo.

En début d'après midi il revient à son laboratoire pour prendre la caisse de fioles et l'apporter à Gregor. Quand il arriva dans l'animalerie il vit que Gregor avait restauré les lieux. Il le lui indiqua.


Bonjour Mr Scamander. Je vois que vous n'avez pas chômé, c'est très bien. Vous manque-t-il quelque chose? Tenez voici les fioles que vous m'avez demandé. Une recommandation cependant. Les effets de chaque fiole dure une heure ni plus ni moins! Il y a de l'ortie dedans ! Si un de vos élèves gonfle appelé Rosalee... Enfin Mme Turner, c'est notre infirmière elle sera quoi faire. Surtout ne cherchez pas à le soigner vous même, il lui faudra une potion. Je vous ai mis 28 fioles. Vous devriez en avoir suffisamment. Ah dernière chose! Cette potion ne marche pas avec les serpents. Ils ont leur propre langue : le fourchelangue mais ça vous le savez déjà.

Gregor pris les fioles enveloppées avec soin et alla les poser sur son bureau. Il en pris une et la fît tourner dans un rai de lumière : "Décidément M.Dietrich vous avez toutes les qualités je suis jaloux!" il partit d'un grand rire et reposa doucement la fiole à son emplacement et redescendit auprès du Directeur en souriant. "Vous maîtriser l'art des potions à la perfection pas un seul dépôt dans la fiole. Impressionnant, sincèrement? Ah cette chère Rosal... heu Dame Turner est donc également infirmière? Mais je suis tombée dans un nid de génies ma foi!" il rit de nouveau et hocha la tête pour signifier à Warren qu'il connaissait le Fourchelangue. Il avait hésité à jouer l'imbécile ignorant mais la voix de Léopoldine avait résonné dans sa caboche : "Un peu de sérieux par Merlin, Gregor! Pense à ton rang!" et s'était donc abstenu.

"J'ai peur de devoir abuser quelque peu de vôtre si précieux temps... oh cela sera bref rassurez-vous! J'ai déjà eu des recommandations sur les élèves par Miss Parker, Dame et Sieur Turner, mais j'aimerais vôtre avis, à vous, M.Le Directeur. Vous semblez être... perspicace pour cerner le fond des gens.".

Rosalee est en effet un génie dans son genre... Il repensa à toutes les fois où elle les avait coincé Félix et lui alors qu'ils s'apprêtaient à faire les cons... ou quand elle les avait sorti d'affaire... Enfin malheureusement c'était une femme unique, il n'y avait pas deux exemplaires comme elle.

Gregor lui dit qu'il était perspicace pour les gens et lui demandait une analyse des élèves... Il se targuait en effet de savoir bien jauger les gens mais personne n'était à l'abri de personne plus forte que lui, Warren compris. Il se méfiait de tout et de tout le monde. Seul un petit cercle d'amis inconditionnel avait grâce à ses yeux, soit 2 personnes... Et il avait des secrets pour eux.

Hum que vous dire de plus... Nous avons quelques génies ... Sheeris Halder, Stanislas Libriev, Alec Warlock... Faites attention à Stanislas il s'ennuie vite... Un ou deux rebelles réfractaires aux règles : Owen Duncan Cooper et Scott Boone. Amanda de Montmorency, Klaus Erheart, Lucas Sombrage, Charlie Valentine et Eléa Tales semblent être de très bons éléments vous pourrez vous appuyer sur eux. Orson Wallace a été formé par Rosalee vous ne devriez pas être déçu. Ne titillez pas Tyler Rose il pourrait vous mordre au sens littérale. Dimitri Danilevitch est très doué... Simon Magnussen pas de traitement de faveur même s'il est mon neveu. Après les autres sont tous de bons élèves. Rosalee a du vous dire pour Chrissy Thompson... Ah oui ! Méfiez vous de Romane Sombrage... une vraie fouineuse... Je l'apprécie beaucoup. Sur ce, excusez moi j'ai à faire .

Warren prit ainsi congés alors que les premiers élèves arrivaient pour s'installer.

Le professeur de Soins aux Créatures Magiques écouta attentivement son supérieur et nota mentalement les précieuses informations. Il ne tiqua pas sur l'évocation du neveu : aucun favoritisme chez lui. Tous ses élèves étaient égaux. Il serait seulement plus exigeant avec les trois petits génies, histoire qu'ils ne s'enoïent point. Quand à se méfier des élèves... ce n'était pas dans sa nature. S'il fallait sévir, il sévirait. "Sévère, mais juste." disait feu son géniteur. "Accorder le bénéfice du doute." disait sa sœur.

Il souhaita bonne journée au Sieur Warren et lui emboîta le pas vers la sortie mais s'arrêta à l'entrée pour accueillir ses élèves qui arrivaient dans le couloir avec un grand sourire.

C'est encore très énervée que Sheeris arriva dans la tour des Gryffondor pour récupérer Loki. Elle grimpa dans sa chambre... Enfin sa ... Leur chambre. Elle la partageait avec d'autres filles donc on repassera pour le côté intime. Elle se dirigea vers son lit près de la fenêtre. La cage était vide. loki devait être en ballade. Elle s'installa donc sur son lit et réfléchit... Ca carburait dure là haut. Qu'allait elle faire avec Tyler? Après quelques minutes de réflexions, elle en vint à cette conclusion: elle aimait toujours Tyler (la preuve en était cette fichue rose qui refusait de flétrir) mais elle n'avait plus confiance en lui et plus de six mois d'éloignement sans contact n'aidait pas. Elle avait besoin de temps et d'espace... et pourquoi pas de nouvelles expériences. Elle repensa à Alec si attentionné avec elle et Simon si passionné dans ce qu'il entreprenait. Elle en était là quand Loki pointa le bout de ses petites moustaches. Elle se pencha et le prit dans ses bras. Il ne l'avait jamais laissé tombé lui. Elle le mit dans son sac et descendit vers l'animalerie.

A son grand étonnement, elle croisa le professeur Dietrich et quand elle entra elle tomba nez à nez avec leur professeur qui attendait ses élèves. Elle le salua et alla se place au fond de la classe. Loin des autres élèves, aussi bien pour s'assurer que loki ne serait pas embêté par les autres animaux, notamment les chats, mais aussi pour se tenir éloigné des autres élèves. Elle n'était pas d'humeur à taper causette pour l'instant.

Charlie était resté au bord du lac après le repas pendant que les autres étaient partis chercher leur animal pour le cours suivant.
Scott avait décidé d'accompagner Jude chez les gryffondors. Comme ça devenait une habitude.
La pause déjeuner avait pas été de tout repos et il avait envie d'être un peu seul.
Assis dans l'herbe avec la calme étendue d'eau en face de lui, il commençait à se sentir mieux. Plus apaisé. La nature avait toujours cet effet bénéfique sur lui.
L'heure du cours de soins approchait, et il se dirigea calmement vers l'animalerie.
Quand il atteint la salle, peu d'élèves avait pris place et ses camarades n'étaient pas encore arrivés.
Le professeur Scamander attendait à l'entrée avec un grand sourire.
Il s'en alla se présenter.
Bonjour, professeur Scamander. Je suis Charlie Valentine, de la maison poufsouffle. Vous vouliez me voir ?
Il essayait de ne pas le montrer, mais il était angoissé. Surtout que ce cours était important pour lui.

"Bonjour Miss Halder! Et bonjour Loki! Entrez donc!" il fît signe d'entrer de son grand bras ouvert. Il jeta un œil à la damoiselle qui n'avait pas l'air très joyeuse... il espérait que son cours la dériderait. Mieux valait la laisser en paix pour le moment. Il se retourna et "oh un autre élève! Bienvenue!". Le Poufsouffle était dans ses petits souliers.

Le sourire du blagueur gentleman s'étira: quel vilain vilain vilain garçon! Il entendit sa sœur le houspiller mais continua à jouer sa farce : il regarda à droite, à gauche, se pencha au niveau du sol, puis se releva l'air interrogateur, et dit assez fort pour que la grande Rousse l'entende: "Mais Monsieur Valentine! ... Mais... où Diable avez-vous mis vôtre Scott à poil roux??? J'étais si transporté de joie à l'idée de rencontrer une nouvelle espèce!". Il plaqua son bras sur son front et se pencha vers l'arrière, tel un dramaturge au désespoir... et jeta un œil à son élève, qui oscillait entre effarement et détresse. "Allez suffit Gregor!". Il partit d'un grand rire éclatant et posa sa main sur l'épaule de Charlie: "Oh mon garçon milles et milles fois mes excuses, je n'ai pas résisté à cette petite farce... Un Scott à poil roux! C'était si drôlesque! hAHAHAHA! J'ai voulu prolonger votre farce jeune homme, et entre nous..." il fît un clin d 'œil complice et baissa la voix: "Vôtre ami Scott Boone m'a tout l'air d'un spécimen remuant d'après son dossier!" Il partit d'un autre rire éclatant et désigna la salle: "Entrez donc Monsieur Valentine, ravi d'avoir un homme de vôtre humour à nos côtés!".

Une fois celui ci installé, Gregor se frappa le front: "J'ai oublié le plus important!" il rentra dans la salle, ouvrit la fenêtre du fond, et cria par cette dernière en langage hibou. Il se tourna et lança silencieusement un sort d'apaisement animalier dégoté dans le journal de son arrière grand-père : ainsi, les animaux seraient moins nerveux et sans pour autant perdre leur caractère, ne s'attaqueraient pas les uns aux autres. Il entendit des froissements d'ailes et tourna de nouveau sa haute silhouette vers la fenêtre : "Ah vous voilà!". Six hiboux entrèrent par la fenêtre et saluèrent le professeur : "Bonjour à vous mes amis! Vous serez aujourd’hui mes assistants!". Les rapaces étaient ravis et discutèrent âprement leur récompense depuis le bord de la fenêtre "Comment cela 6? Vous n'êtes point gentilshommes... Que quoi?  7... 7? Vous voulez me ruinez ma parole!!! Vous savez le temps que ... 8? Ah suffit suffit je me passerais de vous!" il fît semblant de s'éloigner et les volatiles le rappelèrent. "Bien bien bien... êtes-vous redevenus des êtres sen ... ? Hmmm? Bien! Très bien! 5 chacun comme prévu et un soin de nettoie plume gratis, satisfaits?". Ses amis ailés conclurent l'affaire et il fît apparaître un reposoir devant son bureau: "Installez-vous je vous prie, et on ne salit pas ma salle, filous!".

Les Hiboux s'installèrent et se chamaillèrent un peu : ils voulaient tous la place du milieu. Gregor se retourna en soupirant, l’œil mauvais... ils s'excusèrent, contrits, et prirent plus calmement place.



Le professeur ferma magiquement la fenêtre, repris son grand sourire, et retourna se poster à l'entrée de sa classe pour accueillir ses élèves.

Après avoir déjeuner, Euphémia était sortie dans le parc pour qu'Arthur se dégourdisse les pattes, en allant tranquillement jusqu'à l'animalerie pour le premier cours de Soins aux créatures magiques. La Serdaigle se demandait pourquoi on lui avait demandé d'amener son chat, sachant qu'il n'avait aucun pouvoir magique. Un chat banal. Et même pas de haute lignée...

Arrivée à la porte, elle fut surprise de voir que le professeur attendait tous ses élèves, les saluant un par un. Il avait l'air très gentil, ce qui mit la jeune fille en confiance. Souriante, Arthur revenu dans ses bras, elle s'arrêta.

" Bonjour professeur. Ravie de vous rencontrer. Je suis Euphémia Li Britannia. "

Une fois les politesses respectées, la Serdaigle entre pour s'installer avec Arthur.

"Ah deux Emeraudes!". Il les reconnu d'emblée : Amanda et Nina. La brune les présenta poliment, serti d'une petite révérence. Sa sœur ne l'avait pas dupée : Les De Montmorency étaient des gens qui tenaient la bride haute. Le professeur salua à son tour d'une courte révérence les jeunes filles. "Oui! Bien sûr! Nina Porskoff, j'admire vôtre venue d'un pays si lointain, quel audace! Quel plaisir pour nous d'avoir eu vôtre préférence. Veuillez entrer Miss Porskoff, je dois voir vôtre amie... seule.".

Gregor retint un rire face à la jeune Russe qui s'exécutait de mauvaise grâce et ne le cachait aucunement. Une fois seuls, il se tourna vers Amanda et mis ses mains bien à plat le long de son corps, avant de pencher son buste à un angle de 45° en baissant légèrement la tête: "Môshi-wake gozaimasen, Amanda-san.". Il releva son buste et continua en Anglais : "Le Directeur, M.Dietrich, m'a informé de la peine qu'ont infligés bien malgré moi mes malheureuse paroles à vôtre personne. Cela n'était point dans mon intention : mon but était de vous signaler les règlements de mon cours, nul but de remontrance au contraire... Vôtre famille fait partie des plus honorables de notre noblesse et cela m'aurait peiné qu'une jeune femme de vôtre rang s'abaisse à des remontrances peu flatteuses envers ses camarades.". Gregor lui sourit : "Vous valez bien mieux que cela, Mademoiselle de Montmorency."

Il lui laissa le loisir de répondre puis désigna la porte d'un geste : "Entrez je vous pries, avant que Miss Porskoff ne revienne vous sauvez de mes griffes!". Il eût un petit rire puis se frappa la tempe de son index : "Ah j'oubliais! Ma très chère sœur, Léopoldine Scamander, me fait vous dire qu'elle a bien reçu la réponse de vos parents pour le bal des Notables de fin d 'année et espère vous y croiser. D'ailleurs si le cœur vous en dit et pour appuyer mes excuses...":

Le professeur fantasque plaça ses deux bras tombants devant lui, un peu arrondis, souples, libres, la tête inclinée gracieusement devant la Demoiselle, et lui demanda : "Mademoiselle veut-elle me faire l'honneur de m'accorder la première valse de ce futur bal?".

Il sourit de sa réponse, hocha la tête, et la verte et or disparu de sa vue dans la salle.

Arriva à sa suite un saphir accompagné de son chat : "Bonjour Miss Li Britannia, et enchanté Arthur! Comme vous êtes devenus une belle jeune femme!" elle parue surprise mais ne se démonta pas, signe d'une grande éducation que Gregor ne doutait point de voir chez elle : "Oh vous n'étiez pas plus haute que ça! Ne vous inquiétez pas, divagation d'un... mmmh... jeune vieux gentleman quelque peu nostalgique!" Il rit et la laissa entrer dans la salle.

Gregor était ravi, toutes ces petites têtes paraissaient bien remplies! Il attendit patiemment les suivants avec son éternel sourire aux lèvres.

Après la pause déjeuner en musique, Chrissy s'excusa auprès des garçons et se hâta à travers le château jusqu'à l'animalerie. Le professeur Scamander lui avait demandé de venir le voir avant le début du cours, elle tenait à être ponctuelle. Et comme ça, elle pourrait garder une place pour Owen qui était parti chercher Bounty.

Elle arriva avec un peu d'avance, d'autres élèves étaient déjà présents. La Poufsouffle se dirigea vers le professeur avec appréhension. "Bonjour monsieur. Chri-Chrissy Thompson. Vous vouliez me voir ?"

"Tiens une citrine! Du doigté Gregor c'est elle... "Miss Thompson bienvenue à mon cours! Je vous remercie d'être passée me voir. Chassez ce pli soucieux de vôtre joli front je ne vous veux aucun mal Damoiselle. Au contraire : (*il se décala un peu pour qu'on ne les entende pas, le professeur ne savait pas si ses camarades étaient au courant... et si la demoiselle souhaitait qu'ils le soient*) j'ai ouïe dire vôtre phobie handicapante et mon cours doit tout avoir du Musée des horreurs pour vous... oh ne soyez point gênée ou peinée Miss! Je ne juge point vôtre phobie et souhaite vous avoir à l'aise en mon cours. Alors... y'a t'il un animal qui vous terrifie moins et par hasard, un ami à vous en posséderais-il un? Ainsi vous seriez plus à l'aise..."

Il écouta la réponse de la jeune fille attentivement, sourit et hocha la tête: "Ah la bonne heure! Je pourrais vous proposer un enchantement mais (*il secoua la tête*) ce n'est point dans mes pratiques : je sais que dans cette tête bien faites il y a la ressource, l'intelligence, et le courage nécessaire pour que cette phobie ne soit plus un handicap. Je ne vous forcerait jamais à les aimer, mais je tiens à ce que vôtre frayeur ne soit plus panique : car cela vous mettrais en danger... et l'animal également. Bien je cesse là mon discours, filez avant que ma langue ne reparte pour un tour!" il lui fît signe en lui souriant d'un air complice. Le professeur la regarda s'éloigner : il ferait le nécessaire si la Damoiselle était trop mal mais ce serait en dernier recours. Elle avait tout ce qu'il fallait en elle pour y arriver seule : restait à ce qu'elle le découvre elle-même...

"Eh bien eh bien!" Gregor se frotta les mains de satisfaction : "Au suivant!".

Le professeur Scamander était un drôle de personnage. On aurait pu le croire tout droit sorti du pays des merveilles avec son phrasé désuet et sa nature enjouée. Elle se demanda ce qu'on lui avait raconté à son sujet. Alors oui elle avait une phobie mais seulement des rongeurs. Pour le reste des animaux, elle n'aimait juste pas qu'ils l'approchent.
Elle leva un sourcil et répondit un peu hésitante. "J'ai un ami qui a un chat."

Mr Scamander eut une réaction très... vive. Chrissy fronça les sourcils face à l'humeur et la connivence du professeur. Right... La jeune fille trouvait l'adulte un peu trop loufoque à son goût, mais ce n'était qu'une première impression.
Elle alla se poser le plus loin possible de là, au dernier rang à l'opposé de la porte. Elle sortit sa baguette en attendant Owen.

Après avoir congédié Nina, le professeur présenta ses excuses en japonais à Amanda. Elle fut surprise mais de manière étrangement positive.
Elle ne savait pas s'il parlait la langue. Il avait néanmoins fait l'effort de se renseigner sur elle pour l'accueillir dans la langue de son pays d'adoption.
La brune avait l'habitude que les gens cèdent à ses caprices ou s'excusent parce qu'ils la craignaient ou désiraient obtenir quelque chose.
Malgré toute sa rancœur et son mépris, elle ne pouvait s'empêcher de se ramollir lorsqu'elle entendait cette langue. Elle avait trouvé sa place dans ce pays et il lui manquait cruellement.
La Serpentard remit son masque social et répondit en se courbant à son tour : 気にしないでください, スカマンドル 先生。
Elle continua ensuite en anglais elle aussi. C'est entendu, professeur. Je tâcherais de faire attention, à l'avenir. Merci pour vos conseils.
Lorsqu'il lui parla du bal des Notables, Amanda se raidit et sa méfiance refit surface. Mais elle n'en laissa rien paraître.
Le professeur loufoque fit une sorte de courbette étrange en l'invitant à danser à l'évènement mondain.
Elle réagit comme sa mère le lui avait enseignée, en petite fille modèle.
J'aurais le plaisir de vous voir au bal, en effet, professeur. Elle utilisa sa cape de Serpentard en guise de robe, saisissant chaque extrémité en pliant les genoux pour effectuer une révérence dans les règles de l'art.
J'accepte votre proposition avec grand honneur, monsieur Scamander. Je serais votre cavalière pour la première valse.
Le professeur sourit. Les politesses échangées, Amanda s'en alla rejoindre Nina qui s'était installée au devant de la salle, sur la gauche.

"Une Emeraude?" Nina jeta un œil à sa comparse vipère: oui en effet elles auraient fait de magnifiques pierres d’apparat! Elle se gonfla d'orgueil et imita (un peu gauchement) la révérence d'Amanda. Le professeur lui fît plusieurs compliments qui la touchèrent: en effet les gens oubliaient trop souvent qu'elle avait tout plaqué pour partir à l'autre bout de la planète... ou presque. Dans un pays aux usages et parmi des gens à milles lieux de ses habitudes. La blonde passa du sourire au froncement de sourcils et claqua la langue quand le professeur la congédia (poliment certes). La serpentarde partie, vexée, avec le menton redressé et une petite moue de mépris.

Elle nota les espèces de poules qui lissaient leur plume au bout de la salle, Sheeris vers qui elle failli aller... mais elle n'avait pas l'air ouverte à la discussion. La Russe avisa Charlie à qui elle sourit en passant et alla s'installer au premier rang, à gauche. Elle sortit uniquement sa baguette, ne sachant vraiment pas quoi attendre de ce cours sur les animaux magiques. Allaient-ils apprendre à traire une licorne? Elle rit à faible volume en imaginant la scène.

Amanda la rejoint, une expression indescriptible sur le visage: "Alors il te voulait quoi le professeur SkamendeRrr... Scamander, pardon" articula t'elle.

Alienor arriva en cours avec ses camarades de serpentard. La pause entre les cours avait été enrichissante. Elle avait même fait la rencontre d'Eléa. Elle était sûre qu'elle saurait s'en faire une amie. Elle avait compris depuis longtemps que sans un minimum d'amis, on ne survivait pas longtemps dans des eaux infestées de requins.

Alienor salua l'excentrique professeur Scamander et entra dans la salle. Elle repéra les deux serpentards déjà présents puis les quelques élèves déjà installés. Elle décida de se mettre au milieu de la salle. Elle prit Saphir dans ses bras et alla s'installer au milieu de la rangée de bureau central.

Après son entrevue avec Sheeris qui l'avait amené à repenser sa stratégie, Tyler repassa par la Grande Salle pour déposer les vestiges de leur pique-nique. Puis il alla en cours traînant un peu le pas. Il salua le professeur et observa la disposition de la salle. Dimitri n'était pas encore là mais Sheeris oui. Il n'osa même pas envisager d'aller la voir, son ego était encore trop fraîchement meurtri. Il avisa une tête à boucles blondes qui portait les mêmes couleurs que lui. Le Serpentard jugea qu'il était temps de faire plus ample connaissance avec les membres de sa maison, puisqu'on le voyait comme un traître.

Tyler posa ses affaires et son séant sur une chaise libre à côté d'Alienor. "Bonjour Votre Grâce, comment se passe ta journée ? Je crois que nous n'avons pas encore été convenablement présentés, je suis Tyler, héritier de la famille française De la Roseraie." Il avait un ton un peu plaisantin, l'usage des conventions était surtout pour la forme et faire honneur à l'éducation inculquée par ses grands-parents et son père.

Saphir et Alienor attendaient bien sagement le début du cours quand le préfet vint se poser à côté d'elle.

"Bonjour Votre Grâce, comment se passe ta journée ? Je crois que nous n'avons pas encore été convenablement présentés, je suis Tyler, héritier de la famille française De la Roseraie."

Alienor ne put retenir un sourire. Elle le regarda avec de grands yeux bleus curieux et malicieux.

Bonjour Monseigneur de la Roseraie... Tu peux m'appeler Alienor! Le Vôtre Grâce  est un peu trop conventionnel tu ne penses pas?  Ma journée se passe mieux que celle d'hier c'est déjà ça de pris non ? Elle lui sourit. Et toi? Ta journée se passe bien ?

Saphir se manifesta à ce moment là pour montrer qu'elle aussi était là. Elle donna un léger coup de tête sur la main d'Alienor...

Et la demoiselle ici présente est Saphir... Comme tu peux le constater elle n'aime pas qu'on l'ignore

Tyler sourit. "Je suis bien d'accord, nous pouvons nous passer des formalités d'usage."
Alienor lui demanda comment se passait sa journée. Il avait connu mieux mais ne lassa rien paraître. "Je n'ai pas à me plaindre."
Le chat d'Alienor se rappela au bon souvenir de sa maîtresse. La dénommée Saphir avait de magnifiques yeux bleus. Les chats n'étaient pas les animaux préférés du loup mais il aimait tous les animaux quels qu'ils soient. Tyler caressa délicatement la tête du félin et lui grattouilla le cou sous le menton. "Enchanté mademoiselle."
Le Serpentard sortit son propre animal de sa poche. Alastar s'étira, il devait tout juste finir une sieste. Tyler déposa prudemment son moke sur la table, laissant sa main juste derrière lui. Le petit reptile observa les environs et aperçut le chat. Alastar décida alors qu'il était plus sage d'aller se nicher sur l'épaule de son compagnon humain. "Alienor, je te présente Alastar. Il est un peu timide."

Anaya était perdue dans ses pensées, elle n'avait pas du tout envie d'aller en cours malgré sa curiosité. Elle avait beaucoup à penser, réfléchir... et les émotions s’emmêlait dans sa tête: elle était encore un peu déboussolée. La rousse finit par tomber sur sa salle de cours. Elle avait l'air un peu hébété, ressassant ce qui s'était déroulé. Hermine couinait doucement à son oreille pour la rassurer. "Zut...". Le professeur attendait tout sourire à l'entrée. Son sourire laissa place à une mine interrogative en voyant le visage de la poufsouffle et la marque sur ce dernier. Anaya soupira et se présenta en masquant au maximum son visage derrière un rideau de cheveux. L'homme l'intimidait déjà de base, et dans cette situation elle se serait bien passé de le voir...

"Bonjour heu... M.Scamander j'adore votre livre enfin celui de votre heu... ancêtre. Ah oui heu... je suis Anaya Septim, Poufsouffle et sur mon épaule c'est Hermine, mon... hermine.". Cette dernière s'agita, roucoula ravie, et battit la queue: elle aimait bien le professeur. Ce dernier tendit sa baguette vers l'élève sans un mot et souleva la mèche de cheveux que la jeune fille avait délibérément placé devant une partie de son visage. "Loupé". Il se présenta à son tour et demanda doucement comment elle s'était fait cela. La rouquine masqua de nouveau vivement son visage et répondit "Rien, un mur, je suis très... maladroite.". Le grand homme mince se pencha vers elle et lui dit à voix basse qu'il ne la forcerait pas à parler mais qu'il savait reconnaître un mensonge et que si la mémoire lui revenait, elle était la bienvenue pour en parler.

Anaya hocha la tête, penaude, et rentra d'un pas rapide dans la salle de classe, voyant à peine derrière son rideau de cheveux. Elle fixa le sol et alla s’asseoir au radar, s'installant par automatisme près d'un mur, rangée derrière un uniforme de sa maison sans voir qui s'était. Elle ne vit ni la chatte noire, ni Jude en train de parler avec le propriétaire de l'uniforme jaune. Hermine sauta sur la table et la rouquine mis sa tête dans ses bras et se coupa du monde, serrant très fort ses paupières comme pour se réveiller d'un cauchemar: c'était bien plus difficile à gérer ici en plein classe que seule avec Owen à l'abri des regards, jugements, et possible agressions des autres...


HRP: Dialogue vu en MP avec le professeur.

On lui parlait, on la touchait. Une main sur son épaule. Elle se raidit. "Non laissez moi!" elle chassa la grande main d'un coup d'épaule, mais elle revint à la charge et la toucha de nouveau, cheveux, joue... Anaya serra les dents et chassa de nouveau l'intrus, un peu plus violemment. Son agresseur la saisissait maintenant par les épaules, on la secoua (son père apparu dans ses pensées) et la força à le regarder: le visage de la rouquine était rouge... mais pour une fois ce n'était pas de la timidité mais une rage qu'elle peinait à contenir.

Le marasme de bruit forma une voix qui correspondait au visage: Jude. "Raconte-moi ce qui s'est passé ! Tu m'as promis ! Qui t'a frappé ? Je vais m'en occuper !". Elle souffla "Dimitri." La prise sur ses épaules se raidit encore: la poufsouffle avait mal. Jude allait frapper Dimitri, c'était évident en voyant son visage. Il le cherchait du regard. "Non je ne veux pas!".

N'y tenant plus, elle se leva en se dégageant vivement et lui cria "MAIS LACHE MOI!!!". Elle se fichait complètement du reste du monde: il n'y avait plus que sa rage, sa honte, et ce garçon qui lui faisait mal. Elle s'approcha menaçante et siffla au gryffondor: "Je t'ai cru différent mais tu es comme tout les hommes: tu ne comprends que la violence." Une part d'elle voulait protéger Jude: elle ne voulait ni qu'il soit blessé ni qu'il s'attire des ennuis par sa faute. Et l'autre... c'était son orgueil blessé. L'orgueil et la rage qu'elle accumulait depuis des années étaient plus forts. "Mêle toi de tes affaires, je me défends toute seule.".

Elle attrapa son sac dans lequel Hermine avait sauté et se réfugia dans la direction opposée, le plus éloigné possible, à une place encore inoccupée où elle repris sa position initiale.