[Fini]Première journée à Poudlard (RPG libre)

Orson ne savait pas quoi faire de sa journée... Il savait qu'il était arrivé à Poudlard dans les premiers élèves. Les cours ne commenceraient pas de suite car c'était la réouverture de l'école après des années de travaux. Ne connaissant personne, il décida que sortir pour s'aérer l'esprit était une option tout à fait envisageable. Mais où aller? Il ne connaissait pas les lieux... A vrai dire, son école et ses amis lui manquaient cruellement dans cette nouvelle vie... Même ses frères et soeurs qui avaient le don de l'agacer lui manquaient.

Il décida qu'avant tout il devait poser sa valise. Il fila donc au dortoir des Serdaigles déposer ses affaires. Il se perdit deux trois fois dans les couloirs dont les escaliers n'arrêtaient pas de bouger. Mais il finit par arriver à la tour des Serdaigles. A que c'était haut.... Il posa ses affaires sur un des lits vides près de la fenêtre. Quelle vue ! Orson voyait tout le parc de cette fenêtre gigantesque et se dit que finalement cette maison serait pas mal.

Il ouvrit sa valise et récupéra son jogging, composé d'un pantalon noir avec des bandes bleues sur les cotés et d'un t-shirt blanc. Il avait enfin décidé de ce qu'il allait faire. Courir! Il l'enfila, mit une bouteille et une serviette dans son sac à dos et descendit les escaliers quatre à quatre pour s'échauffer... Il perdit un bon dix minutes dans les couloirs pour trouver la sortie (il faudra vraiment penser à faire un plan plus tard...) et dix autres dans la cours pour s'orienter dans la bonne direction (il avait atterri dans le cul de sac qu'étaient les serres et avaient fait demi tour pour enfin trouver le parc).

Arrivé dans le parc, il fut époustouflé par toute cette végétation et surtout par l'arrière pays magnifique enveloppé de brume comme un mystère. Il se mit à courir et perdit la notion du temps. Il finit par s'arrêter près d'un arbre. Il s'y adossa pour reprendre son souffle. Il sortit serviette et bouteille. Il s'essuya le visage et les bras, but une bonne rasade et se vida la moitié de la bouteille sur la tête. Ah que cela faisait du bien.

Après de nombreux mois d'attente, Euphémia était enfin partie de chez elle. Dès qu'on lui avait dit que Poudlard ouvrait de nouveau ses portes, elle avait écrit une lettre qu'elle avait envoyé dans l'heure! Lorsque la réponse arriva, elle était terrorisée : si on lui refusait l'entrée dans la célèbre école de magie, elle serait tellement déçue... mais si on l'acceptait, la joie se mêlerait à la crainte... Elle n'avait jamais vraiment côtoyé d'autres sorciers, surtout de son âge. Et elle n'était jamais sortie de son royaume... Elle avait ouvert la lettre et n'en croyait pas ses yeux : elle irait à Poudlard!

Une fabuleuse aventure s'ouvre à moi!

Une liste de fournitures accompagnait la lettre. Mais où trouver tout cela? Elle demanda à son tuteur qui lui répondit qu'il s'occuperait de tout. Elle avait alors décidé que non, elle ne voulait pas que quelqu'un s'occupe de cela à sa place. Le lendemain, son professeur lui apprit qu'elle partirait une semaine plus tôt, avec lui, afin qu'elle fasse ses achats magiques à Londres, et qu'elle apprenne à se servir de sa nouvelle baguette. Folle de joie, l'attente fût longue mais Euphémia partit enfin. Elle fût émerveillée par le Chemin de Traverse, et plus encore quand elle fût choisie par sa baguette, un morceau de saule pleureur de 35cm renfermant une plume d'Ethonan, un magnifique cheval ailé. Durant les quelques jours qu'il restait avant la rentrée, Euphémia avait apprit deux-trois sorts basiques afin de se familiariser avec sa baguette. Elle avait appris d'autres sorts dans les livres, mais n'avait pas encore essayé de les lancer.

Lors de son arrivée, elle avait enfilé un vieux chapeau sur sa tête, le Choixpeau magique, qui l'avait répartie à Serdaigle. Euphémia était ravie! Elle avait hâte de découvrir sa nouvelle demeure. Elle monta dans la tour de Serdaigle, rangea ses affaires dans la malle au pied du lit qu'elle avait choisi, près de la fenêtre et contempla le paysage. Tout cela était magnifique! Son regard fût alors attiré par une forme qui se déplaçait dans le parc : quelqu'un courait. Comme les cours ne commençaient pas tout de suite, c'est vrai que l'idée était bonne de profiter du grand air de Poudlard. Euphémia descendit alors de la tour et se dirigea dehors. Elle se promena un instant jusqu'à ce qu'elle vit un garçon adossé à un arbre. Vu sa tenue, il venait de faire un footing. Peut-être était-ce la personne qu'elle avait vu courir de la tour... Hésitant un peu à entamer la conversation avec un parfait inconnu, Euphémia allait faire demi-tour, et laisser le garçon se reposer, mais elle se dit qu'elle était là pour faire de nouvelles rencontres. Elle respira un grand coup et marcha vers l'arbre.

"Bonjour! Le temps est magnifique aujourd'hui, n'est-ce pas?"

Poudlard ! La très célèbre école de magie ! Enfin, célèbre pour chaque sorcier et sorcière anglais. Lorsque son père déposa Liz à la gare pour prendre le Poudlard Express, l'adolescente était nerveuse, excitée, au bord de la nausée, trépignant d'impatiente, les mains moites, mais surtout un grand sourire illuminait son visage. Gary, son corbeau ébène, était perché sur son chariot où se trouvait sa valise. Il avait un air blasé ou dépité. Liz ne saurait le dire.
Mais elle n'était pas la seule à être nerveuse, son père avait la mâchoire serrée et les mains dans les poches. C'était la première fois qu'ils allaient être séparés pour une aussi longue période de temps. Mais il savait qu'il fallait qu'elle parte. La scolarité, c'était important. Et Liz lui avait fait plus de trois l'historique des équipes de Quidditch de Poudlard, et de ses membres qui avaient fini professionnels. L'ado avait hâte de mettre les pieds sur le terrain !
Après un dernier instant dans les bras de son père, après quelques mots murmurés dans son oreille, Liz monta dans le train qui allait l'emmener vers son futur.

Le château et son enceinte étaient tels que la jeune femme l'avait imaginé, et même mieux encore ! Les yeux émerveillés et bien ouverts, elle fit ses premiers pas boiteux sur le pavé ancestral de ce lieu historique. Le Choixpeau fit d'elle une Poufsouffle. Liz était ravie. Elle aurait été contente dans n'importe quelle maison, car chacune avait ses avantages. Elle tiqua néanmoins quand on la mena à la salle commune. Elle se situait dans les sous-sols. Liz qui rêvait de ciel et d'air pur, c'était un peu mal barré pour regarder par la fenêtre et voir le terrain de Quidditch. On ne peut pas tout avoir dans la vie, se raisonna-t-elle.
A peine installée, elle sortit de sa valise son balai et comme la rentrée n'avait pas encore véritablement sonnée, Liz se précipita dehors. Le temps était parfait ! Idéal pour un petit vol de reconnaissance. Elle enfourcha sa bécane avec aisance, malgré son genou et s'élança dans les airs.

Liz se retenait fortement de ne pas hurler sa joie. C'était tellement magnifique ! Elle se laissa aller à virevolter dans tous les sens, portée par le vent. On aurait pu penser qu'elle irait directement voir le terrain de Quidditch, mais la jeune femme aimait aussi savourer l'instant présent, et garder le meilleur pour la fin. Elle volait donc au-dessus du parc et admirait les alentours, les yeux remplis d'étoiles. Elle était tellement prise dans sa rêverie qu'elle ne fit pas attention à son altitude et au fait qu'elle volait dangereusement bas. Et ce qui devait arriver, arriva.

Liz se planta dans le feuillage d'un arbre. Les branches et les feuilles lui fouettèrent le visage et les bras. Elle perdit le contrôle et tomba de son balai en hurlant.

La dernière chose que sa conscience enregistra avant l'éternel trou noir qu'une chute provoquait, était la présence d'un garçon en dessous d'elle.

Orson commençait à peine à se remettre de sa course. Il vit du coin de l'oeil un individu s'avancer vers lui. Il décida que le plus important était de récupérer entièrement. Il vit l'individu qui s'approchait de lui. Il s'aperçut que c'était une fille. Elle semblait hésitante, il décida de ne pas bouger de peur de l'effrayer plus que ce qu'elle n'était déjà. Elle finit par faire demi-tour. Ce n'était donc pas maintenant qu'il s'offrirait une conversation. Puis soudain, elle sembla changer d'avis. Elle lui adressa la parole. Il lui sourit.

Bonjour. Oui un temps idéal pour courir. Toi aussi tu viens d'arriver?

Il n'eut pas le temps de faire la conversation. Un bruit violent se fit entendre. Un hurlement se fit entendre. Il leva les yeux et vit les branches qui bougeaient et se cassaient au contact d'un ou d'une élève. Il tendit les bras et réceptionna la demoiselle. Le balais vint s'écraser quelques centimètre plus loin. Le choc le fit tomber sur ses fesses mais il tenait toujours fermement la demoiselle.

Eh!!! Ça va??

Orson ne savait trop quoi faire. La jeune fille, puisque c'en était une, avait les bras égratignés. Il tourna son regard vers la jeune fille avec qui il discutait une minute avant. Il n'avait jamais réceptionné quelqu'un qui tombait d'un balais volant...

Ca y est! Euphémia avait engagé la conversation sans bafouiller! Le garçon se retourna et elle pu l'observer tandis qu'il lui rendait son bonjour. Elle put remarquer le blason des Serdaigle accroché à son jogging lorsque qu'une fille tomba de l'arbre. Le garçon la rattrapa à temps pour qu'elle se fasse le moins de mal possible. Un balai tomba non loin de là.

*Oulà là là! Ça doit faire mal! Le vol en balai a l'air dangereux. J'ai intérêt à en faire le moins possible vu comment je suis maladroite*

Euphémia s'approcha en vitesse des deux jeunes gens et s'accroupit près d'eux, l'air inquiète. La fille s'était peut-être gravement blessée en tombant, les branches ayant pu lui faire grand mal.

Le garçon tourna le regard vers Euphémia, d'un air un peu déboussolé. Elle lui sourit.

"Jolis réflexes! C'était une très belle réception!"

Tandis que la fille tombée du ciel reprenait ses esprits, Euphémia fouilla dans le petit sac qu'elle avait emmené avec elle. Elle sortit des petits ronds de cotons, une petite bouteille de spray désinfectant et des pansements. Avant toute question de la part de ses nouvelles connaissances, et elle s'expliqua :

"Je suis assez maladroite, alors j'essaie d'avoir toujours de quoi me soigner sur moi..."

Liz reprit conscience dans les bras d'un garçon. Pendant une seconde, elle se demandait si elle n'était pas en train de rêver. Après tout, ça tenait du rêve ce genre de situation. Comme si elle pouvait chuter de son balai – parce qu'elle était rentrée droit dans un arbre – et tomber comme ça dans les bras d'un garçon fort et séduisant. Wow ! Il était vraiment beau gosse. Liz voulut lui toucher le visage. Elle leva son bras et :

« Aïe ! » hissa-t-elle de douleur.

Cela signifiait une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise : elle était vraiment tombée de balai. La honte. La bonne : ce beau gosse existait vraiment. Et Liz vira rouge-pivoine. Elle venait de réaliser qu'il la tenait dans ses bras, à moitié sur ses genoux. Les pieds de Liz touchaient terre donc il devait avoir le cul par terre. Distraite une seconde à l'idée de ce derrière, elle ne répondit pas de suite à la question de son sauveteur. De sa voix grave et un peu enrouée, il lui demandait si ça allait.

« Un peu mal partout... »

Liz commença à inspecter ses blessures. Elle avait pas mal de petites coupures sur les bras et très probablement sur les jambes. Elle pariait aussi qu'elle serait couverte de bleus à la fin de la journée.

Puis la voix d'une fille la fit relever le nez. On aurait dit une infirmerie ambulante lorsque Liz la vit déballer tout son outillage médical. Le moins que l'on pouvait dire c'est que ça allait servir.

« Ah ! Bah merci. » puis la poufsouffle se tourna vers le garçon qui la tenait toujours. « Et Merci. Pour... » Elle montra d'un geste de la main leur position. « ça. De m'avoir rattrapée. »

Elle était toujours rouge de visage. Liz sentait la chaleur sur ses joues. Au moins, la glace était brisée. Bien qu'elle n'avait jamais eu de mal à s'intégrer dans un groupe. Là son entrée avait été fracassante.

Orson sourit à. .. tiens c'est vrai qu'ils n'avaient pas eu le temps de se présenter... donc il sourit à  l'infirmière en herbes. Il fut soulagé quand la jeune fille évanouie se réveilla. Mais apparement elle s'était légèrement fait mal. Orson la tient donc avec un peu plus de douceur sans pour autant relâcher sa prise. Il ne s'agirait pas qu'elle se blesse plus en bougeant trop vite. Il se tourna vers la jeune infirmière.

Merci. J'ai l'habitude de réceptionner avec le baseball. Même si il est vrai qu'elle est plus imposante qu'une balle de baseball. sur il avec un léger rire. Il était soulagé que finalement il n'y ait rien de grave. Dis moi tu as l'habitude de te blesser souvent?

La demoiselle reprenait ses esprits... Apparemment elle avait mal un peu partout mais c'était normal. Vu la chute qu'elle venait de faire elle allait sûrement se retrouver avec des bleus. Il tourna la tête pour voir le balais qui ne semblait rien avoir mais en même temps il n'avait aucune idée du fonctionnement d'un balais vu qu'il n'en avait jamais fait. Il fut tiré de son analyse par la voix de la jeune fille dans des bras.

Pas de quoi. La prochaine fois préviens que tu vas t'écraser comme ça je ne me retrouverais pas sur les fesses. Et il fut pris d'un Fou rire.Et bien que de rebondissements pour une première journée en terrain inconnu... Il regarda alternativement les deux jeunes filles. Sinon bonjour mesdemoiselles je m'appelle Orson Wallace. Je suis arrivé ce matin et j'appartiens à  Serdaigle.

Tandis qu'Euphémia imprégnait un coton de désinfectant, le garçon se présenta. Il était vrai qu'avec tout ça, ils n'avaient pas pu continuer leur conversation. Elle n'avait même pas eu le temps de lui répondre que, oui, elle se blessait assez souvent. En même temps, elle aimait essayer toute chose artistique, ce que sa maladresse ralentissait souvent.

"Je m'appelle Euphémia li Britannia et j'appartiens également à la maison Serdaigle. Ravie de vous rencontrer."

Euphémia tandis ensuite le coton à la blessée avec un grand sourire.

"Voulez-vous le faire vous-même ou souhaitez-vous que je le fasse tandis que Mister Wallace continue à vous tenir? Vous avez peut-être une fracture, alors il vaut mieux faire très attention. C'était une belle chute, vous savez?"

La jeune fille avait également le visage rouge. La chute était sans doute plus grave qu'il n'y paraissait. Euphémia regretta de ne pas avoir sur elle de l'eau fraîche. Elle aurait pu lui appliquer un linge mouillé sur le visage pour la rafraîchir...
Mais le plus important était d'abord de désinfecter les plaies...

« Hé ! J'ai pas l'habitude de m'écraser. Je suis une excellente voleuse ! » s'offusqua-t-elle.

Puis elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire.

« … Non, c'pas ce que je voulais dire. Je veux dire que je maîtrise parfaitement le vol en balai. Mais j'ai été distraite par la vue. C'est tellement beau vu de là-haut. »

Et ces deux compères se présentèrent.

« Moi c'est Liz. J'suis à Poufsouffle. » dit-elle avec un sourire retrouvé. Elle commençait à se détendre. La jeune fille qui s'appelait Euphémia – ses parents devaient avoir un drôle de sens de l'humour – lui tendit du coton pour ses blessures. Liz le saisit en la remerciant.

« Mister Wallace ? » Liz tourna sa tête vers le jeune homme, toute étonnée. « Vous êtes prof ? »

Alors là, ça serait le pompom. Les cours n'avaient pas commencés qu'elle se faisait déjà remarquer. Et si ça se trouvait, elle allait se voir punir et ne plus pouvoir voler sur son balai. Ca serait une catastrophe ! Pour le coup, Liz perdit de ses couleurs et virait livide.

Orson souriait finalement Poudlard était pleine de surprise ... mais surtout il y avait des élèves aussi fou que lui....

Non je ne suis pas un professeur. J'ai l'air si vieux que ça?  Je n'ai que quinze ans vous savez.... Alors ça m'arrangerait qu'on laisse tomber le vouvoiement....

Orson passa sa main dans ses cheveux... Là il ne savait plus trop quoi faire. Il souleva la jeune fille et la déposa dans l'herbe avec beaucoup de précaution. Elle ne pesait pas bien lourd mais il commençait à avoir des fourmis dans les jambes.

Il se redressa et s'étira les jambes par un exercice d'assouplissement. Puis le dos. Le choc avait été rude pour des lombaires et il devait s'étirer si il ne voulait pas être courbaturé demain.  

Il se tourna vers Euphemia. Je peux t'appeler par ton prénom? Je trouve le vouvoiement un peu trop formel... Pareil pour toi dit-il en se tournant vers la demoiselle tombée du ciel.

Vous pouvez m'appeler Orson . dit il en souriant.

Orson avait à présent reposé la jeune fille dans l'herbe. Par automatisme, elle avait vouvoyé ses camarades. C'est une habitude qu'elle avait prise pour éviter les incidents diplomatiques avec les autres pays.

"Va pour Orson alors! Désolée, quand je ne connais pas, je préfères le vouvoiement..."

Euphémia rougit un peu de sa bêtise. Les élèves se tutoyaient entre eux, cela aurait dû être évident... Elle devait leur paraître ridicule...

Se retournant vers Liz, elle changea de conversation.

"Sinon, tu n'as rien de cassé? Tu veux qu'on t'emmène à l'infirmerie?"

Liz soupira de soulagement. Le garçon était bien un élève comme elle. Là voilà rassurée.

« Nan, c'pas que tu as l'air vieux. Pas du tout. C'est juste que comme elle a commencé à te vouvoyer, ça m'a fait bizarre. »

Il la déposa soigneusement dans l'herbe puis il se leva pour s'étirer.

« Désolée ! »

Puis Euphémia s'excusa et s'inquiéta de sa santé.

« Non non, tout va bien. » Liz s'inspecta les bras « Juste des coupures. Heureusement que je suis une sorcière. On est bien plus solide que les moldues. Ca va piquer pendant un moment, c'est tout. »

Elle leur souria pour les rassurer, avant de se lever. Ce mouvement fut beaucoup moins preste et agile qu'Orson, et ces deux nouveaux camarades put voir qu'elle n'avait pas plié sa jambe droite. Mais Liz avait sa propre technique et utilisait toute sa force dans sa cuisse gauche. Parfois, elle en plaisantait avec ses amies. Elle disait qu'elle devait avoir une cuisse plus grosse que l'autre. Mais apparemment, cela ne se voyait pas.
Liz s'épousta les vêtements puis commenca à se tâtonner. Quelque chose clochait. Ou plutôt manquait à l'appel.
Elle vit son balai un peu plus loin dans l'herbe, mais ce n'était pas ça le problème.

« … Ma baguette. J'ai paumé ma baguette ! » s'écria-t-elle.

Orson était rassuré. Il avait beaucoup de mal avec les formules de politesse avec des personnes de son âge. Il n'était pas vraiment de la haute société car ses parents n'étaient pas non plus très riches. Donc il n'avait jamais eu à fréquenter les hautes sphères américaines même si ses parents étaient souvent invités.

Orson remarqua que Liz avait un soucis à la jambe mais il ne releva pas. Elle n'avait pas parlé de s'être fait mal à cet endroit donc cela devait être antérieur à la situation ou même de naissance.

Leur tournant le dos , Orson se dirigea vers le balai. Il l'inspecta. Même si il n'y connaissait rien, il pouvait quand même remarquer si un balai était cassé ou pas. Il prit le balai en main et le manipula avec précaution vu ce qui était arrivé à Liz. Il lui semblait que le balai était intact. Au moment où il se décidait à retourner vers les filles, Lié hurla qu'elle n'avait plus sa baguette. Il se dirigea donc vers elle.

Calme toi Liz. Elle ne doit pas être bien loin. Il lui tendit son balai. Il me semble que ton balai est entier. Peut être juste un coup sur la tête du manche. Bon si tu as perdu ta baguette pas loin d'ici on peut peut-être tenter une formule simple et si ça ne marche pas je grimperais dans l'arbre pour vérifier qu'elle n'est pas coincée dans les branches et dernière option on fera le chemin en sens inverse de ton parcours.

Orson avait déjà 3ans de magie derrière lui donc un sort simple comme accio était très largement à sa portée. Le seul problème était qu'il n'avait aucun idée de la forme de la baguette de Liz et il ne prêterait pas la sienne. Il sortit sa baguette de chêne noir ciselé à sa base. D'une trentaine de centimètre , elle contenait un crin de licorne ce qu'il faisait qu'elle était assez capricieuse si la demande n'était pas clairement formulée. Il se mit donc en position et appela la baguette.

Accio baguette de Liz

ORSON a lancé le sort ACCIO baguette de Liz

Le membre 'Coup du Sort' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

<hr>'Réussite du sort' : 5

Le sort est réussi

« Mais je suis calme ! » s'exclama Liz alors qu'elle remettait la main sur son nimbus 2001. La demoiselle avait horreur qu'on lui dise de se calmer. Il n'y avait rien de plus énervant que ces mots-là. Une rapide inspection l'informa que sa plus importante possession allait bien. Liz posa son pied gauche sur l'étrier et monta sur son balai, à la verticale. Sa jambre droite flottait dans le vide, alors qu'elle se tenait droite. Elle flotait à 5cm au dessus du sol. Sa main gauche reposant sur le pommeau, Liz regarda Orson jeter un sort d'accio. La magie opéra et les feuilles de l'arbre s'agitèrent. Soudain, sa baguette vola en dehors du feuillage et vint se poser dans la main du garçon. C'était une baguette flexible de 33 centimètres en bois de châtaignier, avec en son cœur un nerf de dragon. Il la lui rendit.

« Merci. »

Liz replaca sa baguette dans son étui, accroché à sa ceinture.

« Ca m'apprendra à admirer le paysage au lieu de me concentrer sur ma trajectoire. J'allais au terrain de Quidditch. Ca vous dit de m'accompagner ? C'est à deux pas d'ici à... vol d'oiseau. »

L'adolescente se rendit compte qu'elle était la seule équipée d'un balai volant.

« Mais on peut y aller doucement ? Sauf si vous avez quelque chose de prévu. C'pas grave sinon. »

Une fois Liz remis d'aplomb, elle s'était relevée sans encombre. Elle disait vrai et n'était pas gravement blessée.
Euphémia soupira de soulagement avant de sursauter au cri de la jeune Poufsouffle qui venait de se rendre compte qu'elle avait perdu sa baguette.

*Que faire? Cela va être long de la chercher cette baguette... Mais bon, courage, il faut l'aider!*

Euphémia se leva, bien décidée à fouiller tout le parc pour retrouver la baguette de sa nouvelle connaissance. Mais elle n'eût que le temps de jeter un coup d'oeil aux alentour avant qu'Orson lance un sort pour ramener la baguette à sa propriétaire.

*Mais oui! Nous sommes des sorciers, dans une école de magie. Autant s'en servir puisque tout le monde est comme nous!*

Impressionnée par l'adresse d'Orson avec sa baguette magique, Euphémia l'était tout autant par l'adresse de Liz sur son balai. Elle avait un peu appris mais ne se sentait pas encore à l'aise...

"Pour moi, ce sera à pied. Je n'ai pas de balai à moi. Je ne suis pas encore totalement à l'aise dans les airs... Mais je veux bien aller jusqu'au terrain avec vous, cela nous permettra de visiter ensemble le reste du parc."

Contre toute attente, Orson réussit son sort. Il n'était pas peu fier de lui que ce coup là. La baguette arriva droit dans ses mains. Il la tendit à Liz. Celle ci proposa d'aller voir le terrain de quidditch. Il ne savait pas trop ce qu'était le quidditch. ..

Pourquoi pas.Je ne sais pas trop ce que c'est le Quidditch mais apparemment cela nécessite un balais volant....

Puis ils se mirent en route. Orson et Euphemia à pied et Liz au ralentit sur son balais.

Liz allait répondre à Euphémia que ce n'était pas grave si elle ne se sentait pas à l'aise sur un balai. Ils pouvaient toujours trouver une solution pour qu'elle participe. Quand Orson lâcha La Bombe.

"Keuuuuwah ?!"

Elle le regarda comme si des araignées lui sortaient des narines.

"T' sais pas c'que c'est le Quidditch ??" Liz faillit en tomber de son balai. "Oh mon gars ! J'vais devoir refaire ta culture. Crois-moi, ça va changer ta vie !"

D'un signe de la main, suivit d'un "Suivez-moi !", le trio se mirent en route pour le terrain de Quidditch.