Cours 2 : Les Hurleurs Nocturnes

Cela faisait maintenant 4 jours que Felix était parti en mission. 4 Jours qu’elle n’avait pas de nouvelle. Elle savait que quand il partait il ne donnait que rarement signe de vie. Mais quand cela s’éternisait, elle s’inquiétait toujours. Elle savait que ce métier avait des risques, notamment la disparition pure et simple de son mari sans JAMAIS avoir la réelle certitude de son décès. Il était évident qu’elle serait dévastée par la mort de son mari, mais elle le serait encore plus de ne pas savoir. De devoir attendre, des jours, des mois, des années sans jamais savoir s’il était vivant ou mort. Et ça elle ne le supporterait pas. L’incertitude était quelque chose à laquelle Rosalee n’était pas coutumière. Ce n’était tout simplement pas dans son caractère.


Orson était venue la voir mardi pour lui demander comment elle allait et si Felix s’était absenté pour longtemps. Elle l’avait rassuré et cela lui avait, dans un sens, fait plaisir. La famille Wallace n’était pas du genre à abandonner un des leurs, même si, officiellement, celui-ci n’en faisait plus parti. Elle avait aussi eu la visite de Warren, son petit frère de cœur. Il l’avait emmené chez ses parents voir ses enfants. Gabriela et Henry se portaient comme un charme, les parents de Warren jouaient à merveille le rôle de grand parents. Elle avait passé une après-midi réconfortante là-bas et elle eut le cœur déchiré de devoir repartir sans ses amours. Il faudra d’ailleurs qu’elle en discute avec Felix à son retour. Elle voulait de nouveau ses enfants près d’elle.


Mais l’heure n’était pas à la nostalgie d’une famille unie. Il était 7 heures du matin et ses hurleurs nocturnes n’allaient pas se mettre en pot tout seul. Elle se leva donc et après une rapide douche, enfila un jeans, des chaussettes épaisses pour tenir ses bottes de jardinage et un gros chandail d’un marron passé. Puis elle se dirigea vers les cuisines pour attraper un café serré et de quoi grignoter. Elle transplana jusqu’à la serre et se mit au travail avant que les élèves n’arrivent. Elle réussit à mettre ses plantes en pot et à les disposer sur les tables avant que les élèves n’entrent dans la serre.

Je me suis réveiller tôt ce matin, mais plutôt de bonne humeur. Après une bonne douche je m'habille et me met en route pour les serres. Je suis plutôt à l'avance, j'ai envie de prendre mon temps. Arrivé à l'extérieur du domaine, je regarde et prend le temps d'admirer le paysage en sirotant un petit jus de fruit que je suis passé prendre à la hâte dans la grande salle. Je traverse le château et laisser libre cour à mes pensées. Je réfléchissais en même temps à ce que j'allais prévoir pour la soirée surprise après les cours avec la jolie Romane.

Le temps était à la réflexion, je me demandais toujours comment ça allait ce passer avec elle, elle avait quelque chose mais Quoi? En tout cas elle ne me laisse jamais indifférent quand elle est la, il faudrait que je lui en parle un des ces jours. Laissons le temps faire les choses et nous verrons en temps voulu.

En regardant autour de moi, je pouvais voir quelques élèves vadrouiller à droite à gauche, les beaux paysages du domaines. Jusqu'à mon arriver dans les serres ou Rosalee était déjà. Je m'approche d'elle et lui souris. Ma petite punition dans les serres m'avais permis de mieux apprécier sa compagnie.

J'aperçois dans des pots disposer sur les tables des petites plantes que je connais bien.Bonjour Rosalee, comment allez vous ce matin? Des Hurleurs nocturnes c'est bien ça?

Comparé à la nuit dernière , j'avais extrêmement bien dormi. Il faut dire que à veille je n'avais pas dormi du tout. J'avais philosopher avant de m'endormir sur une branche d'arbre et d'être réveillé par un duo de jolies fées. J'enfile donc un jeans noirs sur des basket bleues. Je passe un t-shirt orné d'un corbeau et prends ma besace pour quitter les lieux.

Avec tout ce sommeil mon appétit aussi s'était réveillé. J'avais donc dévalisé la grande salle. Enfin pas vraiment sinon je ne serais qu'un glouton... Dans tous les cas, c'est repu que je me dirige chemin faisant vers les serres pour le cours de botanique.

Quand j'arrive à la serre, Stanislas est déjà là, en grande discussion avec le professeur. Je les salue tous les deux. Je m'installe près des fenêtres pour regarder les lueurs du jour inondées les serres.

Tyler avait pris un copieux petit déjeuner avant de passer par la bibliothèque pour y déposer le livre de sortilèges qu'il avait emprunté et en choisir un nouveau. Il se dirigea ensuite vers les serres pour le cours de botanique.
En arrivant dans la salle, il salua Mme Turner qui était toujours là contrairement à son mari. Oserait-il poser la question qui le démangeait ? Peut-être à la fin du cours.
Il fit un signe de tête à Zack et ignora superbement le putois qui n'était qu'une source inépuisable d'ennuis. La rancune tenace vous dites ?

Il s'installa à une table vide et sortit son nouvel ouvrage sur les sortilèges informulés. Il voulait lire tout ce qu'il pouvait sur le sujet avant de s'entraîner à les pratiquer.

Ce mercredi matin, Sheeris se sentait de bonne humeur. Tout se passait bien avec Teddy. Il y a un an, vous lui auriez demandé ce qu'elle pensait du jeune australien, elle vous aurait dit qu'il était drôle et adorable, un ami de qualité. Mais jamais elle n'aurait pensé éprouver pour lui autre chose qu'un sentiment fraternel. Comme quoi, un rien peut changer la vision que l'on a des gens.

Habillée d'un fin pull rouge col bateau, d'une petite jupe noire et de collants opaques avec des bottines rouges, Sheeris affichait clairement les couleurs de sa maison. Ses longs cheveux roux étaient remontés en un chignon lâche sur sa nuque. Un léger maquillage pour souligner ses yeux et un gloss effet nude et la voilà prête à affronter son mercredi matin. Elle n'avait pas faim alors elle partit directement.

En arrivant en cours, elle salua le professeur et Zack. Puis elle se dirigea vers Tyler et lui déposa un bisou sur la joue. Elle était de bonne humeur. Elle jeta un œil sur sa lecture. Sortilèges informulés ? Tu t'avances dans tes cours ? lui demanda-t-elle en s'installant.