Visite guidée, partie 2 (PV Orson)

Lundi 10 septembre - 16h35 -

Comme prévu après les cours de la journée, soit juste après le cours de Défense Contre les Forces du Mal, Orson doit continuer de me faire visiter le château. Ni lui, ni moi-même n'avons eu besoin de s'attendre trop longtemps. Ce qui n'est pas plus mal. Comme ça, cela va nous donner plus de temps pour ma petite visite des lieux et aussi faire plus connaissance. J'agrippe le préfet, mon sac sur une épaule et ma capuche de mise sur mes cheveux.

Avant de continuer par l'exploration interne du château, mon préfet souhaite passer par l'extérieur. En effet, c'est peut-être mieux dans ce sens. Ainsi nous allons éviter de nous faire surprendre par l'heure de la nuit. J'hoche donc de la tête complètement d'accord par ce plan d'action. Comme sur le chemin nous croisons celui d'une fontaine, je le stoppe doucement pour aller remplir ma gourde rose. Cette dernière de nouveau dans mon sac, je reprends ma place (très) près d'Orson.

Nous ne mettons pas beaucoup de temps pour rejoindre le terrain de Quidditch. Je lève ma tête, regardant les grands cerceaux de part et d'autre du terrain. Je passe aussi par les gradins, observant les différentes décorations à l'effigie des maisons. Je comprends donc que les points de supporters sont assez séparatiste des élèves. Je me tourne vers Orson avec une mine perplexe.

"- Sommes-nous obligé de supporter notre maison durant les tournois ? Si par exemple, j'ai un ami d'une autre maison, ai-je le droit d'aller dans les gradins ayant l’emblème de celui-ci ou est-ce que cela sera considéré comme impoli de supporter une autre maison que la sienne ?"

(vu avec Orson)

Après le cours de DCFM, Woo-jin et Orson se sont mis en route pour le terrain de quidditch. Il est du genre tactile Mister Woo. Ca ne le dérangeait pas. Après un arrêt à la fontaine, ils reprirent le chemin du terrain de Quidditch collé/serré. Une fois arrivés, Woo se montra très curieux, regardant les grands cerceaux, les gradins, observant les différentes décorations à l'effigie des maisons.

Le temps qu'il fasse son inspection, Orson s'installa au sol. Les mains posées au sol, derrière moi, les jambes étendues devant lui. Il attendait que Woo termine son petit tour. Celui-ci revint vers lui.

Non tu n'es pas obligé de supporter l'équipe de ta maison. Tu as le droit de supporter qui tu veux. Et non cela ne sera pas impoli. On n'est pas obligé d'aimer tout le monde. J'en connais qui ne viendront même pas.

Orson joignit ses mains et s'étira en mettant ses bras au dessus de sa tête. Il était resté assis trop longtemps. Il irait bien courir ce soir après avoir mangé. Peut être demanderait il à Tyler de l'accompagner. Lui aussi avait été enfermé toute la journée. Si tu regardes à droite tu as les vestiaires des équipes. As tu des questions sur le sport ou tu veux passer à autre chose?

La position dans laquelle je retrouve Orson ne me laisse pas indifférent. Et comme je ne suis pas du genre à me priver de regarder les garçons, je ne m'empêche pas de dévorer le préfet des yeux tout en passant ma langue sur mes lèvres.

J'éprouve quelques difficultés à suivre ce que me dit Orson pour deux raisons. Le fait que je commence à bouillir d'une chaleur qui ne m'est pas inconnue, une chaleur qui me pousse à me rapprocher toujours plus près de ma cible du moment. Et la seconde raison est qu'il me parle en anglais donc étant déconcentré par la raison numéro un, c'est compliquer de tout déchiffrer. Néanmoins, j'arrive à comprendre que je ne suis pas obliger de supporter l'équipe de ma maison et que certaines personnes ne viennent même pas regarder les matchs. Je n'ose même pas imaginer la punition récoltée en osant être absent lors de ce genre d’événement dans mon ancienne école.

Je m'échoue doucement à ces côtés, ne pouvant pas m'empêcher de passer une de mes mains sur sa nuque qui finit ensuite par s'échouer sur une de ses épaules. Je tourne la tête dans la direction qu'il m'indique comme étant les vestiaires. Un sourire un peu pervers étire mes lèvres, tandis que je regarde Orson du coin de l’œil.

"- Vestiaires hum ? Tu veux dire le lieu où tout un tas de beau garçon fait un strip-tease sans s'en rendre compte ? Je visiterais bien, mais une fois remplis évidemment."

Je pouffe légèrement avant de me tourner complètement vers Orson, je me glisse délicatement derrière lui, une main sur chaque épaule. Je commence sans même lui demander son avis à lui faire un massage. Je suis assis sur mes genoux durant cette activité.

"- Je n'ai pas de question, je connais déjà ce sport."

Orson imaginait très bien Woo-jin se glisser dans les vestiaires pour "proposer son aide". Ah ah oui tu peux le voir comme cela. Un lieu où les garçons et les filles font un show inconscient. Mais je ne doute pas de tes capacités pour te faufiler là où tu veux aller.

Woo-jin se posa à côté de lui et commença à lui masser la nuque. Orson se détendit. Il avait toujours aimé les massages. Ca avait le don de le détendre. Quand il passa derrière lui, Orson se tient bien droit. Il laissa les mains de Woo-jin se balader sur les muscles de son dos, s'abandonnant au massage.

A Poudlard cette année, on est pas assez nombreux à jouer à Poufsouffle et à Serdaigle et ils sont trop nombreux à Gryffondor et Serpentard. Le directeur a accepté de faire une équipe hybride pour cette année. Un mélange des quatre Maisons. Donc tu vois, tu pourrais même supporter toutes les maisons. Que souhaites tu visiter en extérieur? Il reste l'aire de jeux dans le parc, les serres, l'animalerie, même si pour l'instant il n'y a pas grand chose comme animaux. Le château a été à l'abandon pendant une dizaine d'années. C'est encore une réouverture balbutiante.

L'insinuation d'Orson sur mes facultés de me faufiler où je souhaite sans grandes difficultés, fait naître sur mes traits un air faussement innocent. Je ne vais pas divulguer ma façon de me sortir de ce genre de situation en restant le plus poli. Inutile de préciser qu'une petite moue adorable peut aider, ainsi qu'un air perdu comme si c'était un accident. Mmm, il faut que j'essaye de faire ça dans les vestiaires des garçons ou alors dans les douches communes de Serdaigle. C'est un plan que je dois peaufiner. L'art de se rincer l’œil, c'est quelque chose qui doit être travaillé pour ne pas être un échec cuisant.

Un sourire victorieux étire mes traits en voyant Orson se laisser entraîner dans le massage que je lui donne. On m'a souvent dit que je suis doué pour les massages et aussi d'autres trucs où mes mains ainsi qu'une autre partie de mon anatomie est utilisé. Ma langue sort quelques secondes de ma bouche avant de retourner au chaud, j'avale ma salive tandis que j'essaye de me concentrer aux propos du préfet de ma maison. Chose actuellement compliquer quand mes pensées pensent "sexe" toutes les trente secondes. Enfin plus qu'habituellement quoi.

Je ferme légèrement les yeux à ses propos sur le quidditch et d'une équipe hybride. Ce qui n'est pas une mauvaise idée.

"- Mmm."

Mon discours n'est pas fameux, mais oh, je fais ce que je peux pour ne pas sauter sur Orson. Mes mains se déplacent jusqu'au milieu de son dos, continuant le massage. Ses mots me parviennent jusqu'à mes oreilles, quémandant une direction nouvelle quant à la visite de l'extérieur.

"- Cet air de jeux m'intrigue."

Et mes mains décident de prendre un chemin quelques peu dangereux, allant sur le devant de son corps et descendant lentement vers le bas. Je me mords la lèvre inférieure dans le but de me taire, sauf que c'est un peu tard car les mots sont sortis de ma bouche et comble de l'ironie, c'est en anglais que ma demande assez spéciale se fait, d'une façon assez sensuel.

+18:

Je me fige, gardant mes mains sur le ventre d'Orson. Pourquoi est-ce que j'ai murmuré ça ? Et comme ça aussi ? Je ferme les yeux très fortement, en me maudissant d'être aussi direct. Je n'ai pas pour habitude de faire ça, je fais toujours de façon détourné pour que c'est à l'autre de me sauter dessus. Je suis vraiment en manque, il faut croire. Je gémis de frustration pour ma demande et je retire mes mains de là pour les mettre sur mes genoux, les crispants dessus, je baisse ma tête rouge pivoine, fermant une nouvelle fois mes yeux.

"- Je.... Pardon... Je... Cela fait pratiquement quinze jours que je n'ai pas... Et c'est beaucoup pour quelqu'un de mon espèce... Je suis vraiment désoler d'avoir eu des propos inappropriés en votre présence préfet Orson ! Je... Si vous pouvez juste évitez de me frapper au visage, je vous en serais très reconnaissant."

Je l'avoue, j'ai un peu crier la dernière phrase. C'est la nervosité qui parle à ma place. Pourtant, je ne pense pas qu'Orson va me frapper, enfin je n'espère pas.

Orson profite du massage. Ca chauffe ses muscles pour plus tard. Au début, il ne fit pas attention mais le massage prit une autre tournure. D'abord enfantin voir professionnel Woo-jin dériva et Orson ne fit pas grand chose pour l'en empêcher. Ca restait bon enfant. Enfin jusqu'à la demande un peu spéciale du masseur. Orson resta interdit quelques secondes. Avait il bien entendu. Sans geste brusque, il se retourna pour faire face à Woo-jin qui avait l'air... apeuré? Je lui fais peur? Le frapper? Pourquoi je...

Orson fait soudain le rapprochement entre sa peur d'être frappé, sa condition de naïade et sa demande des plus... inattendue. Il prit le visage du naïade entre ses mains et le força en douceur à le regarder. Il lui sourit

Woo-jin je ne vais pas te frapper! Pourquoi le ferais je? Je suis plutôt flatté que tu me trouves assez à ton goût pour perdre le contrôle que tu t'imposes. Le regard d'Orson se fit dur soudain. Woo-jin si quelqu'un lève la main sur toi ou à des gestes ou propos déplacés tu viens tout de suite me voir. Je lui ferais passer l'envie de recommencer. Poudlard est un endroit où tout le monde est à égalité. Qu'on soit sorcier pur, d'origine moldue ou à moitié créature ça ne compte pas. Seule compte ta magie. Il lui sourit et lui caressa doucement les cheveux pour le rassurer.

Avant de se relever Orson lui dit. C'est vrai que 15 jours pour toi ça semble long mais je ne doute pas de ta capacité à attirer quelqu'un dans tes draps. Pour sa part Orson était en chasteté forcée jusqu'à ce que la plaquette de pilule de Rosalee finisse par faire effet. Exit les Girls pour lui jusqu'à... Il calcula mentalement... Ce soir 21h00. 22h00 s'il voulait un peu de marge. Pour les Boys il en avait pas vraiment besoin. Il sourit à Woo-jin et doucement l'embrassa. Pour lui montrer qu'il ne lui en voulait pas de ses propos et qu'il n'avait pas de violence à craindre de lui. Il se permit même l'ambiguïté Prochain arrêt : L'aire de jeu ?

Le bruit, bien que discret, me signale que le préfet s'est retourner, étant maintenant en face de moi. Je n'ose pas ouvrir mes yeux, mais je pense que je ne risque rien. Je ne ressens aucune émotion négative venant d'Orson jusqu'à moi. C'est déjà un bon point pour ma survie.

Je sursaute légèrement au touché de mon camarade qui prends mon visage entre ses mains. J'ouvre doucement les paupières, étant obligé à planter mes yeux dans ceux du préfet. Je réponds timidement à son sourire étant donné que je ne peux pas rester de marbre quand on parle de sourire.

Je passe inconsciemment ma langue entre mes lèvres, tandis que les premiers mots d'Orson me rassure. D'ailleurs, un léger soupire s'échappe de ma bouche. Le préfet ne compte pas s'en prendre à moi. Et il est flatté ? Je décide de passer sous silence le fait que je suis facilement attiré par les garçons qui possède même un tout petit peu de beauté. Enfin, Orson est quand même canon !

Je me lèche une nouvelle fois les lèvres, écoutant les propos du préfet. Son regard dur me fait légèrement paniquer. Néanmoins ce qu'il déclare n'est en rien négatif à mon égard. Il veut me protéger contre ceux qui voudraient s'en prendre à moi. Je ne suis pas vexé d'une telle proposition, la violence et moi, cela fait deux alors si Orson se propose en chevalier servant, je ne vais pas refuser.

"- D'accord, j'en prends note. Si j'ai ce genre de problème, je t'en fais part. J'ai un peu de mal pour me défendre, disons que j'aime plutôt faire des câlins que de me battre."

Je me retiens de gémir à la caresse du garçon sur mes cheveux. Je ne suis pas contre ce genre de moment de douceur. J'hoche doucement de la tête à ses paroles. Oui, 15 jours sans rien c'est très long. Je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit à cause des réunions sur les drogues et l'alcool, ma mère m'ayant pratiquement mit une ceinture de chasteté durant cette période où j'ai été fliquer. Alors que nous faisons partie de la même espèce ! Elle a vraiment été cruel avec moi, mais je l'ai amplement mérité avec mes actions qui ont apporté déshonneur à notre famille. Elle ne m'a pas frappé, elle en est incapable et pourtant j'aurais aussi mérité d'avoir le dos en sang de part sa main !

Mes pensées se stoppent et partent en vacances à l'autre bout du monde quand les lèvres d'Orson se pose doucement sur les miennes. Un grand sourire étire mes lèvres, mes bras allant se loger sur ses épaules. Instinctivement, je renvoie le baisser, gémissant légèrement. Je passe doucement ma langue sur les lèvres du préfet, finissant par mordiller sa lèvre inférieure.

C'est le rouge aux joues, complètement encore plus sous le charme de mon condisciple que je le regarde avec un air perdu. De quoi parle-t-il ?

"- Nani ? (Quoi ?)"

Mon cerveau se rebranche correctement, me faisant comprendre le pourquoi du comment. Il me parle du prochain truc à visiter.

"- Ah ! Oui oui, bien sûr."

Je me lève de ma place, mais avant de faire quoi que ce soit, je décide de prendre ma gourde rose pour boire un peu. Cela me calme légèrement. Je signale à mon guide que je suis prêt pour le suivre, sac correctement sur mon dos. Je me rapproche de lui, reprenant son bras et posant doucement ma tête sur son épaule.

Une fois parvenu à l'air de jeu, je lâche le préfet de Serdaigle, pour courir comme un gamin vers un petit mur d'escalade. Je grimpe sur ce dernier sans grande difficulté, cela se voit que j'ai l'habitude de faire ça. Je m’assois dessus tout au-dessus, laissant pendre mes jambes.

"- Il y a un mur d'escalade plus grand que celui-ci dans mon ancienne école. On l'a appelé "Shi no kabe", le mur de la mort. Certains élèves ont fait des tentatives de suicide en sautant dans le vide. Il y en a qui n'ont pas assez de force pour survivre à l'apprentissage de Mahoutokoro. J'ai peut-être plombé l'ambiance, non ?"

Orson connaissait les Naiades. Il en avait déjà rencontré aux États Unis. Sa dernière copine en était une en partie. Il savait qu'ils en avaient besoin. Peut être l'aurait-il dévoré s'il avait capté le sous entendu. Oui parce que rouge comme ça et complètement perdu, il réveillait le loup en lui. Celui qui a envie de manger et de se dépenser. Mais Orson avait assez de self control sur lui même. Il n'avait jamais cédé à des pulsions. Enfin il faut dire qu'il n'en avait jamais ressenti de si fortes qu'il ne puisse se contrôler. Les sollicitations n'avaient pourtant pas manquées.

Il se releva attendant que Woo-jin finisse de boire avant de le conduire à l'aire de jeu. Le Naiade reprend le bras d'Orson et pose sa tête sur son épaule. Le contact ne lui est pas désagréable.

Arrivés au terrain de jeu, Woo-jin fait le fou. Il court un peu partout pour finir par escalader un mur. Orson l'écoute d'en bas. Le petit Naiade n'est pas le dernier pour les efforts physiques. Orson grimpe jusqu'à lui en trois enjambées. Le mur n'est clairement pas assez haut pour lui, ni pour Tyler d'ailleurs. Il s'installa à califourchon sur le haut du mur comme son camarade.

Briser l'ambiance? Non ça va. J'aime bien t'entendre parler. Et puis j'en apprends un peu plus sur là d'où tu viens. Par chez moi on a aussi des élèves qui renoncent. Le soucis c'est que du coup les postes qu'ils occupent ne sont pas très folichon. Moi j'ai de la chance pour le moment je n'ai jamais eu de difficultés. Rosalee dit que je me contente du minimum car à part le sport, la botanique, les potions et les soins aux créatures, je ne m'investis pas assez.

Orson était plutôt du genre têtu. Il s'investissait là où il a vit un intérêt. Le reste il se contentait d'être moyen. Non pas par excès de fainéantise mais plutôt par envie de se garder du temps pour le reste. Il regarda le reste du parc. Alors en extérieur il nous reste encore le lac. La forêt faut pas y aller seul. Et à cette heure ci faut pas y aller tout court. La semaine dernière certains ont eu des ennuis. Alors Woo. Veux tu aller au lac, rentrer visiter le château ou faire autre chose?

Un grand sourire prends place sur mon visage en voyant le beau préfet Orson me rejoindre sur le haut du mur d'escalade. Je me rapproche de lui, ma main droite prenant une des siennes dans le but de jouer avec.

Quelques petites rougeurs tachent mes joues à sa phrase. Il aime m'entendre parler ? Il parait que j'ai une belle voix, c'est peut-être pour ça. J'hoche légèrement de la tête tout en l'écoutant.

"- Tu viens d'où ? Je croyais que tu étais anglais."

J'hésite un peu avant de reprendre la parole.

"- Là-bas, tous les cours sont obligatoire et c'est très disciplinaire. Beaucoup ne peuvent pas supporter cela, mais un plus grand pourcentage ne supportent pas les punitions corporelles. Une fois... je ne sais pas si je peux te le dire... Mmm, j'étais seul avec un professeur, ma dernière note était catastrophique. J'ai eu ..."

Je lui montre mes doigts pour lui expliquer. Toute ma main gauche et un doigt de ma main droite. Ensuite je lui montre que ma main gauche.

"- Rokujûgo (65)..."

Je montre qu'un doigt, puis mes deux mains pliées.

"-... sur hyaku (100). Alors le professeur avait commencé à me battre, ce qui est normal. Je l'avais amplement mérité parce que ma moyenne a chuté. Il voulait juste me donner plusieurs fessés avec le bâton. Mais... mon corps a... cela m'a stimulé malgré moi. Je ne voulais pas avoir de tels réactions, comme je ne voulais pas... on a couché ensemble et il a remonté ma note pour me faire taire. C'était très bizarre, à la fois agréable et désagréable."

Je baisse ma tête, regardant mes mains.

"- Je ne sais même pas si j'étais consentant. Tu sais, quand un naïade dit non et que l'autre continue, le non se transforme en oui au bout d'un moment plus ou moins long, cela dépends comment on résiste à la tentation. C'est barbare de continuer et de faire céder les hormones. Quand c'est deux naïades, quand l'un dit non, l'autre doit immédiatement s'écarter. Mais dans tous les cas cela reste floue et certains garçons... passent outre sans s'en rendre compte car on finit par supplier de le faire."

Je relève ma tête vers mon camarade, un petit sourire sur les lèvres.

"- Ce n'est pas la première fois et sûrement pas la dernière. J'ai voulu le dire à mon grand-père, mais je n'ai pas pu. Parce que je sais qu'il aurait convié mes cousins et oncles et qu'ils auraient fait une décente chez le coupable pour... le tabasser à mort. La justice se fait de cette façon chez les naïades quand on force une union.

Je penche ma tête sur le côté avec un sourire carré un peu forcé, levant les yeux au ciel.

"- Les dominants et leur caractère, c'est toute une histoire. Tu devrais voir les repas de famille. Tous mes cousins veulent des papouilles et se poussent pour que je leur accorde mon attention dans l'espoir de pouvoir finir entre mes draps."

J'observe les alentours, mes yeux tardent sur le lac qui me fait de l'œil. Je regarde Orson avec un air coupable.

"- Je préfère que nous ne passons pas par le lac. Je risque de vouloir m'y baigner et nous n'avons pas le temps."

Or son regarda sa main qui servait de jouer à Woo-jin puis reporta son attention sur le naiade. Orson ne savait pas s'il lui faisait de l'effet ou s'il était naturellement sujet au rougissement. Dans tous les cas, il lui rendit son sourire.

Anglais? Non merci.Rire sonore Je suis bien trop rustre pour être anglais. Je suis américain. Plus précisément je suis Texan. Dans la famille on tient une ferme d'élevage d'équidés fantastiques. J'ai fait ma scolarité à Ilvermorny. Et aujourd'hui mon père a été muté ici par le Macusa. Les deux frères sont restés là bas. Mais mes deux soeurs ne devraient pas tarder à arriver en Écosse.

Puis il écouta le jeune serdaigle lui parler de son école et de comment il avait vécu sa scolarité. Plus il expliquait plus le sang d'Orson bouillait. Sans qu'il s'en rende compte ses yeux prirent la couleur du rubis. Intérieurement il aurait bien botter les fesses aux pervers mais il conservait un grand calme extérieur. Alors que Woo-jin baissait les yeux vers ses mains, Orson les lui prit en signe de soutien. Il avait de grandes mains l'américain, celles du serdaigle disparurent dans les siennes. Il écouta la fin du récit.

Je ne peux pas te promettre que ca n'arrivera pas avec les élèves. Mais je SAIS que ça n'arrivera pas avec les professeurs. En ce qui concerne les élèves. En Angleterre ils sont un peu coincés pour certains. Généralement ils comprennent au premier non. Y a toujours des petits malins qui insistent un peu. Mais si ça arrive tu me préviens d'accord? Je ne suis pas ton grand père et j'ai d'autres moyens que de les battre à mort. À dire vrai, Orson était persuadé que s'il tapait réellement quelqu'un un jour, la personne ne se relèverait pas. Alors il ne se montrait jamais violent.

Woo-jin lui expliqua qu'il ne souhaitait pas aller vers le lac car il serait tenté d'y faire trempette alors que le temps ne jouait pas en leur faveur. Orson leva la main pour regarder l'heure à sa montre sans lâcher la main du serdaigle. En effet l'heure n'est pas à la baignade. Une prochaine fois peut être ? Allez viens je t'emmène au château. On va aller visiter ce que tu voulais voir ce matin. Je te laisse mener la visite. Sauf si tu te sens fatigué et que tu souhaites rentrer à la salle commune.

Orson sauta en bas du mur d'escalade. Il tendit les bras vers Woo-jin pour l'aider à descendre.