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[CLOS] Après-midi am...amicale (PV Anaya-Charlie)

 ::  ::  ::  :: Archives Version 1 de Hogwarts :: Rp clos version 1 :: RP CLOS :: Sujets Semaine 1
Sam 2 Juin - 20:08
Anaya n'y croyait pas. Non toujours pas. Elle devait s'être endormie en botanique en étant allé trop loin dans sa méditation. Ou en Cours sur les Moldus... en tout cas ça allait être sa fête! Bof si elle dormait de toute façon on finirait par la réveiller, autant en profiter... Un R-E-N-D-E-Z V-O-U-S! Un rendez-vous am... heu amical oui! Mais c'était un ga... un garçon! Une première! Bon en fait c'était son premier rendez-vous tout court... et puis c'était pas un rendez-vous après tout ils allaient juste passer l'après-midi ensemble après avoir mangé ensemble... "Enseeeembleuuuh" "Ah arrête, toi!" "Bah quoiiii t'es toute gênée c'est mign..." "LA FERME!".

Ils sortaient du château et la rouquine n'avait pas décroché un mot, trop occupée à discourir avec elle-même. Elle jeta un œil par en-dessous à son acolyte... qui la regardait justement et croisa son regard. La poufsouffle paniqua et pensa une fraction de seconde à s'enfuir: trop de choses tournaient dans sa tête et puis elle croyais quoi à se balader aux côtés de ce mec génial en égal et... Ses doutes volèrent en éclat quand Charlie lui sourit et elle répondit à son sourire.

Après s'être redressée et avoir pris une grande bouffée d'air frais mélangée à l'odeur rassurante de Charlie, elle lui demanda: "Heuuuu Hum heu tu... ("Prochaine fois tu réfléchis à ta phrase ok?")... c'est comment l’Amérique? Je... moi j'ai toujours vécu dans une petite ville tu... tu vis enfin vivait où? Tu as de la famille ici? Une heu... hrum une heu... petite... petite sœur?". Elle voulait demander petite amie et sa voix intérieure se marra de l'avoir fait presque poser la question. "Oh toi alors...! Charlie est un A-M-I.". "ouais ouais... Et mon fessier c'est du poulet!".
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Mar 5 Juin - 12:15
Charlie était vraiment content. Anaya avait accepté de passer le reste de la journée avec lui. Leur relation avait failli mal commencer. Mais ils étaient devenus proches très vite. C'était pas plus mal que Scott soit occupé en fait.
Ils étaient sortis tous les deux du cours d'études des moldus. Ils avait marché côte-à-côte jusqu'à la sortie du château. La poufsouffle avait pas dit un mot de tout le trajet. Elle avait l'air perdu dans des questionnements compliqués. Le brun se tourna vers la jeune fille. Elle était encore plus belle sous la lumière du jour. Le soleil donnait une allure flamboyante à ses cheveux. Son air sérieux la rendait encore plus attirante.
Miss Septim devait se sentir observée. Elle le regarda aussi.Il comprit pas l'expression de son visage. On aurait dit un animal pris au piège. C'est comme ça qu'elle se sentait avec lui ?
Le new-yorkais sourit. Ça rassura la sorcière en herbe et lui par conséquence.
Elle lui posa des questions à la chaîne, avec son adorable bafouillage habituel.
L’Amérique du Nord, c'est grand. Il y a tellement d'endroits et de gens différents. Moi j'ai grandi à New-York. Tu peux pas imaginer plus grand comme ville. Je m'y suis jamais senti chez moi. Trop d'immeubles et pas assez d'arbres.T'es chanceuse d'avoir grandi dans une petite ville. Chez Scott, c'est super ! Sa famille a une grande maison. Y a plein d'étendues de nature et d'espace et d'animaux. Il a une su-per grande famille. Moi j'ai pas de sœur. Pas de frère non plus. Juste mes parents. Y a mes grands-parents paternels ici. Et toi ?
Il avait laissé une question vague pour qu'elle réponde à ce qu'elle avait envie. Des fois, y a des trucs qu'on voulait ou qu'on pouvait pas dire.
Charlie se rappela d'un truc soudainement. Il dit à la britannique avec un air grave et un ton alarmant : Anaya ! On a encore oublié de prendre de quoi manger !
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Sam 9 Juin - 22:43
"New-York, wahoo...". La poufsouffle avait les yeux qui brillaient et une musique se déclencha dans sa tête
Spoiler:
en imaginant les buildings pointant vers le ciel, le bruit de la ville... bon heuuu... on va pas penser aux milliers de gens dans les rues, toute cette foule glups. "Quoi que avec Charlie...": elle admira le gabarit de son compagnon de l'après-midi: avec son mètre immense de haut et ses larges épaules, il ferait barrage et au pire elle pourrait se réfugier dans ses br... "Woh woh mollo mollo... et puis...". Elle pensa à Jude, à quel point être dans ses bras avait été naturel au final... Laisserait-elle Charlie...

La rouquine secoua la tête comme un chien s'ébroue après la baignade et repris la parole tendis que deux roses fleurissaient sur ses joues: "Pardon c'est juste que l’Amérique, moi qui ne suis allée qu'à Cardiff même pas à Londres, imaginer tout ça, ça... ça donne le vertige. Au moins je comprends pourquoi tu es aussi grand!". C'était sorti comme ça. "N'importe quoaaaa et pourquoi pas 'je comprends mieux pourquoi tu aimes les burgers?' pffff". "Enfin heu... tu es grand quoi, j'aimerais bien être aussi grande... (*elle soupira*) c'est chiant pour les étagères j’atteins pas la dernière!" "... moi 'j’abandonne débrouille -toi.". "Enfin oui quoi c'est... c'est embêtant ça vous pouvez pas comprendre vous les grands. Hum. Tu t'ennuies pas trop dans notre cambrousse? C'est rigolo je t'imaginais pas citadin... heu enfin heu pas que c'est pas bien les citadins hein mais comme tu aimes la nature... Ah oui? C'est toi qui a de la chance d'avoir eût Scott et les petites villes (*grimace d'amertume*) n'aident pas les gens à voir... à voir plus large, et puis tout le monde connaît tout le monde tout se sait c'est commèreland... (*elle se rembrunie un peu*) mais ils savent aussi très bien se taire et appliquer la chape de plomb pour le bien de tous comme il disent.". Anaya s'était raidie et avait repris une posture voûtée, celle qu'elle adoptait lorsqu'elle rasait les murs en allant au collège. "Non pas question que ça me bousille encore ici il... il est l...loin tu... tu le... v... verras pl... plus.".

Mal à l'aise elle avait ralenti le rythme et se tenait le bras gauche. Ils étaient aux limites du domaine de Poudlard et elle sursauta quand Charlie s'écria comme si la fin de monde était arrivée qu'ils n'avaient rien à manger. La rouquine regarda le brun d'un air étonné. Un "pfhuhuhu..." s'échappa de ses lèvres qui s'étiraient sur un sourire et elle partit à rire franchement à gorge déployée devant son air paniqué. Elle s'arrêta néanmoins rapidement de peur de le vexer et dit rapidement: "Pardon pardon pardon mais tu avais l'air tellement catastrophé! On va à Pré-au-lard tu sais, il y a de quoi manger là-bas. On improvisera...". Elle lui sourit d'un air gentiment moqueur puis un sourire amusé demeura sur ses lèvres: il avait chassé ses sombres pensées d'un coup de baguette magique.("hahahaha que je suis drôleuh").

Toute guillerette, Anaya se rapprocha de Charlie et failli lui prendre le bras pour passer le sien dessous mais s'arrêta au dernier moment, perdant sa courte assurance. "Pour ce qui est des frères et sœurs, je suis fille unique, Scott a bien de la chance d'en avoir autant, eh il pourrait nous en donner, y'en a des bien?", fît-elle goguenarde.

Pré-au-lard se rapprochait et Anaya eût un pincement au ventre en imaginant croiser des enquiquineurs "Nan aller arrête d'être parano et profite. Au pire tu as un chevalier servent huhu - ohlala je craque total là moi...". "Au fait comment tu l'as connu Scott? Vous êtes amis depuis longtemps?".
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Lun 9 Juil - 18:06
Charlie avait écouté religieusement Anaya. Mais il avait pas répondu. Elle s'était fermée toute seule en parlant de sa ville. Il insista pas. Elle en parlerait encore quand elle voudrait. C'était pas la peine de la brusquer.
Après, elle se moqua de lui à propos de la nourriture. Il était légèrement vexé.
Je croyais qu'on allait faire un pique-nique en fait. En plus, les repas sont gratuits et y a tout ce qu'on veut à Poudlard. On aurait pu prendre un panier. Tant pis.
Ouais, tant pis pour l'espoir d'être seul tous les deux. Dans un cadre romantique. Ils mangeraient dans un bar avec tous les autres élèves de l'école. Cool...
Le poufsouffle s'était assombri un tout petit peu. Anaya avait pas compris ses intentions avec ce rendez-vous ? Ou elle voulait pas de lui et c'était sa façon de lui dire ?
La jeune fille sautillait partout. Ou elle comprenait pas ce qui se passait. Ou elle s'en fichait.
Elle continua en parlant de Scott. Sa réflexion suivante enfonça le couteau dans la plaie encore plus.
L'américain répondit froidement. Il allait pas trop bien. Il lui fallait du sucre, sûrement. Le petit-déjeuner était loin. Les deux frères de Scott sont pas loin. En Angleterre, avec ses parents. Mais ils sont plus jeunes que lui. Si t'es intéressée, il a des cousins plus âgés aux États-Unis. Je te les présenterais quand on ira. Il avait gardé un ton monocorde tout du long.
Ils approchaient de Pré-au-Lard. Il répondit à la question suivante de la rousse. Il se détendit plus en parlant du rouquin. On s'est rencontrés notre premier jour d'école à Ilvermorny. Il faisait l'idiot dans les couloirs. Il était poursuivi par un professeur pour une bêtise. Il m'est rentré en plein dedans ! On s'est étalé sur le sol. Il a rigolé. J'ai rigolé aussi. J'ai trouvé une bonne excuse pour le professeur qui arrivait. Il a pas été puni et on est devenus inséparables. Jusqu'à maintenant.
Les deux poufsouffles se tenaient à l'entrée du village, maintenant.
Tu connais déjà, ici ? On va manger où ?
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Jeu 12 Juil - 20:49
Charlie était de nouveau bougon... Anaya fronca les sourcils. "Mais... qu'est ce que j'ai dit?". Elle demanda timidement: "ben heu... c est que... ils sont un peu vieux pour être mes frères... non?".

La poufsouffle sourit au ronchonnage sur la nourriture et se contenta d un air mystérieux assorti d un " Tu verras bien...". .". Elle tourna la tête pour se repérer et désigna un chemin du doigt: "Par là. Non mais mes cousins éloignés, les Weasley, m'en ont beaucoup parlé.". Anaya observa la main de Charlie qui frôlait la sienne... elle etait si grande! L étourdie faillit manquer un croisement "C'est là, parait ce sont les meilleurs sandwichs de tout le pays sorcier.".

Une personne lambda n'aurait vu qu'un angle de mur banal. Mais en frappant la 7e pierre en partant du bas depuis une pierre bien plus sombre que le reste, l'illusion tombait et une femme affable au poitrail le plus opulent du monde relevait littéralement une partie du mur comme le panneau d'une échoppe: "Bonjour Mademoiselle, vous désirez?". Anaya avait appris par cœur la bonne formule car sans l'avoir, vous n'aviez pas accès à la spécialité de la maison: "2 mangeailles locales  et 2 boissons spéciales, et généreux avec ça ou vous aurez affaire à moi!". Elle ne pût s'empêcher d'ajouter, rosissante: "Heu... s'il... s'il vous plaît." La vendeuse éclata de rire face au petit bout de femme qui lançait cette tirade d'un ton mal assuré: "On a bien appris ses leçons à ce que je vois! Je vous amène ça!". Pas le temps de se tourner vers Charlie... qui s 'était peut être enfuit en la pensant complètement chtarbée à frapper sur des briques. "Et voilà!". La poufsouffle sortit son porte monnaie, fît tomber bien entendu sa mitraille, ramassa, paya et salua la Dame qui disparue de nouveau dans son mur.

Elle rejoignit Charlie (qui n'avait pas fuit ouf...) et lui tendit son sac en papier: "Tiens ce... c est pour toi... et heu...". Aller ma grande... maintenant ou jamais... Anaya pris une énorme inspiration digne d un apneiste avant un record du monde et attrapa maladroitement la main libre de Charlie: elle était au bord de l apoplexie"V...v...v...vi...viens.".

Ils ne firent que quelques pas à peine, en silence: la rousse etait incapable de prononcer une seule syllabe. Sinon, elle allait s'évanouir. Un peu cachée par un bosquet, une table de pique-nique solitaire (et vieillotte) trônait: c'était George qui lui avait filé le tuyau en lui donnanr un coup de coude taquin (sans savoir qu'il avait brisé son cœur ce jour là, lui enlevant ses illusions) "Quand tu voudras être tranquille avec un garçon... si tu vois ce que je veux dire!". La rouquine lâcha à regret la main du poufsouffle et s'assit puis déballa son sandwich qu'elle ouvrit pour l'inspecter: la fameuse viande inconnue était présente et était si fine et si odorante qu'elle la fît saliver. Mais son ventre était trop noué... aussi le reposa t'elle et entreprit de revenir sur le sujet Scott,  sujet que Charlie semblait apprécier. Et puis...quelque chose la travaillait : "Ta rencontre avec Scott est trop mimi, ça fait plaisir que... que ce genre d amitié existe. Mais tu... heu... tu as dit 'étaient inséparables'... ce... ça... c est toujours le cas... non?".
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Jeu 19 Juil - 12:38
La phrase d'Anaya avait tourné dans la tête de Charlie. Il se tapa le front. Il se sentait trop bête. Ouais, elle voulait les frères de Scott parce qu'elle en a pas. Pas pour être ses petits copains.
Elle se la joua mystérieuse. Elle l'emmena à une sandwicherie select.
La belle rousse avait effectué le rituel pas très sûre d'elle. Elle avait essayé d'avoir l'air forte quand elle avait passé la commanda. L'américain s'était déridé. Il avait bien rigolé.
Elle lui offrit un sac-repas. Merci, t'es trop gentille !
La poufsouffle lui prit la main. Peut-être qu'en vrai, je me suis pas trompé.
Ils s'installèrent sur un banc à l'écart. Le blaireau allait beaucoup mieux. Il dit avec un grand sourire un Bon appétit ! en français.
Il mordit dans son sandwich. C'est super bon ! Elle est vraiment géniale...
Mais Anaya toucha pas à son repas. Elle interrogea Charlie sur Scott. Il fronça les sourcils. Merci. Tu manges pas ? Il inspira bruyamment.
Ouais, tant pis.
J'en sais rien, en vrai. Il est pas pareil depuis qu'on est ici. Il se fait tout plein de potes. Il fait du charme à toutes les filles. Il rigola brièvement.
Si, il est pareil quand t'y penses. Mais il s'acclimate trop vite. Pas moi. Il m'a jamais laissé de côté avant. On se voit presque pas.
Il avait l'impression d'en dire trop. De se plaindre trop.
Toi, tu t'es fait des amis déjà ? Mange, ça va être froid.
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Ven 3 Aoû - 19:30
Ouf, il ne l'avait pas envoyer paître en mode "Mêle toi de tes citrouilles!". Anaya obéit gaiement et mordit dans le sandwich: "Mmmh c'est grave bon pourtant je suis pas très viande!!!". Elle rougit de son propre emportement et repris une bouchée en réfléchissant avant de se lancer:

"Ben... oui et non en fait... je sais pas trop ce qu'est un ami. ("waoh ça sonne cassos dit à voix haute, haha... ha."). Enfin je sais un peu plus, un tout petit peu... Il... il y avait Jude mais... bref. Et puis y'a eût Chrissy et Sheeris, mais apparemment pour être amis il faut du temps... (*elle soupira*).J'y pige pas grand chose en fait, c'est un peu le boxon là-dedans. (*elle toqua sur son crâne avec un sourire*). J'aime bien Zack et Euphemia aussi, je suis bien avec eux... ah et y'a Keila évidemment on a direct collé elle et moi c'est... c'est très bizarre. Je sais pas si c'est une amie...?". La poufsouffle arracha une nouvelle bouchée et s'arrêta avant d'avoir finit de mâcher sa part: Charlie la regardait. C'était pas désagréable mais heu ben heuuuu... elle déglutit et faillit s'étouffer.

Faisant passer le tout avec un peu d'eau, Anaya reposa le reste du sandwich bien entamé et essaya de ne pas éviter le regard du jeune homme: "Pour... heu... pour Scott tu sais je... ben tu as compris j'ai aucune expérience, je peux pas te conseiller mais... tu... tu penses qu'une amitié aussi longue peut s'en aller pouf, comme ça? Moi je pense pas... Tu dois être super important pour lui, pourquoi tu lui dis pas simplement que tu veux le voir? C'est pas le ministre de la magie non plus il à de la place dans son agenda!". Bon elle avait essayé de faire de l'humour, boerf pas terrible mais bon... "Enfin heu je veux dire... tu dois lui manquer aussi mais de ce que j'ai lu...(bah oui sa culture des interactions humaines étaient plus théorique que pratique) les... les gars disent pas ce genre de truc, nan? Enfin moi je trouve ça bête, (*elle haussa les épaules*) il faut dire quand ça va pas sinon comment l'autre en face le sait? (*elle réfléchit et remua sur son siège*) ouais moi j'ai des gros progrès à faire là-dedans c'est l'hôpital qui se fou de la théière, j'avoue... ou de l'hôpital jsais plus?".

Elle avait beaucoup parlé et sans trop bafouiller, elle était contente d'elle et ajouta: "Tu dis que tu t'adaptes pas... mais regarde t'as... t'as déjà parlé avec plein de monde! (*elle maintint son index droit sur le gauche en comptant de cette façon, '1'*). Et puis... et puis hier t'as passé un heu... un moment avec Maxime. (*index droit sur le majeur gauche*), et... heu... heuuuu". Oups la tuile... "Il avait dit quoi Owen? Hein? T'as l'air maline... Banane va!". "Et et... et y'a moi! Regarde on-on-on s'entend b-bien n-non? Même heu peut-être... très bien...". Bon là plus possible de tenir son regard.... Anaya attrapa son sandwich, le regarda dans les yeux (heu... bref elle le regarda quoi), fronça le nez et mangea un micro-bout pour se donner une contenance, admirant un m-a-g-n-i-f-i-q-u-e nœud dans le bois de la table, reposant sa nourriture et posa ses mains bien à plat sur la surface de repas. Les oiseaux, indifférents à l'humaine qui aurait tout donné pour être aussi à l'aise qu'eux pour piailler ainsi sans vergogne, remplissait le silence de leurs chants.

Le cerveau de la rousse se mit en mode parano tandis qu'elle terminait de mâchonner sa toute petite petite bouchée: "J'ai sans doute dit des anneries... encore... il va m'en vouloir... je vais l'avoir blessé... comme Jude il va me laisser... pourquoi je sais pas me taire ou parler comme il faut?? Hein?? Oh j'ai chaud... j'ai envie de le regarder... mais j'ai peur... je voudrais être muette dès fois!!! ça m'éviterais de dire... de parler et de... et si... et si...". Simple mécanisme de défense et résultat d'une vie passée dans le désamour et la non-confiance en soi, ce mode 'paranoïa' était incontrôlable: c'était la croix qu'Anaya devait porter et dont elle espérait sincèrement se débarrasser.
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Jeu 13 Sep - 8:38
Anaya se mit à dévorer son sandwich comme une affamée. Ça rassura Charlie. Après elle commença un monologue sur l'amitié. Le poufsouffle s'était pigé quand elle avait parlé, encore, de l'autre bêta. Mais il inspira profondément pour se calmer. Sa belle rousse piaillait joyeusement, entre deux bouchées ou deux crises de rougeur. Elle bafouillait toutes les trois phrases.
Mais le blaireau appréciait ça. Ça la rendait tellement mignonne. Elle était vraiment attachante.
Cette fois, au moins, il lui coupa pas la parole. Il commençait à comprendre qu'elle avait besoin de tout sortir. Il la regardait c'est tout. C'était déjà bien.
Alors quand Charlie se dit qu'elle vait fini, parce que ça faisait cinq bonnes minutes qu'elle admirait la couleur de leur table, il répondit. Y a pas de temps minimum pour être ami. Y a des gens qui mettent du temps à faire confiance. Et y a des gens qui s'aiment tout de suite. C'est la même chose qu'un coup de foudre. Un coup de foudre d'amis. Il la regardait fixement en disant ça.
Si tu penses que Keila c'est ton amie, alors c'est que c'est le cas. Au sujet de Scott, c'est pas que je pense qu'il tient plus à moi. Même si on dit pas ce genre de trucs, ouais c'est sûr. Mais y a pas de temps pour moi, alors tenir à moi c'est pas suffisant, faut qu'il fasse des efforts concrets.
Le poufsouffle avait rigolé quand Anaya s'était trompé. Il la corrigea gentiment. Au fait, c'est l'hôpital qui se fout de la charité !
Elle restait toujours silencieuse. Elle le regardait toujours pas. Alors Charlie lui répondit doucement. Ouais, bien sûr qu'on s'entend bien. On est amis tu peux le dire.
Il s'avança et l'embrassa sur la joue dans un geste spontané. Il continua à parler, comme si rien d'important s'était passé. Alors, qu'est-ce qu'on fait quand on a fini de manger ? Il était de très bonne humeur et il arrivait pas à le cacher.
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Jeu 13 Sep - 11:44
Ah alors ils étaient 'juste amis'... Anaya eût un pincement, était-elle déçue? Et pourquoi d'ailleurs? Un contact sur sa joue. Un baiser. Non un bisou, un b-i-s-o-u. Rien qu'un bisou. C'est rien du tout un bisou. Enfin pas pour Anaya, qui ouvrit des yeux grands comme des soucoupes et porta la main à sa joue. Elle regarda Charlie plus rouge que jamais et entendit sa question comme s'il parlait dans un entonnoir. "Calme-toi calme-toi c'est juste une marque d'affection AMICALE t'emballe pas t'emballe pas...". Son regard la troublait plus qu'il ne devait. beaucoup trop. "Qu'est ce qui se passe qu'est ce que j'ai??". Toujours cette chaleur qui faisait monter le rouge aux joues. Pourtant la brise jouant avec ses mèches était fraîche...

Anaya hocha deux fois la tête avec énergie et réussis à sortir sans (presque) bégayer: "Oui Keila est mon amie et oui, si on aime quelqu'un y penser suffit pas... On-on doit lui montrer qu'on tient à lui, et... et passer du temps avec lui oui, c'est logique. Comme... comme ce qu'on... ce qu'on fait là. En fait.". La poufsouffle soutenait le regard de Charlie mais il y avait quelque chose de différent, quelque chose qui la rendait toute chose et lui donnait à la fois l'envie de fuir à toutes jambes et de... de se rapprocher? Et non c'était déjà là avant mais elle le remarquait enfin là mais... mais... c'était quoi? Elle devait faire quoi?? Pourquoi était-elle autant troublée par un 'ami'? Sa question lui revint à l'esprit et elle tenta de prendre un air dégagé (tu parles Charles-enfin Charlie pour le coup) mais c'était peine perdue: "C-c-c-ce q-q-q-qqu'on f-f-aiIiiIt?". Blanc total. 3247 pensées tournoyaient dans sa tête. Elle n'arrivait plus à rationaliser. Une voix lui criait qu'elle voulait un autre baiser-bisous pardon-, une autre qu'elle était ridicule de s'emballer pour ça, une autre de carrément l'embrasser sur la bouche, et une dernière proposait de se cacher sous la table et de compter jusqu'à dix. "Euuuh... je...". Aller une phrase: sujet+verbe+complément. "On pour-pourrait aller se pr-promener? Je... j-j'avais juste prévu de passer du t-temps av-avec toi. Ce... c'est tout, j'ai p-pas plus réfléchis, d-désolée...".
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Mar 2 Oct - 11:02
Charlie rigola doucement quand Anaya lui dit que ce qu'ils faisaient là c'était passer du temps entre amis. Comme elle faisait avec Keila. Il voulait plus que ça.
Ouais, non, j'espère qu'elle veut pas avec la blonde ce que je veux avec elle. Il fronça les sourcils en pensant à ça. Non mais quelle idée !
Le poufsouffle aurait pas dû lui poser la question sur ce qu'ils allaient faire. La belle rouquine commença à devenir pâle et à bafouiller.
Le brun posa une main rassurante sur son bras. C'est pas grave. Se promener ensemble c'est génial. Il lui adressa un sourire malicieux. Mais il était touché. Tu as pensé que juste passer du temps avec moi c'était suffisant pour toi. C'est carrément mignon. Il lui fit un autre bisous sur la joue. Sans prévenir, encore.
Quand ils eurent terminé de manger, Valentine prit la main de la jeune fille pour l'inviter à se lever.
On y va ? On est chez toi, moi je connais rien au Royaume-Uni. Montre-moi tout ce qu'il y a de beau ici. Tu peux insister sur la faune et la flore, c'est ce qui me plaît le plus.
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Mer 17 Oct - 8:49
Mais par Merlin c'était Mister bisous Charlie! Anaya était de nouveau en feu mais... elle commençait à trouver ça agréable. Très agréable en fait... "F-fait g-gaffe je-je vais y p-rendre g-goût si t-tu continues.". "Mais ça va pas??? C'est limite une proposition, dépravée!" "Oh toi ferme ton clapet!". Et la voix Sainte-Nitouche la ferma (enfin pour le moment). La jeune fille quitta peu à peu sa couleur de teinte 'naturelle' (rouge) et rangea ses affaires mais le garçon lui pris la main. Toujours aussi naturel, sans calcul. Elle rougit de nouveau mais ne le repoussa pas et se leva. 100 idées folles lui passaient dans la tête (folles pour elle, banales pour les autres): elle avait envie de se blottir contre lui, de respirer son odeur, lui dire à quel point il l'apaisait... Mais ça s'embrouillait ça bloquait au niveau des lèvres. Elle ne trouvait pas les mots aussi garda t'elle le silence et hocha simplement vivement la tête.

Après quelques pas elle retrouva l'usage de la parole: "Heuuu c'est à dire que l-la faune j-je la c-connais pas trop ic-ici on-on va dé-découvrir ça ens-s-s...". Erreur 404. ça commençait à la gaver de bégayer comme ça... Il n'y avait p-p-pas de r-raison (voilà qu'elle bégayait mentalement maintenant). La poufsouffle tenta un rire: "D-désolée je c-crois que tu m-me perturbes.". "Qui a dit ça??? MOI???". Oh par sainte Hermione une diversion vite! "OH REGARDE LA PLANTE LA BAS!". Elle avait pointé un index au hasard vers la végétation. Moui un peu trop surjoué peut être, peut mieux faire. Elle traîna Charlie voir la plante... qui était une espèce tout à fait commune. "Ah non fausse al...". Elle s'était redressée un peu déçue quand même et se retrouvait toute proche du visage du poufsouffle. TROP prêt.

Un voyant s'alluma dans sa tête "GARCON GARCON GARCON GARCON ALERTE PROXIMITE". En fait elle s'en foutait des plantes. Elle s'en foutait de tout. A cet instant il n'y avait plus que lui: Charlie et son sourire adorable. Charlie et sa gentillesse. Charlie et son odeur de livre qui la rendait folle. Quelque chose 'lâcha' à l'intérieur d'Anaya et elle leva une main hésitante vers le visage du jeune homme: elle voulait le toucher, ces traits si bien dessinés, sa peau qui avait l'air si douce... La rousse sursauta quand ses doigts entrèrent en contact avec sa joue. Son cœur battait la chamade. Ses sentiment oscillaient entre une douce fascination et une peur viscérale qui lui nouait les tripes. "Qu'est ce que tu fais Anaya? Qu'est ce que tu fais???". Elle n'en savait rien. Qu'est ce qui était normal, qu'est ce qui ne l'était pas? Elle avait été privée de contact physique depuis trop longtemps sans doute... Depuis son arrivée c'était un enchainement d'émotions, de contacts... Que ressentait-elle pour ce beau jeune homme? que voulait-elle? Qu'est ce qu'il voulait lui...? Le doute grandissait en elle mais elle était incapable de rompre ce contact qu'elle avait amorcé, pas plus qu'elle n'était capable de détourner ses yeux noisettes du regard profond de Charlie.
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Lun 29 Oct - 11:00
Charlie sourit avec envie à la belle rousse. Alors je recommencerais !
Elle répondit pas et rangea ses affaires. Elle rougit quand il lui prit la main et mais il fit celui qui avait rien vu.
La poufsouffle avait pas répondu à sa question alors l'américain l'entraîna gentiment vers le début de leur promenade. Après quelques mètres, elle finit par parler, mais son bafouillement s'aggravait. Elle dit après quelque chose qui le fit sourire jusqu'aux oreilles.
Il s'arrêta. Se tourna vers elle sans lâcher sa main et la regarda bien en face. Mission accomplie, alors.
Mais elle avait pas son regard sur lui. Elle cria sans prévenir à propos d'un plante et l'emmena la voir. Charlie était déconcerté.
Je pense que faut pas insister pour le moment...
Mais ça plaisait aussi au poufsouffle ce jeu de séduction. Elle se jetait pas dans les bras du premier venu. Elle était seulement timide.
Elle s'abaissa et se releva aussi vite. Elle parla d'une fausse alerte comme si aucun des deux savait que c'était une diversion, en vrai.
Valentine avait le visage penché vers la jeune fille. Ils étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Il sentait l'odeur de ses cheveux, mélange d'herbe fraîchement coupée et de lys. Et ce je ne sais quoi spécifique à chaque personne.
Il aurait pu rester là longtemps, très longtemps. Elle disait rien. Lui non plus. Plus rien autour existait.
Anaya le regardait dans les yeux. Ses yeux à elle reflétant toute l'hésitation qui la caractérisait. Elle avança une main fébrile et la posa sur la joue de Charlie. Aussi surprenant que c'était pour lui. Ils restèrent comme ça un moment qui sembla une éternité.
Le jeune homme ne pensa pas. Il approcha son visage de celui de la fille. Il s'apprêtait à l'embrasser. Le moment était venu. Mais la rousse détourna la tête à la dernière seconde.
Elle s'éloigna de quelques pas. Elle regardait ses pieds avec intérêt.
Le grand savait pas quoi penser ou faire ou dire. Il savait pas s'il s'était trompé sur les intentions de la fille. Si elle avait compris qu'elle voulait pas de lui en fait. Parce qu'elle voulait Jude... Non ! Si elle avait eu peur parce qu'elle était pas prête, alors ?
Le new-yorkais décida de rester sur cette dernière proposition. Mais il fallait dissiper le malaise. Il pensa que le mieux était de pas en parler tout de suite. Changer de sujet. Il s'avança vers elle. Il lui reprit la main. Il lui dit sur un ton enjoué, comme si il s'était rien passé : On y va ? Parce que faut être rentrés avant le couvre-feu. Alors qu'on a plein de trucs à voir !
Il l'entraîna sur les sentiers de campagne et commença à disserter sur les plantes et les arbres. Sur les oiseaux qui passaient et les lapins qui s'enfuyaient. Petit à petit, il sentait qu'Anaya se détendait. Sa main était moins crispée sur la sienne. Elle se remit en fin de compte à parler. Au bout de deux heures, elle avait même carrément arrêté de bégayer. Charlie était pas sûr qu'elle s'en soit rendue compte. Mais il dit rien pour pas la mettre mal à l'aise.
Ils se baladaient gaiement. La blairelle ramassait des plantes pour son thé. Elle promit au blaireau qu'il servirait de cobaye. Lui prenait des notes et faisait quelques croquis.
En fin de journée leurs estomacs commençaient à gronder. Il avait pas pensé à prendre de quoi goûter. Alors qu'ils avaient trouvé une clairière sympathique où pique-niquer à deux aurait été génial. L'américain se dit qu'il proposerait cette idée à le jeune fille pour la prochaine fois.
Le couple rentra au château en prenant son temps. Le brun allait proposer à son amie (car c'est tout ce qu'il était pour l'instant à son grand regret) d'aller manger ensemble. Mais elle voulait n'était pas encore prête à rentrer. Charlie avait pas envie de la laisser, mais son estomac le torturait. En voyant sa mine défaite par le dilemme et en entendant les bruits de tonnerre du ventre du jaune et noir, Anaya rigola. Son rire innocent qui enlevait toutes les inquiétudes dans l'esprit de Valentine. Elle lui dit qu'elle était en sécurité maintenant et qu'il pouvait aller dîner. Après s'être assuré trois fois qu'elle était bien sûr d'elle, il comprit qu'elle voulait sûrement être seule. Il lui fit promettre qu'ils referaient une balade comme celle-ci. Il l'embrassa sur le front et s'en alla vers l'entrée pour rejoindre la grande salle.
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