[CLOS] Chanson et rencontre au stadium [pv isabelle]

Dewey avait décidé de se rendre au stade de quidditch et ce pour une simple raison. Il adorait tout simplement ce sport génial sur balai. Néanmoins, il ne savait pas s'il devait intégrer l'équipe ou pas. Après tout, il avait toujours aimé observer ce sport. Mais y jouer... Dewey ne savait pas trop, il hésitait beaucoup.

En s'y rendant en ce mardi après-midi, Dewey regardait autour de lui tout le long du trajet aimait bien la vue que lui offrait le paysage, cela lui changeait d'Ilvermorny et de Mahoutokoro. Tant de vue différente et pourtant il y avait toujours des choses aussi amusantes à faire. Arrivant finalement au stade, il n'entendait pas beaucoup de clameur ni de personnes parlant. S'en doute était-il un peu trop loin pour cela. Il rentrait donc au stade avant de s'apercevoir qu'il n'y avait pas un rat. Si bien qu'il eu une idée. Il allait pouvoir chanter tranquillement.

Dewey rejoignait les tribunes pour se poser sur un banc avant de commencer à chanter tranquillement. Il ne savait pas trop s'il chantait bien ou non (bien que ce soit le cas). Cependant, cela le relaxait de le faire et puisqu'il n'y avait personne autant en profiter un peu.

Qu'est ce que c'est bruyant des filles... Surtout quand ça se crêpe le chignon de bon matin. Pas moyen de faire une nuit correcte entre Miss courant d'air, Miss je sais tout et Miss proprette... Moi qui pensais faire la grasse matinée ce matin j'avais été levée par des pachydermes qui n'en avaient rien à faire de déranger les autres... La prochaine fois je leur mets un sourdiname...

Du coup j'avais trainé au lit avec Pike exprès pour ne croiser personne. On s'était un peu amusé. Il m'avait ramené deux trois petits objets brillants. Un collier frappé d'un A et d'un C entrelacés, une paire de boucles d'oreilles émeraude, et un bracelet frappé d'un... je sais pas trop ce que c'était. C'étaient des objets mignons mais ici je devais faire attention... Alors je suis allée poser les objets sur le rebord de la fenêtre. Au moins on ne nous accuserait pas de vol.

Je suis allée me doucher, seule. Bonheur... Personne. Je pouvais me détendre sous le jet de l'eau bienveillante et bienvenue sur mon corps encore en adaptation. Je commençais seulement à me faire à cette école. Mais une chose était sûre je ne m'habituerai pas aux hystéries du matin. Je choisis mes vêtements avec soin. On était pas extrêmement riche à la maison mais on était quand même bien lotis. Enfin vu les fringues de certains de mes camarades de maison, je passais pour la parent pauvre de la famille... Surtout face à la Miss Propre sur Elle et Miss Langue Affutée. M'enfin pas de quoi m'en laisser compter non plus. Je choisis donc un petit chemisierblanc avec des silhouettes de chevaux noirs manches trois quart. Une jupe en cuir noire descendant à mi cuisse. Des collants légers avec des chaussettes noires qui montaient au dessus du genou et des chaussures en cuir noir légèrement talonnées. Un petit collier pour agrémenter et mes cheveux libres et bouclés. Un dernier regard dans la glace me fit mettre du crayon noir autour de mes yeux et un mascara très dark, faisant paraître mes yeux presque noirs. Une petite touche de rose à lèvres glossy et une odeur de magnolia plus tard et je partais avec mon violon pour essayer de me trouver un coin tranquille.

Je croyais l'avoir un temps trouvé, mais un serpentard de ma maison m'avait surprise en plein jeu ce matin alors que j'étais persuadée que tous les serpentards étaient partis en cours. J'avais donc décidé en ce début d'après midi, après avoir mangé, de retenter ma chance. Mes pas me firent faire beaucoup de distance. Où que j'allais il y avait un peuple fou. Je ne pouvais pas jouer là. Impossible. J'avançais tant et si bien dans le parc que je finis par arriver au stade de quidditch qui était Ô joie, complètement désert. Je passais donc sous les gradins, contournant les poteaux et les tribunes. Je m'apprêtais à m'installer pour jouer quand j'entendis chanter. Crotte de bouquetin... Je ne serai donc JAMAIS seule dans cette école de malheur. Je levais la tête et aperçus, tranquillement installé, le trouble fête. C'était un rouge et or... Comme Jude de la plage. Gryffondor je crois. Finalement, je restais pour écouter la chanson du gryffondor que je n'arrivais pas à reconnaitre, mon étui à violon posé sur un des bancs.

Dewey avait fermé les yeux pour chanter tranquillement cette musique assez rythmé qu'il avait apprise par des amis au japon. Bien évidemment, il chantait en japonais. Après quatre années au japon, il avait réussi à comprendre et connaître la langue. Ce qui était pour le moins intéressant pour lui pour chanter des chansons de différents pays. N'entendant personne autour de lui, il continua de chanter.

- ... Tachidomaru ima nankanai sa kangaeru yoyuu nankanai sa
Arittake no omoi wo mune ni shakunetsu no tatakai no nakae
Amari ni mo ookina chikara no kabe sekai no yami
Zettai makeru mon ka genkai koete

Dewey continua de chanter relativement bien sans le savoir non plus. Sa journée n'a pas été trop propice pour partir en exploration ni voir des amis ou des connaissances. Et le fait de pouvoir chanter sans que personne ne puisse l'entendre était relativement plaisant. Sachant qu'il passait son temps à s'amuser, trouver des lieux secrets ou peu visité et jamais vraiment seul, il se relaxait un peu. Puis, continuant cette chanson qu'il affectionnait assez, il l'a terminait avec un sourire aux lèvres avant de les ouvrir.

A cet instant, il remarqua une serpentard... Il la regarda, une, deux puis trois secondes avant de rougir petit à petit. Etait-elle ici depuis longtemps ? L'avait-elle entendu ? Voilà qui se trouvait être assez embarrassant.

- Bonjour, Comment va tu ?

Dewey évitait de parler de la chanson pour le moment et dû fait qu'il chantait.

J'ai pu constater que le blondinet, enfin il me semblait blond de là où j'étais je ne voyais pas très bien, avait les yeux fermés. Par contre je ne comprenais pas un mot de ce qu'il débitait. Mais c'était plutôt harmonieux. Pas des masses entrainant mais ça se laissait écouter. (Total mauvaise fois de ma part vu que je tapais légèrement du pied pour essayer d'imaginer la rythmique).

Tachidomaru ? Auquina chiquara? Mais c'est quoi cette langue? Du chinois?

Je n'aime pas me triturer le cerveau pour rien. Je finirai par lui poser la question à un moment ou à un autre. En attendant qu'il termine, je sors une barre de chewing-gum de la poche de ma jupe et je commence à mâcher. Je pose mes fesses sur le banc. Je m'y installe en posant mes pieds dessus, les genoux remontés, pliés et mes bras en font le tour. Je pose ma tête sur mes genoux et observe le gryffondor.

Au bout de ce qui me sembla une éternité, il termina sa chanson, sourit et ouvrit les yeux. Et là, là mesdames, messieurs, l'image même de la surprise. Un silence s'installe pendant que le gryffondor devient aussi rouge que sa maison. Je n'ouvris pas la bouche, j'aimais bien provoquer ce type de réaction. C'était drôle de voir à quel point quelqu'un pouvait devenir rouge. Il finit par ouvrir la bouche en me tutoyant... Je redresse la tête, regarde autour de moi. Ah il semblerait que ce soit moi qu'il tutoie... Je lève la tête vers lui et lui réponds d'une voix un brin moqueuse.

Salut! Disons que cela pourrait aller plus mal. Tu pourrais avoir mal chanté et m'avoir fait saigner les oreilles. Donc je peux dire que je vais bien. Et toi, puis qu'on est déjà à l'étape du tutoiement sans préliminaire, comment vas tu? Bon d'accord, ça semblait froid de prime abord mais je voulais voir si le jeune homme devant moi avait un minimum de répartie ou s'il était à classer dans les "mous du bulbe" ou pire dans celui des "encéphalogrammes plats".

Dewey était mal si elle lui parlait de la chanson qu'il venait de chanter ou même du fait qu'il chantait. Personne n'était au courant et il espérait dans un sens que cela le restera. Cependant, à l'heure actuelle, s'était de savoir si elle l'avait entendu sans pour autant se faire prendre la main dans le sac sans pour autant dévoiler qu'il puisse chanter. Un dilemme assez complexe a résoudre. Mais il fallait bien qu'il fasse quelque chose.

La serpentard fini par lui répondre sans lui parler de chanson ou autre, ce qui était une bonne chose pour le moment. Toutefois, il rigolait à sa remarque amusante. Toutes les filles avaient ce genre d'humour ou s'était juste qu'il était chanceux ? Dewey ne s'en plaignait pas pour autant. Après tout, il allait bien s'amuser. Et pour en être sûr, il se devait de faire quelque chose. Ou plutôt dire quelque chose. Mais pour cela... Dewey se levait et descendait pour se mettre à son niveau et lui parler avec le sourire en la regardant de haut en bas. Après quoi, il la regardait dans les yeux.

- Je ne savais pas que tu voulais faire les préliminaires maintenant. D'habitude, je préfère connaître avant d'aller jusque là. Tu semble bien audacieuse. Serais-tu à ce point en manque ?

Dewey se moquait un peu à son tour sachant qu'avec sa question, il lui tendait un peu une perche, mais ce n'était pas bien grave. Après tout, s'était plus amusant ainsi.

Sinon, je vais très bien. Je te remercie.

Ainsi Monsieur se décidait à descendre de son perchoir. Et l'air confiant avec ça. Mais je rêve ou il me reluque ? Ah bah oui en fait j'ai pas rêvé. Je faillis m'étrangler de rire. Un rire que je retiens néanmoins en gorge pour ne pas vexer tout de suite le jeune homme. Bon point pour lui, il n'était pas du genre peureux. Et avait un peu de répliques. Poussons un peu. Je me contente juste d'étendre mes jambes sur le banc et de poser mes mains sur mes cuisses.

En manque? Pour cela il faudrait que je te trouve déjà appétissant. Le tout dit avec un grand sourire et un ton amical. J'avais cette capacité de dire les plus belles vacheries avec le plus beau des sourires que j'avais en stock. Limite je pense que j'aurai pu lui tirer la langue. Sinon, en guise de préliminaire, si tu me disais le petit nom qui se cache derrière ce visage enjôleur? Ah oui et aussi la langue que tu utilisais tout à l'heure, cela me semble pas mal comme mise en bouche...

Dewey ne pouvait plus s'empêcher de rire tellement elle était drôle. Pour sûr maintenant il comptait bien l'avoir en tant qu'ami. Elle était tellement hilarante dans ses propos qu'il n'arrivait tout simplement pas à se retenir de rire. Dewey se pliait un peu en deux tellement il riait de bon coeur. Cependant, ne pouvant pas faire que rire, il reprenait un peu son sérieux au mieux en gardant son sourire. Un très grand sourire.

- Mais qu'est ce qu'un si joli endroit fait dans une fille pareille ? Dewey rigolait de nouveau tout en tentant de reprendre son sérieux. D'autant qu'il ne venait pas vraiment de se moquer d'elle, juste un compliment sous une phrase pour le moins étrange avec une touche de comédie.

- Pourquoi pas, mais je ne sais pas si tu va pouvoir tenir toute la nuit comme ca. Dewey Lawton et je viens de chanter en japonais. J'ai appris la langue lorsque j'étais à l'école de magie là-bas.

Je souris largement. Ca va, il était pas bête et avait de l'auto dérision. Je lui répondis le plus sérieusement du monde à sa question sur ce que je faisais là quand il fut en mesure de m'écouter.

Ca fait 4 jours que je me le demande figure toi! Du japonais vraiment? Intéressant. Moi qui ne suis jamais sortie d'Irlande à part pour les vacances et là pour Poudlard. En effet, ne pas savoir m'aurait provoqué une insomnie et tu m'aurais vu défaillir au petit déjeuner. Je mime alors gracieusement l'évanouissement en posant une main sur mon front et en me penchant en arrière pour poser ma tête sur le banc en fermant à moitié les yeux. Sans me relever mais en le regardant, je fais une bulle de chewing-gum et j'enchaine.Alors comme ça t'as été au Japon et y a une école là bas pourtant t'as pas la tête d'un asiatique... Tu es trop blond pour ça

- Surement qu'on a voulu exaucé mon souhait en trouvant une fille qui me convient. Il le disait avec une dérision affligeante. Mais il trouvait cela assez amusant aussi. Après tout, il n'en voyait pas souvent des filles qui lui disait ce genre de chose. Hormis Romane peut-être, mais s'était légèrement différent avec elle. Tout du moins, c'est ce qu'il pensait. Et alors que Dewey allait lui parlé elle mimait parfaitement l'inconscience. Si bien qu'à la fin il l'applaudissait.

- Je te met un 9 pour ta performance bravo.

Dewey rigole à sa remarque. C'est vrai qu'il n'avait pas la tête d'un japonais. Il n'avait ni les cheveux noirs ni les cheveux bridés. Mais tu es très observatrice dit-moi. Il rigole un peu. En effet, je suis américain. Avant d'aller au Japon j'étudiais à l'école de sorcellerie là-bas. Mais ma famille a beaucoup déménager. Dewey remarquait sur le banc l'étui d'un violon et sourit doucement. Tu Joue du violon ?

Je me mis à rire et je me redresse.

Oula oula mon bon jeune homme. Ne mettons pas le carrosse avant les sombrales ! Je lui fais une légère courbette pour le 9. j'espère qu'il était sur dix celui là!

Il lui dit ensuite que ce n'était pas la première fois qu'il changeait d'école et lui demanda pour le violon.

En somme tu es un globe trotteur des écoles de magie. Mais je trouve que le côté américain te va mieux. Surement à cause de ton sourire Colgate Blancheur. Moi je ne suis jamais sortie du pays mais j'ai fait au moins 4/5 établissements moldus. Oui ça m'arrive de jouer du violon. D'ailleurs je cherchais à la base un endroit tranquille pour jouer sans personne. mais apparemment dans cette école c'est impossible. Et donc toi tu chantes?

Dewey rigolait à son tour. "Pas besoin de mettre un carrosse pour un sombral, ils peuvent voler. Mais si c'est votre but de vous envoyer en l'air. On peut le faire à deux." Dewey souriait. Apparemment, elle avait beaucoup de réparti et il aimait cela. Tout simplement, car cela permet de ne jamais tomber dans une vie trop monotone. Ses parents ne blaguaient pas forcement beaucoup et bien qu'il les adorait, il savait qu'un jour il sera à la tête de la famille.

Revenant à la fille canon devant lui, il l'écoutait et elle avait un peu raison. Bien qu'il n'y avait pas que ca. Elle lui parlait alors d'école moldue. Hmmm serait-ce une né-moldue ? Bah il s'en fichait pas mal. Le statut du sang lui importait peu. Et ce même s'il est un sang-pur. Après tout, le sang ne donnait pas le talent. Sinon comment un né-moldue pourrait devenir un sorcier. C'est simplement que cette personne avait déjà des dispositions pour pouvoir utiliser la magie tout simplement.

Mais alors qu'il réfléchissait à une réponse elle lui parlait du chant qu'il avait fait. Dewey devenait rouge tomate sur son visage. Ainsi elle l'avait entendue... Que faire... Mais que faire!! Dewey regardait à gauche, puis à droite en tremblant un peu des mains qui devenaient légèrement moites. Il fallait qu'il trouve quelque chose et il eut une idée.

- Si peu... Mais apparemment cela a permis d'attirer une déesse.

Et voilà. Je devais avoir touché un point sensible vu comment il me répondait et utilisait la flatterie pour changer de sujet. Soit laissons le changer de sujet. J'arque un sourcil à la mention de déesse.

Tu trouves que je suis une déesse mais je suis une sorcière tout à fait dans les normes... Enfin disons que je suis dans la tranche haute bien entendue. Mes origines sorcières ne sont certes pas nobles mais je ne suis pas la pécore du coin non plus.

Je te regarde à mon tour de haut en bas et passe mes jambes de l'autre côté du banc et me mets debout. Je tire sur ma jupe pour la remettre en place tout comme sur mes chaussettes. Je me retourne vers Dewey qui ne m'a toujours pas demandé mon prénom... Quoi que je me contenterai volontiers de Déesse. Tu t'es intégré ici? Tes cours sont intéressants?

Dewey restait un instant à la regarder en la trouvant vraiment jolie. Comme toute les filles ici d'ailleurs. Mais pour avoir voyager et vu beaucoup de filles différentes, il avait fait une déduction. Toutes les filles avaient un charme, mais différent chacune. Ce qui les rendait unique. Ecoutant la déesse, Dewey compris qu'elle était surement une sang-mêlée. Mais ce qu'il retenait était le mot pécore qui le faisait rire grandement.

- Toi, tu me plais vraiment. Et puis-je connaître ton nom ?

La voyant alors se redresser, il la regarde bien pour voir ce qu'elle comptait faire, mais rien de plus que se mettre debout. Il était un peu déçu pensant à pas mal de chose intéressantes à faire. Mais il n'en tenait pas compte pour autant pour le moment. Ce qu'elle disait alors le faisait sourire. "Oui, il sont relativement intéressant. Et les tiens ?"

Dewey sourit légèrement en ayant une idée en tête. " Tu veux t'envoyer en l'air ?" Dewey sourit un peu avant de rigoler, mais se reprend avant de continuer " je parle de voler sur un balai"

Je ris de bon coeur. Il est temps que je me présente.

Ah mais Déesse ca m'allait très bien! Je m'appelle Isabelle O'Malley. Je suis à Serpentard. En ce qui concerne mes cours j'en ai eu un... C'était pas folichon...

Puis il me propose de m'envoyer en l'air. Je reste interdite quelques secondes la main sur ma chaussette droite. A moitié penchée vers l'avant je le regarde. La scène doit être assez drôle. Puis il se marre et me propose une virée en balai. Je me redresse et pose mes poings sur mes hanches.

Mince moi qui pensais aller au 7ème ciel.Je te tire la langue pour te montrer que je rigole mais je me contenterai d'un tour en balai alors. En vrai je n'ai pas de balai alors je ne sais pas comment tu vas nous faire voler.

Décidement, avec elle il ne s'ennuyait pas un seul instant. Si bien qu'il riait de bon coeur. Un cours pas folichon. S'en doute faudrait-il qu'il puisse y aller pour voir cela par lui-même. Cependant, ce ne serait pas très bien vu qu'il y aille comme ca. Pas simple du tout. Peut-être qu'avec une potion, cela marcherait mieux. Le polynectar serait peut-être une solution qui sait. A voir. Mais pour le moment, il se devait de lui répondre.

- Ne t'inquiète pas, je peux toujours t'appeler déesse. Cela ne me dérange pas.

Dewey souriait toujours en la regardant toujours avant de rire. En fait, il avait bien un balai, mais son père avait cassé le sien et l'avait emprunté pour un temps. Cela ne le dérangeait pas plus... D'autant que cela lui permettait de répondre rapidement à Isabelle.

- En fait, mon père à mon balai. Mais puisque tu préfère que je te fasse monter au septième ciel, cela tombe bien.

Dewey s'approche doucement d'elle avant de mettre son visage non loin du sien et ses lèvres près de son oreille gauche. "Il est possible que je sois intéressé par toi."

Je souris quand il me propose de m'appeler déesse.

Izzy ce sera aussi bien... Je voudrai pas refiler des complexes à tes prochaines conquêtes.

Puis il se met à rire. Je me demande pourquoi. Ah la réponse ne tarde pas. Il n'a pas de balai. Soudain il s'approche de moi. Beaucoup trop près. Et me colle presque les lèvres sur l'oreille. Ainsi je l'intéresserai. Je souris. Ainsi il était du genre rentre dedans et coup d'un soir. Mouais pas pour moi en ce moment. Je viens d'arriver, je veux découvrir un tant soit peu la faune et la flore du coin. Je ne recule pas et lui murmure aussi à l'oreille avec un grand sourire.

Et moi je serai potentiellement intéressée par ton balai mais tu ne l'as pas. Preuve qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie. Je dépose un bisou chaste sur sa joue et me décale de quelques pas sur le côté. Je place mes mains jointes dans mon dos et me dandine légèrement d'un pied sur l'autre. Dis moi Dewey... Tu es toujours aussi... Rapide avec les filles ou je suis juste celle qui tombe à pic pour satisfaire une envie fugace?

Dewey prend note de l'appeler Izzy à l'avenir puisque cela semble lui plaire. Cependant, il souriait à sa réflexion. Ses autres conquêtes ? A vrai dire, il n'était pas du tout comme ca, mais cela ne lui faisait pas peur. Après tout, il voulait en savoir un peu plus sur elle avant de dire quoi que ce soit. Mais il avait apprit par son ex, que tout pouvait basculer à n'importe quelle moment. Toutefois, Dewey n'avait pas l'intention de changer sa façon de faire les choses. Après tout, il était comme ca.

Dewey l'entendais parler dans son oreille et sourit davantage en ayant l'odeur de ses cheveux qui venait jusqu'à son nez avant de la voir faire quelques pas sur le côté. Dewey souriait doucement en se tournant vers elle en ayant une idée. Son père ne lui en voudrait certainement pas. Et puis, il s'agissait de son balai après tout. Il sorti donc sa baguette avant de tendre son bras tenant sa baguette vers l'arrière.

- Accio nimbus.

Dewey ne savait pas trop si cela allait marcher ou non, mais cela ne coûtait rien d'essayer. Et puis, cela lui permettra d'écouter Izzy.

- Je ne le suis jamais. J'aime beaucoup parlé ainsi, mais je reste sérieux lorsqu'il s'agit de quelqu'un qui m'intéresse. Cependant, j'aime bien la connaître avant.

Soudain je le vois sortir sa baguette et tenter un accio sur son balai. Je lui souhaitais bien du courage parce que d'après ce que j'avais compris Poudlard était du genre perdu au milieu de nulle part. Il allait surement attirer un balai plus proche. J'ai un regard malicieux quand il affirme qu'il n'est jamais rapide, qu'il prend son temps pour connaitre la personne mais qu'en même temps il aime bien la joute verbale

Hum en un sens tu es un pêcheur... Tu lances des lignes, tu regardes ce qui mord et si la prise te paraît belle, tu commences à faire l'effort de mouliner.

Je réfléchis rapidement à ce que j'ai envie de faire. Finalement je grimpe sur le premier banc qui se trouve à côté de moi et je joue les équilibristes les bras tendus de chaque côté. Je m'amuse à faire des pointes, au risque de me retrouver par terre.

Mais vois tu moi je ne suis pas un poisson. Je suis un être aérien et m'attraper pour m'étudier n'est pas chose aisée. Et toi qu'es tu?

En l'entendant, Dewey n'était pas offusqué, mais plus intrigué. Etait-ce à ce point un péché de dire que les filles sont magnifiques ? Hmmm, il faudrait qu'il y réfléchisse un peu avant de lui répondre sur ce point-là. Ce n'était pas simple d'y répondre. Puis, il la vit alors marcher sur le rebord d'un des bancs. Bien qu'il adorait l'aventure, il restait prêt d'elle au cas où elle tomberait. Pas question qu'elle se fasse mal.

- Si tu pense que je suis un pécheur alors je serais juste le pécheur d'une seule personne.

Dewey levait son regard pour observer le ciel. Son visage prenait alors un air songeur. Il est vrai qu'il fallait qu'il puisse trouver quelqu'un. Il avait énormément apprit en voyageant et étudiant dans deux écoles avant poudlard. Cependant, il ne savait pas qui serait la personne qui pourrait le soutenir et même avancer à ses côtés pour le restant de sa vie. Il s'était déjà penché sur le sujet avant, mais avait été déçu.

- Je ne suis qu'une âme errante, cherchant le lieu où la sérénité pourra me faire m'épanouir en espérant que la personne que j'aurais choisi pourra en faire parti.

Dewey continuait de regarder le ciel avant de fermer les yeux un bref instant en regardant de nouveau Izzy avec un léger sourire.

- Bien que j'aime beaucoup m'amuser, je préfère dire la vérité sur le charme féminin plutôt que le dénigrer. Simplement, car ce serait encore plus insultant.

Tu joues mon garde fou. Tu restes à côté de moi au cas où je tomberai. Ce qui a failli arriver d'ailleurs mais ça me fait sourire. Je me calme sur les pointes quand je te sens ailleurs.

Oula tu me parais bien sage pour un élève. Tu as quel âge? 30 ans pour parler d'amour si solennellement? Et tu as raison. Dire la vérité sur les charmes de quelqu'un, qu'il soit homme ou femme, ne devrait pas être un problème au contraire. Dire clairement qu'on est attiré par quelqu'un je trouve cela plus sain.

J'arrête mon activité de funambule et me tourne vers toi. Je te regarde sérieusement et place mes mains sur mes hanches.

Tu parles comme si tu t'attendais à trouver l'Amour Toujours sans tester différentes possibilités. Tu vas peut être me trouver gourmande ou pessimiste au choix mais pour ma part je me considère trop jeune pour penser à me caser définitivement avec quelqu'un. J'ai envie de découvrir, de tester... Je ne sais pas si je suis capable de m'accrocher tout de suite à quelqu'un et de m'enchainer à vie comme un prisonnier et son boulet.

- Je n'ai que 18 ans. Mais j'ai beaucoup voyagé. Tout comme j'ai vu pas mal de choses me faisant dire que je préfère attendre en restant moi-même et trouver la bonne personne. Même si mes parents voudraient surement que j'épouse une sang-pur, cela m'importe peu de leur avis. Car je compte bien épouser celle qui saura faire battre mon coeur uniquement et les convaincre de l'accepter.

Dewey la regardait alors et eut une idée. Il s'avançait vers elle et entoura le haut de ses jambes avec ses mains qu'il joignait derrière elle avant de la soulever et la porter un peu.

- Je suis tout simplement fidèle et je n'aime pas qu'on puisse me considérer comme un dragueur ne pensant pas forcement à l'amour. Dewey sourit un peu avant de la regarder. Et considérer être un boulet pour la personne que tu aimerais est un peu faux. Cette personne ne fera que t'épanouir en te rendant encore plus magnifique que tu ne l'es déjà.

Tu as 18 ans? Mais qu'est ce que tu fais encore dans les études? Moi j'en ai 16 et j'ai qu'une envie c'est de me tirer de ce système où mon Père a souhaité m'inscrire car j'estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive!

Ahhhhh, je suis surprise. Je ne m'attendais pas à me faire soulever comme ça. Tout du moins aussi facilement. De surprise je pose mes mains sur les épaules de Dewey... Et c'est là que je me rends compte qu'il est grand. Je regarde en bas. Mes pieds sont loin du sol. Tu me parles de fidélité, de sang pur et que je suis magnifique. Je souris, tu es vraiment un beau parleur.

- Ahah oui tu as raison je suis tellement magnifique qu'il faut que je me trouve un faire valoir... J'ironise car je n'en pense pas un mot.Et c'est pas parce que tu testes d'éventuelles possibilités qur tu es infidèle. Tu cherches quelqu'un qui te correspondra on ne trouve pas ça sous la première pierre venue. Je te regarde, souris et tends les bras.A défaut de balai, fais moi tourner !

Dewey pouffait de rire en l'entendant. Littérallement. Au moins, elle savait ce qu'elle voulait. Mais même si lui aussi voulait partir, il préférait en apprendre un peu plus sur le monde des sorciers en angleterre. Et pour cela, l'école était le meilleur endroit pour apprendre cela. Et même s'il adorait s'amuser plus qu'autre chose, il n'en était pas moins assez réfléchit pour étudier lorsque cela s'avérait être nécessaire.

Dewey l'entendait et lui souriait doucement avant de la faire tourner tout en continuant de la tenir pour ne pas qu'elle puisse tomber. Il en profitait pour la contempler avec un léger sourire sur les lèvres. Puis au bout d'une vingtaine de secondes, il arrêtait de la faire tourner pour la redresser. Cependant, il a été légèrement trop vif dans son mouvement pour la relever. Si bien qu'elle était presque collée à lui.

- Tu n'as pas besoin de faire-valoir. Tout le monde doit savoir que tu es magnifique, mais on peur de le dire. S'en doute pour ne pas être en compétition ouvertement. Dewey rigolait un peu avant de reprendre C'est bien pour cela que je veux connaître les personnes qui m'intéresse.

Je tends les bras et me penche en arrière. Je ris. Tu me fais tourner une vingtaine de secondes. Tu me redresses d'un coup de manière un peu vif. Je manque de me heurter à ton visage.

Tu as au moins le mérite de me faire rire Dewey. Et pour la compétition c'est encore trop tôt pour le dire. Je ne suis arrivée que Samedi alors je ne connais pas beaucoup de mon à part mon préfet, Jude qui est dans ta maison et toi maintenant.

Je pose mon doigt sur ton nez que je tapote doucement deux fois.

Et toi Dewey. Tu connais du monde? Tu as repéré des filles ou des garçons hein... On est là pour vivre aussi.

- Et toi de me faire rire. Ta façon de voir les choses sont un plaisir pour mes oreilles. Après tout, on ne rencontre pas souvent une fille aussi jolie avec autant de réparti.

Dewey lui souriait doucement la voyant de très près. Arrivée donc le samedi, il comprenait alors pourquoi elle n'avait pas encore vu beaucoup de monde. Mais ils avaient encore toute l'année devant eux. Et il comptait bien en profiter pour se faire des amis. Il en avait déjà au Japon, mais il ne savait pas s'il allait y retourner un jour. Du coup, retour à la case départ, ne passer pas par la case finale pour empocher le pactole.

- Et bien durant le week-end j'ai pu discuter avec une fille. Elle est très joyeuse, mais pourtant avec ta répartie, tu es loin devant. Enfin je trouve.

Dewey lui faisait alors une bise sur la joue en guise de chamaillerie plus qu'autre chose et il rigolait un peu en l'observant attentivement.

- Tu es légère comme une plume.