Casque de moto et bottes de cuir (PV Max)

Tyler et Max s'étaient donnés rendez-vous pour une virée à moto ce dimanche après-midi. Ils avaient eu le temps de se remettre de leurs émotions du week-end d'intégration et étaient maintenant prêts pour de nouvelles sensations.

Le Serpentard était habillé d'un jean et d'une chemise en dessous de son blouson de cuir. Ses cheveux en bataille étaient encore un peu mouillés de la douche. Le soleil était à son zénith, tout cela s'annonçait bien. Tyler arriva pour vérifier que sa bécane était toujours en parfait état. Il la sortit devant le hangar dont il scella la porte du sort que son oncle lui avait appris. Il s'appuya sur le siège pour prendre l'air et le soleil en attendant Max.

Chouette chouette chouette!!! Une ballade en moto. Je sautais plus que je ne marchais en me rendant à mon dortoir pour prendre de quoi me laver et me changer. Ahhhh le vent, la vitesse, la libertad! J'en étais toute guillerette. Sous la douche je chantais une chanson que j'adore. En sortant de la douche je passe un jean slim noir, un débardeur de la même couleur et une veste en cuir. Je passe mes vans et je cours pour être à leur à mon rendez vous. Les cheveux toujours humides et sans make up. Mais de toute façon qu'est ce que ça pouvait bien changer? Le naturel de temps en temps ça ne faisait pas de mal.

J'arrive, il est déjà là. Habillé d'un jeans et d'une chemise à carreau vert il fait un peu rebelle sous son blouson de cuir. Lui aussi est encore tout frais de la douche. Dans ma sacoche que j'avais pris in-extremis je savais que j'avais mes lunettes, une écharpe et de quoi faire au cas où. On n'est jamais trop prudent. Je m'avance vers Tyler et je lui dis en riant.

Belle mécanique !

Max arriva, elle aussi sortait de la douche. Ça lui allait bien.
"Je te retourne le compliment." Il lui sourit, l'attrapa par la taille et déposa un baiser sur ses lèvres.

"On a de la chance, c'est un temps idéal pour une balade." Il lui tendit le deuxième casque et enfila le sien. Sécurité avant tout s'il voulait vivre, c'est-à-dire que sa mère le tuerait s'il faisait de la moto sans protection.
Tyler s'installa sur sa bécane et tapota sur le siège juste derrière lui pour que Max y prenne place.

Je souris au compliment et accueille les lèvres de Tyler comme un vieil ami. Je lui fais un clin d'oeil.

La compagnie n'en n'est pas moins idéale.

J'enfile le casque que tu me tends et pose mes mains sur tes épaules. Je prends un léger élan pour enfourcher ta moto. Sans hésitations aucunes, je m'accroche à toi ma tête posée sur ton dos. Un signe de mon pouce te montre que je suis prête pour la balade.
Je m'accroche sans pour autant m'agripper entièrement.

Max était installée et prête à prendre la route. Peu de temps après ils roulaient sur la route qui quittait Pré-au-Lard. Ils filaient à vive allure sur les routes et chemins des Highlands. Ils avaient laissé Poudlard loin derrière eux et fonçaient libres comme l'air.

Tyler aperçut un chemin étroit qui traversait une forêt, juste assez large pour une moto. Il s'y engouffra en accélérant la vitesse. Le deux-roues laissait une traînée de poussière derrière lui, semblable à la poussière de fée. A l'ombre des arbres, avec les odeurs mécaniques et boisées qui se mélangeaient, il se sentait comme à la maison. Le chemin était droit sur plusieurs kilomètres, il augmenta encore la vitesse jusqu'à 230 km/h. Arriva ensuite une série de virages, il suivit les courbes avec aisance et frisson.

Ils finirent par sortir de la forêt pour revenir sous le soleil de septembre. Tyler poussa son engin jusqu'au sommet d'une colline pour prendre son envol ensuite. Il activa le mode camouflage pour fendre les airs sans être repéré par les simples mortels en contrebas. Il s'amusait à passer de cumulus en cumulus qui parsemaient le ciel. A un moment il lâcha le guidon pour étendre les bras, filant en ligne droite dans les airs. Un sentiment de liberté pure l'envahit.

Tyler redescendit sur la terre ferme pour rejoindre un bosquet non loin de là. Ils avaient mérité une petite pause à la fraîche.
Il mit pied à terre dans une clairière, enleva son casque puis ouvrit son coffre pour sortir deux bouteilles d'eau. Il regarda Max. "T'attrapes ?" Il lui lança une bouteille.

On démarre. Je suis aux anges. Le septième ciel serait que je puisse conduire. Mon bébé rutilant me manque. J'en ai pleinement pris conscience au cours de mécanique. Tu me fais traverser une forêt on va tellement vite que j'ai envie de crier de joie. J'adore la vitesse, ta façon de prendre les virages. Les chaos de la route. J'ai un grand sourire sur les lèvres.

Et quand je pense que je pourrai pas éprouver plus de plaisir à ta conduite tu nous envoles. Je ris. Je suis sous le charme. Je tends la main pour toucher les nuages. J'ai l'impression d'être dans du coton. Quand tu lâches les commandes je te lâche. Comme toi je tends les bras. Ça c'est ma vie. Libre. Le vent. La nature. La joie. Le reste n'a finalement que peu d'importance.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et la ballade s'arrête. Tu nous arrêtes dans une jolie clairière. Je descends de moto. Enlève mon casque. Secoueles cheveux pour leur rendre le volume qu'ils ont perdu sous le casque. Je pose celui ci par terre. Juste à temps pour attraper la bouteille que tu me balances. J'ai un sourire très large. Ce n'est qu'une fois la bouteille aux lèvres que je me rends compte que je meurs de soif. Je descends la moitié de la bouteille. Je m'étire comme un félin.

On recommence quand tu veux. Il faut que je monte ton système de vol. Je veux retoucher les nuages!

Tyler regarda Max s'étirer, il avait soudainement encore plus soif. Il reprit plusieurs gorgées d'eau. Elle avait bien apprécié la balade dans les airs.
"Quand tu auras ramené ta moto ici, Killian pourra te montrer comment faire. Si t'es sage, tu pourras peut-être même passer directement au garage, tu sais chez moi en Irlande." Il sourit à Max avec un air de malice et fit quelques pas vers elle. "Il y a de fortes chances pour que tu aies à venir de toute façon, Killian ne peut pas apporter tout son matériel à Poudlard. Mais je suis sûr que tu t'y sentiras comme chez toi entre les motos, les taches d'huile... et les loups."
Tyler n'était plus qu'à quelques centimètres de la jolie brune. "Tu seras comme un poisson dans l'eau."
D'une certaine manière, il éprouvait le même sentiment d'affection pour Max que pour Romane. Il savait qu'une romance n'était pas envisageable entre eux mais sous l'attirance flagrante, une belle amitié pointait le bout de son nez.

Je tape dans mes mains car je suis très contente. J'ai hâte que ma moto soit là, de pouvoir la bichonner, la conduire, de sortir des sentiers battus. J'ai un grand sourire pour toi. J'ai hâte qu'elle soit là que je sois enfin entière! C'est vrai ça? Un droit d'accès au garage de ton Oncle? Mais je suis toujours sage moi. Je te fais un clin d'oeil.

Je te souris quand tu me dis que je vais me sentir comme chez moi. En faite, je ne sais pas ce qu'on ressent quand on est comme à la maison. Mais peut être que je trouverai un chez moi. Je n'ai pas fais attention mais tu t'es fort approché de moi. Je pose alors un doigt sur ton nez. Un poisson dans l'eau hein... Tu sais moi tant que tu me donnes un bout de nature, je suis aux anges. Mais le top ce serait d'avoir une forêt même petite... Oh et un lac ou une rivière un peu large tu sais pour prendre des bains... de minuit. J'ai un léger sourire taquin et une lueur joueuse au fond des yeux.

Max lui décrivait à peu près ce qu'il y avait sur le domaine Callaghan. "On a tout ça et plus encore, tu ne seras pas déçue du voyage."
Tyler embrassa Max sur le nez. "Une immense forêt qui s'étend sur des kilomètres et des kilomètres." Il l'embrassa sur la joue. "Une rivière d'eau fraîche qui descend de la montagne." Il l'embrassa sur l'autre joue. "Et un grand lac avec une plage secrète parfaite pour les bains de minuit." Le loup embrassa brièvement la belle brune sur les lèvres puis retourna poser sa veste en cuir sur sa moto. Il avait envie de jouer au chat et à la souris.

Le petit jeu est plaisant  et je m'y prends. J'imagine à chacun de tes baisers une jolie forêt de pins ou d'autres conifères, des noisettiers, des chataigniers, d'arbres immortels ou des changelins dont les couleurs reflètent les saisons. J'imagine un lac aux poissons argentés et les animaux autour qui vont avec .

Mais tu t'éloignes de moi. Tu deviens joueur. C'est pour ça que je t'apprécie autant. Je sais que tu n'attends pas que ça de moi. Même si au final je doute de te laisser partir sans te faire faire un peu de sport. Je m'approche doucement de toi. Te voici en t-shirt après avoir posé ton cuir sur la moto. Je te prends la main et t'entraîne à ma suite. Pas bien loin. A quelques pas de la moto face au paysage. Je te fais asseoir et m'accroupis derrière toi. Je passe mes bras autour de ton cou et ma tête sur la tienne.

Regarde comme la nature se pare de jolies couleurs. Cette courte période entre deux saisons où les couleurs se mélangent car la nature ne sait pas quel manteau mettre, c'est l'un des moments que je préfère. Je dépose un baiser sur ta tempe. Doucement mes doigts courent sur tes épaules en un léger massage.

Max le fit s'asseoir. Le Serpentard s'exécuta volontiers. Elle lui fit remarquer la beauté de la forêt qui change de parure tout en faisant courir ses doigts sur ses épaules.
C'est vrai que c'est beau, ça doit être pour ça que tant d'artistes peignent des scènes d'automne. Ça a une atmosphère particulière, c'en est presque émouvant.
Tyler appréciait réellement la vue, ça lui rappelait la maison, que ce soit la France ou l'Irlande. D'un côté comme de l'autre de la Manche, il vivait sur des terrains boisés.
Le loup se sentait bien, il se mit donc encore plus à l'aise en enlevant le haut. Torse nu sans regarder Max, il lui demanda : C'est pas mieux comme ça madame la masseuse ?
Regardant toujours droit devant lui, le dos bien droit, il avait son petit sourire en coin des bons jours.

Je souris à ses propos. « En effet. La nature est émouvante. Et peu de peintures lui rendent la justice. Le monde est si riche de couleurs. Surtout le ciel. Au lever et au coucher du soleil. Les couleurs dont il se pare sont magnifiques. »

Tu tombes le haut en m’appelant madame la masseuse. Ca me fait rire. Alors je me penche à ton oreille et te murmure dans un souffle. « Bien mieux. » Je parcours ton dos de manière aérienne. Mes doigts glissent et se baladent sur ta peau. Quand je remonte vers tes épaules mes doigts se font plus présents. En redescendant le long de ta colonne vertébrale, mes pouces dessinent des cercles sur ta peau.

Je me penche doucement vers ton cou dont la peau est à nue. Mes cheveux glissent sur ta peau alors que mes lèvres se posent au creux de ton épaule, à la jonction de celle-ci et de ton cou. Je la parcours jusqu’à la pointe, parsemant ta peau de baisers légers comme le serait un papillon. Je sais aussi faire preuve de douceur. Mes doigts continuent de parcourir ta peau brûlante.