[CLOS]La Princesse et le Dyr

Jeudi matin, le réveil d'Alienor sonna à 9h00. Elle l'arrêta en tapant légèrement dessus. Alienor avait bien dormi. De jolis rêves avaient peuplé ses songes. Elle s'était réveillée tard, avait paressé au lit. Au point de sauter le petit déjeuner.  Elle daigna sortir de son lit à 9h30. Après une caresse à Saphir elle se dirigea vers la douche. 30 minutes plus tard, elle était fraîche et disposée. Elle avait opté pour un jeans slim taille basse de couleur bleu nuit, des bottes d'équitation montant jusqu'aux genoux, un débardeur de soie noire et un gilet cintré vert d'eau. Elle laissa ses cheveux libres, légèrement ondulés. Sur ses yeux, un léger trait noir, du mascara et sur ses lèvre un gloss légèrement brillant.

Elle descendit ensuite dans le salon des serpentards, un livre de botanique à la main. Elle voulait se renseigner sur les hurleurs nocturnes et  revoir les cours sur ces fameuses plaquettes. Dans la salle, personne. Elle regarda dehors et vit qu'il pleuvait. La pluie tapait le haut des fenêtres et le lac ondulait selon la force du vent. Elle sourit. Elle aimait le son du clapotis de l'eau. Et la douce lumière verte qui bordait la pièce. Elle s'installa sur un large canapé devant la cheminée de la salle. Un doux feu réchauffait la salle. Elle se plongea dans sa lecture.

Je me lève d'assez bonne humeur ce matin, fatigué certes mais mon expédition de cette nuit avait été très stimulante. Il pleut dehors. La poisse..., pensais-je en regardant les remous concentrés du lac par la fenêtre. Je pars à la douche et 20 minutes plus tard en ressors les cheveux tout ébouriffés, recoiffés à la hâte, je n'avais mis qu'un pantalon de jean gris anthracite, un t-shirt blanc et je me mis en route pour descendre au salon.

A première vue personne n'était là. C'est alors que je vis une chevelure blonde dépasser du canapé, ce qui attira mon attention. Je m'avance vers le canapé et vis cette jolie inconnue, je m'écroule sur le canapé les deux pieds en long presque collés à ses genoux. Elle lisait un livre de bota, je la regarde et lui dis alors :

Pourrais-tu te décaler un peu ? J'aimerais allonger mes jambes sur le canapé.

Alienor était plongée dans son livre de bota quand un grossier personnage sauta dans le canapé où elle était tranquillement assise, manquant renverser son livre. Elle fusilla le garçon des yeux. D'autant plus qu'elle venait de reconnaitre le serpentard qui avait fait des siennes en cours de botanique justement.

Alienor faillit rire au nez et à la barbe du grossier personnage quand il lui demanda de se pousser pour qu'il allonge ses jambes.

Si tu es si fatigué de ta matinée tu devrais retourner te coucher... Ou mieux prendre un autre canapé. Il y en a une dizaine dans cette salle où il ne semble n'y avoir que toi et moi... Je suis sûr que tu serais confortablement installé disons dans celui là.

Alienor montra du doigt le canapé situé à l'autre bout de la pièce et reporta son attention sur son livre.

Alienor ne semblait pas en mesure d'accéder à ma demande, elle pointait du doigt le canapé à l'autre bout de la salle et me dit avant de replonger dans son livre.

Si tu es si fatigué de ta matinée tu devrais retourner te coucher... Ou mieux prendre un autre canapé. Il y en a une dizaine dans cette salle où il ne semble n'y avoir que toi et moi... Je suis sûre que tu serais confortablement installé disons dans celui-là.

Non, non non j'étais bien sur ce canapé je ne bougeais pas. Bon ben je vais me mettre à mon aise, je passe alors une de mes jambes sous les siennes pour les lever et placer les miennes dessous.

Non ma chère je suis bien comme ça, et je n'ai pas l'intention de changer de canapé pour vos beaux yeux. Si cela ne vous gêne pas je vais fermer les yeux maintenant. Après cela j'appuie ma tête sur le dossier et ferme les yeux.

Elle ne manquait pas de culot la plante en pot... Ca devait être typique de la maison serpentard... Mais de la à mettre ses jambes sous celles d'Alienor... Et de s'endormir par dessus le marché... Comme si elle n'était qu'une vulgaire couverture.

Non ma chère je suis bien comme ça, et je n'ai pas l'intention de changer de canapé pour vos beaux yeux, si cela ne vous gêne pas je vais fermer les yeux maintenant. Au moins y'avait un mini compliment et de la politesse dans cette phrase...

Elle regarda Stan. Il s'était allongé sans aucune gène... Pourquoi en aurait elle? Elle se pencha et dézippa ses bottes. Elle se réinstalla sur le canapé. Elle s'assit sur les pieds indélicats du jeune homme et mit ses pieds sur son côté, ses genoux et ses jambes venaient toucher le dossier du canapé. Elle rouvrit son livre qu'elle posa sur ses genoux et recommença sa lecture sans plus se préoccuper du garçon qui dormait. Ce qui ne l'empêcha pas de le détailler derrière son livre.

Je m'endormais, j'avais fermé les yeux et commençais à somnoler. Tout à coup je sentis quelque chose se poser sur mes pieds, j'ouvris les yeux et te vis assis sur mes pieds, tes genoux et tes jambes sur le canapé. Plongée dans la lecture de ton livre.

Euhh ça va ? Tu te sens bien, allonge-toi sur moi tant que tu y es non ?

Je pris appui sur mon côté pour retirer mes pieds de sous toi, et en essayant de me retourner je cherchai à me défaire de ton emprise, mêlant rire et mouvement pour me débattre. Je te regardais dans les yeux, tu sembles avoir du répondant, ça me plaît, pas de rebondissement serait ennuyeux, mais ça peut s'avérer quelque peu amusant.

Ben tiens ... Monsieur Libriev était pas content? Alienor avait un grand sourire. Ainsi c'était elle la sans gène?

Eh vas y doucement. J'ai le fessier fragile. Et je te signale que c'est toi qui a mis tes jambes sous moi... Et franchement tu n'as pas l'air confortable donc je reste de mon côté du canapé.

Alienor rit car les pieds de Stan la chatouillaient. Il finit par se dégager et elle lui tira la langue. Comme il avait retiré des jambes, elle allongea les siennes.

Alienor riait, apparemment je la chatouillais. Elle me répondit lorsque je lui disais de s'allonger sur moi tant qu'elle y était.

Eh vas y doucement. J'ai le fessier fragile. Et je te signale que c'est toi qui a mis tes jambes sous moi... Et franchement tu n'as pas l'air confortable donc je reste de mon côté du canapé.

J'avais un léger sourire qui se dessinait sur mon visage, elle allongeait ses jambes dès lors que les miennes s'étaient retirées du canapé.

Elle prend ses aises la demoiselle, et moi j'ai même plus une place pour me mettre à l'aise. Bon ben je crois que je vais prendre les devants.

Je passe alors mes jambes au-dessus de celles d'Alienor, et m'allonge de nouveau, lui souriant en lui tirant la langue.

Alienor sourit et lui rend son tirage de langue.

Tu te moques de moi? C'est toi qui prends tes aises et plutôt bien! Regarde moi ça! Un vrai lézard au soleil du midi!

Alienor retire ses jambes de dessous Stanislas et les remet pliées contre le dossier du canapé. Elle le regarde l'oeil curieux. Elle chercha à en apprendre un peu plus sur lui.

Je t'ai pas vu beaucoup en cours et le peu que j'ai vu est pas très flatteur pour toi. Tu m'as pourtant l'air d'un gars... intelligent. Un peu teigneux et brutal dans tes mots mais plutôt réfléchi.

Elle posa un doigt sur sa tempe comme si elle réfléchissait sérieusement à la question.
T'es pas du coin. T'as un léger accent quand tu parles. J'arrive pas à définir si t'es du nord de l'île ou si tu es natif d'un autre pays. Pourquoi t'es à Poudlard? T'as un cursus particulier?

Moi un lézard étendu au soleil ? Oui ça me correspondait assez bien. Je rends son sourire à Alienor et me relève pour me poser en tailleur sur le canapé. J'étais face à elle.

Elle disait ne pas me voir beaucoup en cours et que ce qu'elle avait pu voir ne jouait pas en ma faveur. Néanmoins elle me pensait intelligent et réfléchi mais aussi brutal et teigneux.

Oui je ne suis pas trop bête ça va, je dirais même que je sais faire preuve d'intelligence quand je veux, ça dépend pourquoi et pour qui. Pour le reste on ne s'est pas vu beaucoup peut-être parce qu'on a jamais vraiment prêté attention l'un à l'autre. Il se peut par contre que j'ai été absent à un cours ou deux.

Puis plus sérieusement Alienor me pose quelques questions sur mes origines et mon cursus à Poudlard. Je pose mon coude sur le haut de la banquette du canapé et lui réponds.

Je suis britannique, je suis né à Londres. Mais j'ai fait mes études en Russie à Durmstrang. C'est pour cela que tu peux entendre un léger accent. Clairement je suis ici contraint et forcé, je suis déjà diplômé mais on m'a envoyé ici pour passer une année plus "simple" on va dire. Parlez-moi de vous ma chère. D'où venez-vous ?

Je regarde Alienor, j'étais impatient d'en savoir un peu plus sur cette douce vipère.

Alienor ferma son livre et se pencha pour le poser au sol près de ses bottes. Stanislas avait l'air de vouloir parler sérieusement. Il s'était même assis pour l'occasion. Alienor en profita pour étendre un peu ses jambes, touchant presque le jeune garçon.

Possible que je n'ai pas fait attention à toi. Les deux premiers jours ont été chargés en rebondissement. Et je ne connaissais personne à part Jo. Donc je t'avoue que je n'ai pas spécialement fait attention aux gens qui étaient derrière moi.

Ainsi il était Britannique. Alienor posa son coude sur le dossier du canapé et posa sa tête dans sa main. Elle écoutait attentivement Stanislas. Elle pianotait sa main libre sur sa cuisse. Russe donc par l'éducation. Il avait même fini ses années.

Pourrais tu me tutoyer s'il te plait? On est pas à une réception de mon père. Et tu es plus vieux que moi. Si on est amené à se fréquenter plus souvent j'aimerai que tu oublies l'étiquette ça me rappelle trop la maison. Donc en fait tu es ici parce que tu n'as pas 17 ans. Donc tu dois refaire une année complète. Tu ne pourras que renforcer tes points forts et améliorer tes points faibles... Comme la communication et l'assiduité en cours. Alienor avait un grand sourire. Elle taquinait le serpentard. Jeu dangereux? Peut être. Mais que pourrait il bien lui faire que ses frères ne lui avaient déjà fait?

Je suis Londonienne. J'y vis depuis que je suis née. Je n'ai jamais quitté l'Angleterre. A part pour venir à Poudlard. Autant dire que tout est exotique pour moi. Beaucoup de précepteurs particuliers et trois grands frères pour m'apprendre. Etant la petite dernière et la seule fille de la famille, j'ai été surprotégée par Père et mes frères. Mère a aussi tenu à faire de moi une jeune fille émérite et respectable, bien au fait de mon rang et des conventions sociales. Autant dire que j'ai vécu jusqu'à maintenant dans une cage en verre, coquette, chaleureuse, aimante mais une cage dorée quand même et que là c'est le paradis et la liberté totale. La voix d'Alienor avait pris des inflexions tristes et quelque peu désabusées dont elle ne prit pas conscience. Ses frères et ses parents lui manquaient mais pas sa cage.

Alors Stan dis moi... Quels professeurs as tu décidé de torturer de ta présence en cours ? A part la prof de Botanique bien sûr. Elle avait un petit sourire taquin sur les lèvres.

Aliénor avait l'air très attentive à mon histoire. Même si c'était pour la taquiner, elle tenait à ce que je la tutoie pour ne pas lui rappeler l'étiquette de princesse qui lui faisait penser à chez elle. Nous avons ensuite parlé de la raison pour laquelle j'étais à Poudlard, elle me donnait même des sortes de conseils sur ce que je pourrais faire ici, cela me mit un sourire au lèvres.

Oh tu sais, je n'ai pas forcément besoin des cours d'ici pour m'améliorer, je peux très bien faire ça tout seul. Et pour ce qui est de mon assiduité aux cours, il n'y a rien de ce que l'on fait ici que je n'ai déjà fait à Durmstrang.

Aliénor me taquinait, j'aimais assez ce petit jeu taquin auquel nous nous adonnions tout les deux, la petite vipère me paraissait plus intéressante que je ne voulais bien l'admettre. Puis elle me parla d'elle un peu plus sérieusement.  

Je pouvais sentir dans sa voix de la tristesse, ce style de vie lui manquait-il ? Ou simplement sa famille ? Je passe ma main sur sa jambe et lui souris en ajoutant.

Ça doit te manquer tout ça non ? Enfin je veux dire ta famille, ça doit être dur de vivre dans un cocon surprotégé comme ça ? Tu dois être dépaysée ici. Et dis-moi si je me trompe, mais tu éprouves de la tristesse quand tu en parles, ça doit te toucher plus que tu ne veuilles l'admettre.

Puis avec un sourire taquin, elle me demande la liste des profs que je souhaiterais persécuter.

Alors Stan dis moi... Quels professeurs as-tu décidé de torturer de ta présence en cours ? A part la prof de Botanique bien sûr.

Avec un grand sourire plein de malice, je passe une jambe au-dessus de celle d'Aliénor, histoire de continuer les taquineries pendant que nous parlions.

Je n'ai pas encore de liste de mes prochains profs à torturer mais cela ne saurait tarder. Avec la prof de Botanique, j'ai déjà fait fort mais nous avons discuté tout les deux et cela s'est arrangé. Promis si j'ai dans l'idée de torturer des profs je te ferai parvenir cette liste. Et toi dis-moi, quels sont tes cours et tes occupations principales dans le château ? Je lui souris car cette question était pour moi un moyen de savoir si je pourrais la solliciter à l'occasion, et qui sais apprendre à connaitre la vipère.

Stanislas était le genre de garçon à être sûr de lui, de ses capacités et de son savoir. Il avait l'air de ne pas vouloir s'en laisser compter. Mais Alienor était persuadée que Stanislas se trompait. Personne ne peut s'en sortir seul. Elle devait avoir dit quelque chose ou avoir eu une expression car elle crut déceler dans le geste que Stanislas fit envers elle du réconfort.

Ma famille me manque oui. Mes frères mais surtout Georges. Oui je suis un peu dépaysée. Mais ce n'est pas plus mal. A 16 ans je ne pouvais pas rester dans les jupes de Mère plus longtemps. Tu imagines je suis sûre que si j'étais restée là bas, elle m'aurait déjà trouvé un mari "comme il faut".

Stanislas reprit ses aises. Alienor ne dit rien. Ca allait. Il n'était pas envahissant et elle pouvait bouger comme elle le voulait. Au pire elle hurlerait un coup s'il était trop incommodant. Mais elle en doutait.

Mes cours? J'ai pris Potion, Défenses contre les forces du mal, Métamorphose, Soins aux créatures magiques et Botanique. Autant dire que je n'ai plus de cours avant le vol de vendredi. Je n'ai pas encore d'occupation extra scolaire. Je ne me suis pas encore penchée sur la question. Je veux d'abord voir comment j'aménage mon emploi du temps. C'est la première fois que j'ai autant de temps libre donc il faut que je fasse attention. Et toi? Tes cours et occupations?

Alienor m'expliquait le manque de sa famille, surtout son frère Georges, un sentiment d'indépendance semblait l'animer. C'était respectable, n'ayant plus d'affinité avec mes parents, je ne pouvais pas vraiment comprendre ce manque.

Ainsi elle avait les mêmes cours que moi à la différence que moi j'avais sortilège en plus. Elle avait du temps libre jusqu'au vendredi soir. Elle n'avait pas encore d'occupation extra scolaire pour le moment. Elle me demandait ce qu'étaient les miennes.

Mes occupations, disons que je me balade beaucoup dans le château, et que je profite de chaque occasion que je peux avoir de m'amuser et d'en profiter, et il y a des moments comme celui-là où je me retrouve en charmante compagnie. C'est plaisant. Pour ce qui est des cours j'ai les mêmes que toi à part que j'ai Sortilèges en plus.

Je me rapproche d'Alienor et bascule en position assise, je prends ses jambes et les places sur les miennes. Je la regarde dans les yeux et lui demande alors.

Si jamais l'envie t'en prenait, je serais ravi que l'on sorte du château et on pourrait se balader ou partager un petit buffet lors d'un pique-nique, qu'en dis-tu ?

Alienor sourit à Stanislas. Elle avait à peu près les mêmes cours que lui. Il changea alors de position. Il s'approcha d'elle et s'installa correctement sur le canapé. Il lui attrapa les jambes et les positionna en travers des siennes.

Alienor regarda Stanislas dans les yeux. Il les avait aussi bleus que les siens. Soudain, elle se sentit légèrement embarrassée. Pas par le comportement de Stanislas ni par sa proposition qui se résumait à une balade ou un repas. Mais par le fait qu'elle ne se sentait pas du tout outragée. Elle aurait même pu prendre goût à de tels badinages. Alors elle réagit autrement. Elle retira ses jambes, remit ses pieds dans ses bottes et referma celles ci.

Je ne dirais pas non à une balade ou à un pique nique mais comme tu peux le remarquer, le temps n'est ni à l'un ni à l'autre. Alienor lui fit un clin d'oeil et se leva en frottant son pantalon. Si tu le permets, je vais maintenant aller déjeuner. Oh et ne te sent pas obligé de m'accompagner. Tu m'as l'air encore fatigué. Alienor fit un grand sourire à Stanislas et rassembla ses affaires.

Alienor retira ses jambes de dessous les miennes, avait-elle était offensée, offusquée ? Apparemment non puisqu'elle me souriait, je l'écoutais et la regardais remettre ses pieds dans ses bottes.

Je ne dirais pas non à une balade ou à un pique nique mais comme tu peux le remarquer, le temps n'est ni à l'un ni à l'autre.

C'est vrai que le temps n'était pas avec nous aujourd'hui, les remous du lac que je pouvais apercevoir par la fenêtre en était la preuve, mais je retenais le fait qu'elle n'était pas contre mon idée.

Oui je te l'accorde, mais nous trouverons bien un petit moment pour nous retrouver.

Je lui fais un petit clin d'oeil et me lève du fauteuil à mon tour.

Si tu le permets, je vais maintenant aller déjeuner. Oh et ne te sent pas obligé de m'accompagner. Tu m'as l'air encore fatigué.

Je souris à Alienor qui me rendit ce sourire aussitôt, je voyais le petit côté taquin de sa petite phrase. Je m'approche alors d'elle et la prends dans mes bras en lui déposant un bisou au creux de son cou.

Il est vrai que la nuit a été courte, je pense que je vais rester sur ce canapé et m'assoupir un moment, mais ne crois pas t'en tirer à si bon compte. Nous finirons cette discussion incessamment sous peu ma douce.

Je retourne ensuite et m'allonge sur le canapé pour essayer de terminer ma nuit qui avait était mouvementée et de courte durée.