Un peu de détente! (Warren et Sammychou)

Lun 24 Juil - 11:39

Après quelques heures de réflexion, Anabella se dit qu'il serait bien d'aller éclaircir les zones d'ombres dans son histoire avec Sam. Après tout, elle aurait peut-être les réponses aux questions qu'elle attendait depuis la dernière fois où le chasseur était partit un peu comme un voleur. Il fallait surtout trouver un prétexte afin de l'aborder. Soudain l'éclair de génie ! Elle n'avait plus de livres à lire et il était donc tout naturel qu'elle se rende à la bibliothèque afin d'en choisir un autre voire plusieurs selon le bon vouloir du beau chasseur. Elle ferma la porte de ses appartements, emprunta les escaliers qui n'en faisaient qu'à leur tête et se rendit à la bibliothèque. Elle aperçu Sam au loin, semblant occupé avec des manuscrit. Elle préféra ne pas le déranger et en profita pour arpenter les rangées de livres. Trop absorbée par les premières pages d'un livre, elle fit un pas en arrière et percuta quelqu'un. Confuse, elle s'excusa avant de lever la tête et de découvrir qu'il s'agissait de Warren. Ses croisèrent son regard et elle avait du mal à s'en échapper. Il fallait bien reconnaître que Warren avait un très beau regard.

je suis vraiment désolée Warren ! Il faut toujours que ma maladresse ressurgisse. Je ne vous ai pas fais mal au moins ?

La jeune femme ne savait plus vraiment où se mettre. Elle était maladroite et ce n'était un secret pour personne. Elle rougit légèrement en sentant le regard de Warren sur elle. Elle n'osait pas le regarder, de peur de craquer et d'être encore plus perturbée côté sentiments. Elle attendit la réponse de Warren tout en gardant le regard baissé.

HJ: Se faire draguer par @"Warren Dietrich" est juste un super délire et si en plus, on peut rendre @"Sam Winchester" jaloux, alors c'est le rêve! xd

Jeu 3 Aoû - 23:30

Il était assez tôt quand Warren avait émergé de son bureau après avoir laissé un mot sur la table basse indiquant où se trouvait son appartement. La nuit avait été courte mais très intéressante. Il se dirigea, quelque peu débraillé vers son appartement, une bonne douche, de nouveaux vêtements et un bon café et il n'y paraîtra plus. Une heure plus tard , douché et rasé de prêt, il enfila un jean moulant noir, d'une chemise vert viride et de chaussures de ville en cuir, sans oublier sa cape de sorcier. Un café latte plus tard, le voilà se dirigeant vert la bibliothèque.

Mais pourquoi le directeur aurait il eu besoin de se rendre à la bibliothèque? N'oublions pas qu'il est aussi le professeur de potion. Il voulait s'assurer que les élèves allaient avoir accès facilement aux informations qu'ils allaient leur falloir pendant ses cours. La bibliothèque avait été plus épargnée que la plupart des autres pièces même si elle n'en était pas sortie indemne.

Les escaliers avaient été sympa avec lui et ne lui avaient pas fait de mauvais tours. De ce fait , il arriva assez vite à destination. En poussant la porte plus que centenaire de la bibliothèque, Warren se prit en pleine figure l'odeur des vieux livres, de l'encre ancienne et nouvelle entremêlées, ce qui le renvoya à son passé d'étudiant. Il parcourut rapidement les lieux. Quelques élèves étaient déjà en pleine recherche. Au loin , il vit Sam et lui fit un signe de tête car celui ci semblait occupé.

Il se dirigea vers le rayon des potions, il se perdit un temps dans les innombrables ouvrages. Après avoir vérifié les livres de première année qui lui semblèrent corrects, il commença la lecture d'un livre de potion : Guide pratique de phytomageia . Perdu dans sa lecture, il resta planté là au milieu de l'allée sans faire attention au monde qui l'entourait.

Il fut tiré de sa lecture par Anabella qui lui était rentrée dedans. Elle se confondit en excuses et rougissait au fur et à mesure qu'elle s’emmêlait. Warren se contenta de la regarder intensément.

* C'est trop mignon.* se dit-il *On dirait une jeune fille en fleur.*

Il lui répondit d'un sourire .

Ne vous en faites pas , Bella... Je peux vous appeler Bella? Vous n'êtes pas blessée au moins? Je suis impardonnable. Resté ainsi planté là , plongé dans ma lecture , cela ne pouvait qu'entraîner un accident. Même si j'avoue qu'être bousculé par une créature aussi charmante que vous est un plaisir.

Ven 4 Aoû - 16:55

Samuel était arrivé tôt à la bibliothèque pour son premier jour de travail. Il était tellement excité de retrouver cet environnement et de commencer son nouveau job qu’il n’avait presque pas dormi de la nuit. Enfin… Si on voulait être tout à fait honnête, d’autres raisons l’avaient empêchées de trouver le sommeil : la réunion de la veille avec Warren et Félix l’avait fait gamberger... Et il avait aussi mis un peu de temps à se calmer car une certaine personne l’avait fortement agacée… Mais la raison principale de ses insomnies avait été sans nul doute le face à face avec sa chère et tendre Ana. Il ne s’attendait tellement pas à la retrouver ici !

Hier soir, il avait hésité longuement avant de savoir s’il devait aller la voir pour lui donner une explication sur son départ soudain. Il avait tourné dans sa tête mille et une façons de lui expliquer mais il ne trouvait pas les mots justes. Et puis, peut-être qu’elle avait tourné la page depuis ces deux ans et qu’elle avait avancé dans sa vie. Et il n’avait rien à y redire puisque c’est lui qui était parti… Au final, le directeur de Serdaigle avait tellement douté que la nuit était déjà bien avancée lorsqu’il décida d’aller se coucher. Ce n’était pas une heure pour aller frapper chez les gens pour parler du passé…

Ce matin, il s’était levé avec les cheveux en bataille et une barbe naissante. Après une douche revigorante, un rasage de près, une remise en ordre dans ses longs cheveux, et un bon petit déjeuner bio et diététique (HJ : il faut bien l’entretenir ce corps de rêve… ), il se sentait d’attaque pour sa première journée. La veille, il avait déjà parcouru les fiches des élèves faisant partie de sa maison et ainsi travaillé sa casquette « Directeur ». Désormais, il allait rejoindre un des endroits qu’il aimait le plus : la bibliothèque. Retrouver cette ambiance, cet atmosphère… Cela le rassérénait, le calmait, lui permettait de se concentrer et de méditer.

A peine arrivé, il se mit au travail : rangement du bureau du directeur de la bibliothèque, de la borne d’accueil également, équipement de quelques livres et classement… Il était justement en train de nettoyer un vieil ouvrage qui avait besoin d’être rafistolé quand il entendit, de loin, un bruit de bousculade et des paroles, trop lointaines pour être compréhensibles. Il reconnut cependant, au soin de leur voix, Anabella et Warren. Il s’avança alors vers eux, afin de les saluer et de savoir s’ils avaient besoin de son aide pour une quelconque recherche. Mais plus il approchait, plus il entendait le ton de la voix de Warren et ses paroles, très flatteuses, un peu trop à son goût même… Certes, Ana était superbe, vraiment, mais le directeur d’école n’allait quand même pas se mettre à draguer les femmes de l’équipe pédagogique ! Enfin, il pouvait bien le faire avec les autres mais pas avec Ana…

Par conséquent, au lieu de continuer à avancer vers eux, il tourna dans un autre rayonnage, à quelques travées d’eux. Il pouvait les voir et les entendre sans être aperçu. Cela faisait un peu espionnage mais Sam voulait en avoir le cœur net : est-ce-que Warren faisait bien du gringue à Ana ? D’un autre côté, cela lui permettrait de savoir peut-être où en était la jeune fille dans sa vie sentimentale avant de possiblement se prendre un vent monumental… Ne voulant pas non plus passer pour un voyeur, Samuel se mit à remettre en place des ouvrages, qui avaient été complètement déclassés, ne perdant pas une miette de leur conversation.

Sam 5 Aoû - 11:12

Anabella se trouvait confuse et sentait bien qu'elle rougissait légèrement. Cela risquait de s'accroitre avec les compliments de Warren à son égard. C'était même très flatteur. Elle n'y était pas trop habituée mais elle trouvait tout ça très agréable. Surtout depuis sa dernière rupture sentimentale. Si l'on pouvait appeler ça une rupture. L'on pourrait plus le qualifier de largage comme une vieille chaussette sans aucunes explications. Beaucoup d'incompréhension au début et puis avec le temps, elle s'était fait une raison même si elle ne l'avait jamais vraiment oublié. Elle avait sa fierté et n'allait pas l'admettre la première. C'était à lui de s'excuser et venir la voir afin de lui demander pardon. Et peut-être qu'elle accepterait de l'écouter. Tout dépendait de ses arguments et elle était très exigeante. Il allait devoir ramer. Il ne savait pas ce qu'il avait perdu pendant toutes ces années et elle comptait bien en jouer. Jouer sur la culpabilité. Pas trop mais juste ce qu'il fallait. Cependant, là n'était pas la question ! Elle se trouvait face au nouveau directeur qu'elle avait percuté quelques instants plus tôt. Il avait beaucoup de charme et la jeune femme ne pouvait que rougir suite à ses compliments. Ana essayait d'éviter de croiser son regard mais le fit avec énormément de difficultés.

Bella ? Elle sentit tout tourner d'un coup. Elle se rattrapa au bras de Warren afin de ne pas tomber. Ce surnom lui rappelait un chasseur, qu'à l'évidence, elle n'avait pas oublié. Il lui manquait. Elle l'aimait encore mais elle devait se faire une raison. Après tout, il était partit depuis longtemps et ne semblait pas vouloir revenir alors peut-être que c'était le moment de passer à autre chose. Tourner la page comme on dit. Elle aimait bien ce surnom et même si cela faisait étrange de l'entendre dans une autre bouche, elle se dit qu'elle pouvait autoriser Warren à ce genre de familiarité. Levant la tête, elle plongea son regard dans celui de Warren, sans cacher son rougissement encore plus intense qu'au début de la conversation et se mit à lui répondre:

Oui... Vous pouvez m'appeler Bella ! Je n'ai rien.. je vous rassure. Nous étions tous les deux plongés dans nos lectures respectives.. Je ne savais pas que vous aimiez les livres... Je pourrais y passer des heures. Merci pour le compliment que je vous retourne également.

Elle se mit à penser à Sam qui n'était pas très loin d'eux et qui aurait pu les entendre avant de se dire tant pis. S'il avait voulu la revoir, il serait déjà venu lui parler. Il avait certainement déjà du l'oublier. Cette pensée lui fit un petit pansement au cœur. Si cette « rupture » lui faisait encore autant de mal, cela voulait peut-être dire qu'elle était toujours amoureuse. Amoureuse, elle l'avait été et ce dés le premier regard. La déception avait été d'autant plus grande en ne le voyant pas revenir. Elle l'avait attendu durant tout ces mois qui avaient finit par devenir des années. Et puis le temps à passé. Elle pensait l'avoir oubliée et être passée à autre chose mais il était évident que la douleur se trouvait encore là. Encore maintenant, cela lui faisait quelque chose de le sentir près d'elle même s'il ne venait pas lui parler.

Et puis, en cet instant, il y avait Warren en face d'elle, Ana le trouvait plein de charme, regard espiègle et charmeur et ne pouvait que fondre devant autant de compliments. Cela faisait longtemps qu'elle s'en était privée. Se tenant toujours au bras de Warren car la tête lui tournait encore, Ana préférait éviter de s'étaler sur le sol surtout pour un petit malaise, de toute évidence, d'origine sentimentale. Sam en avait causé des dégâts chez elle mais son cœur et sa tête ne pouvaient s'empêcher d'y penser encore. Encore et toujours. Tenant à peu près debout, elle se redressa et finit par s'exclamer:

Désolée. J'ai sentis tout tourner autour de moi.. Surement du à la chaleur...

[i]Ana ne disait pas vraiment la vérité. Elle ignorait ce qu'il se passait en vrai. Ignorait à moitié et préférait se convaincre que ces malaise était du à la chaleur. Elle voulait profiter de ce moment en présence de Warren et elle poursuivit la conversation:

Vous lisiez quel genre de livre avant que nous nous percutions ? [/color]

Ana était curieuse et malgré son rougissement intense, elle se dit qu'elle pouvait en apprendre un peu plus sur ce charmant directeur. Elle essayait de chasser Sam de ses pensées pour le moment et de se concentrer sur Warren. Le simple fait de se trouver en sa compagnie prouvait qu'elle pouvait encore plaire et qu'elle était encore séduisante. C'était bon pour le moral.

Ven 22 Sep - 8:21

Quand la jeune femme vacilla et agrippa son bras, Warren se dit qu'il y était peut être allé un peu fort.

Vous allez bien? Je suis désolé , quel idiot je fais...

Elle le rassura en lui disant que cela devait être la chaleur. Elle se redressa mais tenait toujours fermement le bras de Warren comme une bouée de sauvetage. La voyant toujours chancellante, il lui attrapa la taille pour la ramener contre lui ( tenir quelqu'un aussi léger soit il a bout de bras n'était pas une situation confortable) et la soutenir jusqu'à ce que ses jambes la porte à nouveau. Elle était si menue entre ses bras qu'il avait peur de la casser s'il la serrait trop fort.

Warren sentir alors planer autour de la jeune femme une bonne odeur de viennoiserie qui le mot en appétit. Il se rappela qu'à part un café il n'avait rien mangé ce matin et il commençait à se rendre compte qu'il avait une faim de loup. Peut être allait il la manger toute crue? Après tout elle avait une si bonne odeur et le contact de sa main était aussi doux que du velours.

Warren fut tiré de ses réflexions culinaires par la question que la jeune femme lui posa. Oh? Ca? Dit il en montrant le livre qu'il tenait encore ouvert à la page sur l'utilisation des champignons vénéneux dans les potions de guérison. C'est un traité sur les potions. Plus particulièrement sur l'utilisation thérapeutique des potions a base de plantes vénéneuses.

Warren accompagna sa déclaration d'un grand sourire Je sais que dis comme cela ce n'est pas très sexy comme lecture mais ces potions peuvent soigner et au final des plantes dites toxiques si elles sont bien utilisées peuvent sauver des vies. Un peu comme les êtres humains.

Le ventre de Warren se mit à gargouiller. Décidément, cette odeur de pain chaud l'émoustillait. Il se pencha à l'oreille de la jeune femme et dit d'une voix suave. Au fond de la bibliothèque il y a un espace réservé aux professeurs avec un coin déjeuner. Il y fait aussi plus frai. Cela vous dirait il de continuer notre conversation en petit déjeunant? J'ai grand faim .

Warren se redressa et plongea des yeux interrogateurs dans les siens. Si vous êtes en état de marcher bien entendu.


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