[CLOS] 3 garçons dans le vent... et 1 sujet rebutant [PV Anaya-Lorn-Lucas-Orson]

Quand elle s'était séparée de Charlie, Anaya chantonnait toutes les chansons qui la faisaient habituellement gerber comme:

Spoiler:

Mais chaque nouveau pas la faisait descendre de son nuage et elle finit par atteindre la terre ferme et l'atterrissage fût rude... Ses pas l'avaient conduite aux Serres. Ces maudites serres traîtresse... tant de promesses et d'espoir pour se retrouver à... non elle ne voulait pas y penser. Pas de Zack avec qui dévisser sur tout et n'importe quoi en vue... elle était seule avec ses pensées et ses émotions.

Que ressentait-elle au juste pour Charlie? Elle continua sa route vers les Serres par automatisme en traînant les pieds, le regard rivé sur le sol. Si c'était de l'am... amou ("Oh ça va dit le!!!") de l'amour, qu'attendait-il, lui? La rousse s'arrêta net et un coup de vent (qui semblait froid après la chaleur de l'après-midi) acheva de la tétaniser: "Oh non pas ça...". Mais si leur professeure avait jugé si urgent d' 'en' parler ça voulait dire que... peut-être même des gens qu'elle connaissait!? Elle afficha une mine de dégoût prononcé et secoua fortement la tête pour chasser ces idées dérangeantes mais rien n'y faisait... elle resserra ses bras autour de ses épaules comme pour se protéger: "Mais moi je..." elle lâcha une unique larme qui roula sur sa joue avant de disparaître dans sa chevelure. "Je... je ne veux pas! Jamais je...". Ses jambes défaillirent et elle s'écroula à genoux dans l'herbe. Sa mauvaise voix lui susurra "Et avec Jude? Hein? Si c'était lui tu..." "NON! NON NON NON NON!".

La poufsouffle se pris la tête dans ses mains et serra fort ses yeux pour faire sortir tous ces doutes et ces pensées abjectes de son cerveau. La jeune fille perdit le fil du temps, solitaire, figée tel une statue. Elle ne pleura pas. Elle ne pleurerait plus, elle se l'était juré. Mais ça n'empêchait pas d'avoir mal. Anaya aurait voulu disparaître là, maintenant, pour ne plus rien ressentir. Etre une plante, vivre de soleil et d'eau... juste vivre... en paix.

Après la sortie à Pré au lard et la rencontre de la bande de Tyler, Orson avait laissé Dimitri pour se rendre aux serres dont Rosalee lui avait laissé les clés ce matin. Il fit la route mécaniquement. Il était perdu dans mes pensées.

C'est une nuit de Supermoon... Dois je encore ennuyer Dimitri pour une autre nuit en sa compagnie? La première m'a fait un bien fou. J'ai extrêmement bien dormi. Ou peut être devrais je dormir aux serres? Au moins si je ne dors pas je pourrais m'occuper efficacement, ça soulagerait Rosalee... Et puis les baies vitrées de la serre offrent une excellente vue sur le ciel étoilé... Et si je proposais à Dimitri de venir y dormir?

Perdu dans ses réflexions, Orson ne remarqua pas tout de suite que quelqu'un d'autre était dans le parc à serre. Ce n'est que quand le vent lui porta l'odeur d'un humain qu'il s'en aperçut. Il tourna la tête pour chercher l'origine de l'odeur et tomba sur Anaya affalée dans l'herbe. Il se dirigea à grandes enjambées vers elle et s'accroupit à son niveau.

Anaya? Ca va? Qu'est ce que tu fais toute seule dans l'herbe? T'as fait un malaise?

"Ohhh Orson...lui je l'aime bien.". Le cerveau d'Anaya n'avait trouvé comme moyen d'auto-préservation devant ce trop plein d'émotions que de la plonger dans un espèce d'état de béatitude: elle était comme dans du coton. "Coucou Orson, toi tu es gentil... non ça va c'est juste lui (*elle tapota sa caboche*) qui m’embête avec des pensées très très saaaaales.". Elle voulue se redresser mais rechuta sur ses genoux et opta donc pour étendre ses jambes devant elle en grognant: son corps était lourd, et puis ce corps elle ne l'aimait pas. C'était sa faute si elle avait envie de... "beeerk on y pense pas".

Pensant l'avoir pensé, la poufousffle regarda Orson dans les yeux sans se démonter: "Tes yeux... wahou ils sont bleus comme comme... (*elle réfléchis comme si la réponse était capitale*) ben comme de l'eau mais la belle hein, celle des îles paradisiaques... j'adore l'eau mais il faut se mettre en maillot... (*elle prit une moue boudeuse et commença à tirer des brins d'herbes penchée entre ses jambes et les jetait machinalement plus loin*) c'est sale les maillots, pourquoi on doit toujours montrer notre corps? Pourquoi les gens veulent voir celui des autres? C'est sale sale sale sale.".

La grande fille au corps de femme en devenir continuait de massacrer un à un les malheureux brins d'herbes qui se trouvaient à porté de main, complètement inconsciente que son état pourrait s'apparenter à celui d'une personne ayant trop taquiné la bièraubeurre.

Bon elle avait pas l'air d'avoir fait un malaise mais elle allait pas forcément bien. Elle tenait des propos incohérents pour l'Américain. Puis elle lui parla de ses yeux. Bleus? Depuis quand j'ai les yeux bleus? Ils sont verts mes yeux... Mais Orson ne l'interrompit pas ni ne rectifia l'information. Il se pencha légèrement en avant et respira un bon coup... Non elle ne sentait pas l'alcool.

Qu'est ce qui pouvait bien lui arriver... Puis elle se mit à parler de corps, de maillot, du fait que de voir des corps c'était sale etc... Orson fit le parallèle avec le cours de Rosalee du matin... OMG... Elle confond tout. Aller Orson tu t'assois tu vas en avoir pour un bout mon grand. Il s'installe en face d'Anaya.

Elle avait le regard dans le vague et parlait comme si ce n'était pas vraiment à lui qu'elle s'adressait. Et surtout elle était en train de massacrer la pelouse. Mais qu'est ce qu'ils ont tous à arracher des bouts d'herbes sérieux. . . Elle leur a fait quoi la pelouse? Il décida d'attraper les main d'Anaya de un pour qu'elle arrête de torturer cette pauvre herbe et de deux pour qu'elle revienne à la réalité et le regarde.

Anaya... Elle ne t'a rien fait cette herbe. Qu'est ce qui est sale? Le corps humain est pas sale. C'est une belle machine .

Dans la précipitation de ce matin pour rattraper Lorn, Lucas avait oublié sa trousse sur sa table. Ou alors elle était tombée sous la table. Bref il ne savait pas trop. Il s'en était aperçu quand il avait fait son sac. Et le seul cours qu'il avait eu c'était la bota. Du coup, il avait mangé vite fait et s'était dirigé vers les serres.

Il chantonnait le casque enfoncé sur ses oreilles quand il arriva en vu des serres. Un drôle de spectacle se déroulait sous des yeux. Orson était assis devant Anaya et lui tenait les mains. Bizarre. Il n'aurait jamais pensé qu'Anaya était le type du serdaigle. En s'approchant, il remarqua que la miss était plutôt mal à l'aise.

Il s'approcha et décida de s'asseoir avec eux.

Salut les jeunes! Qu'est ce que vous faites dehors ? Ça va Anaya?

Anaya devint livide avant que deux cercles rouges éclosent sur ses joues et elle revint un peu à la réalité: en tout cas assez pour observer le carnage du gazon. "Oh nooon je suis désolée... je... tu... tu crois que l'herbe souffre? Oui évidemment elle souffre... jsuis tellement tellement désolée, si mes trésors me voyaient...". Elle entendit aussi la suite du discours qui la mirent plus que mal à l'aise et elle se tortilla en répondant: "Pfff le tiens peut-être... mais... mais... non le mien est sale, et toucher c'est sale!". La rouquine pris un air navré et secoua ses mains qu'avait gentiment pris Orson: "Tiens regarde! Tu me touches! Pourquoi mais POURQUOI les gens me touchent hein? Je... c'est pas désagréable, mais pourquoi?? C'est quoi ce besoin de... de tout le temps toucher les autres? C'est... c'est  perturbant! Et je m'y mets aussi!!! Moi! Et... Je... C'est... et puis...". Elle avait le tournis, n'arrivait pas à s'exprimer et gémit pour montrer son désarroi, son corps redevenant mou et sans volonté.

C'est là que Lucas décida de débarquer, faisant repartir Anaya au quart de tour: "Mais... mais non CA VA PAS! Non rien ne va!!!". Puis se rendant compte qu'elle criait gratuitement sur un mec qui ne lui avait rien fait elle se calma. "Désolée, pardon... non ça va pas.". Orson l'avait lâché et elle prit ses jambes dans ses bras, se recroquevillant au maximum. Un air de découragement total s'affichait sur son visage. "Non ça va pas... pas du tout du tout. Je...". La poufsouffle regarda tour à tour Orson, puis Lucas et ne vit rien sauf de l'inquiétude et de l'incompréhension, aucune malice ou jugement. Et... elle avait besoin de parler. Encore fallait-il arriver à faire des phrases cohérentes. Elle prit une grande inspiration, ferma les yeux et se lança sans les rouvrir:

"Je suis perdue. Ma vie d'avant... personne ne me touchait, sauf pour... pour des contacts... on va dire désagréables. Je suis arrivée ici immédiatement on a cherché à me toucher... ça... ce...". Elle secoua la tête et masqua ses yeux, coudes sur les genoux: "... je déteste qu'on me touche, enfin détestait... enfin je sais pas, je sais plus... ça dépend qui, que tu me touches ça me dérange pas, mais... c'est perturbant, c'est... c'est sale, le corps est sale, l'humain est sale... et... je... je suis sale. Sale comme... comme la bota' ce matin.".  Anaya était épuisée de ses émotions, elle avait la nausée et ne sachant comment continuer, elle se tue et se balança doucement d'avant en arrière, le regard vague, bras passés autour de ses jambes et mains serrées si fermement l'une sur l'autre que les jointures en étaient blanches.

Lucas eut le coeur serré en voyant Anaya dans cet état. Ca lui rappela un événement de son passé avec Romane et il n'aimait pas ça du tout. Il fit ce qu'il avait fait avec sa soeur à ce moment là. Il se leva et se plaça derrière elle. Il étendit ses jambes devant et prit Anaya dans ses bras. Il posa le dos de la jeune fille contre son torse et la serra fort contre lui. Il la berça. Il lui murmura.

Allons calme toi Anaya. Calme toi. Ca va aller. Respire. Orson et moi on va t'aider.

Lucas regarda Orson. Il allait avoir besoin de son aide. Il fallait qu'ils sortent Anaya de son enfermement.

C'est pas sale un corps Anaya. C'est beau. On en a tous un différent, avec une structure de peau différente, une couleur de peau différente. La bota de ce matin, elle est pas sale. On a parlé de la vie, c'est pas sale la vie.

Orson n'aimait pas du tout comment ça tournait. Il aimait pas les émotions extrêmes mais quand il y avait urgence, y avait urgence. Lucas prit les choses en mains et lui lança un SOS muet. Orson tendit les mains et reprit de nouveau celle d'Anaya dans les siennes et la força à le regarder. Il prit une voix extrêmement grave et douce.

Anaya... Calme toi. Tu es plus solide que ce que tu nous montres là à Lucas et moi. Comme a dit, Lucas un corps, le cours de Bota c'est pas sale. Tu sais comment est Madame Turner! Elle est pas sale! Elle est aimante et gentille. C'est une professeur plus proche d'une Maman que d'une poubelle. T'as quoi? 15/16 ans? T'es plus une enfant et pas encore une femme. Ton corps change? C'est pas une raison pour le détester. Si tu veux pas qu'on te touche c'est pas grave dis le et on te lâche. C'est normal que tu ressentes des trucs nouveaux pour des gars ou des filles. Parce que c'est de ça qu'il s'agit Anaya non? De sentiments et d'attirance? C'est pour ça Madame Turner nous en a parlé c'est de notre âge! Et les sorciers sont pas forcément très au courant de comment ça se passe.

Étonnamment, Anaya se laissa faire. L'épuisement peut-être... ça la rendit même nostalgique: qui l'avait prise ainsi dans ses bras il y'a si longtemps? La rouquine lâcha plusieurs souffles tremblants et profonds pour reprendre le contrôle et hocha la tête à plusieurs reprises. Quand Orson parla à son tour, elle n'eût pas peur de lui non plus et laissa ses mains dans les siennes. Au mage noir les explications, elle laissa couler et se sentit plus qu'honteuse quand il eût terminé. "Non je...". Bon elle était mieux mais c'est pas pour ça que la zone de parole de son cerveau fonctionnait tout d'un coup merveilleusement bien... "Non je suis... bien là.". La poufsouffle poussa un soupir et se laissa aller contre le torse de Lucas, libérant une de ses mains le temps de ranger une mèche avant de la remettre 'à sa place': elle ne voulait pas risquer de perdre cet état de simili bien-être sinon elle n'arriverait jamais à parler. Et elle gardait en tête son cuisant échec de communication avec Alienor.

"Je... sais pas trop ça dépend... ça dépend des gens. (*elle regarda Lucas par dessus son épaule puis Orson et tenta un sourire timide*). Avec vous... avec vous ça va. Je sais pas du tout pourquoi...". Anaya se tût un instant et perdit son sourire: elle eût du mal à regarder Orson: "Non je... c'était nul de ma part. Vraiment nul je... j'adore Madame Turner elle est... comme tu as dit. Je me sent très très conn... bête. Pardon... Enfin non... c'est pas à toi que je dois m'excuser. C'est à elle... Enfin si quand même, désolée je... j'ai été nulle avec toi aussi Orson alors que tu... que tu es venu vers moi.".

La rouquine se mordit la lèvre inférieure avant de poursuivre: "Je sais pas si... si je suis si forte que ça mais... merci de le penser. J'essaye. Mais face à tout ça à... à ce que tu as dis je... perds mes moyens face à... face à certaines personnes.". Elle regarda le ciel et continua: "De... l'attirance? Si seulement je savais... je... je sais même pas ce que c'est... je sais juste que... que j'ai des sentiments pour des garçons... enfin je crois, comment on le sait? Y'en a un ça me fait tout drôle je rougis ça fait mal, très mal quand je suis avec lui mais autant de bien aussi, je voudrais le toucher mais... mais je peux pas... et puis... (*elle baissa la tête*) je... vous le dites pas hein? Je... (*plus rouge que jamais*) je... lui je voudrais qu'il... qu'il me touche plus que... heu... (*baisse encore la tête et la relève d'un coup sans pour autant oser les regarder *) RAH! Bref vous... vous avez compris je... j'ai trop la honte... Je comprends pas la différence entre ce que je ressens pour... pour l'un et pour l'autre. Je sais pas je suis perdue... et puis... et puis je crois (*elle appuya bien sur le 'crois'*) que... que l'un a ptet des sentiments mais pas l'autre mais comme je ressens pas pareil... Lui il m'attire mais pas pareil... et...".

Anaya s'arrêta de parler d'un coup, elle les avaient assez assommés comme ça. "Dé... désolééée je... quand je suis perdue je.. je parle trop. Pardon.".

Lucas sourit et la serra un peu plus fort.

Essayons de mettre les choses à plat veux tu? Bon alors je suppose que les garçons dont tu parles ne sont ni Orson ni moi. C'est un bon point. Ensuite, tu es bien avec Orson et moi peut être parce qu'on veut juste t'aider et que tu le sens. On ne se montre pas agressif et on a pas prévu de te sauter dessus, hein mon grand? Orson acquiesça. pour répondre à ta question, on ne ressent jamais la même chose pour tout le monde. Chaque personne est unique et ce qu'on éprouve pour elle l'est aussi. Moi par exemple, j'aime bien les filles et les garçons, j'aime Orson mais comme un bon pote et toi je t'aime bien aussi mais c'est pas pour autant que j'ai envie de vous sauter dessus pour vous déshabiller...

Orson lui jeta un regard en coin, mi amusé mi déçu. Oui bon d'accord mon chou je te mangerai bien mais t'es mon pote donc No Way. Les deux garçons rirent de la blague. Ils essayaient de détendre Anaya par des blagues plus foireuses que réussies. Donc c'est normal de ressentir des sentiments vis à vis des gens. Va vers les sentiments qui te font le moins mal pour commencer. Et l'attirance physique c'est normal. T'es en âge d'avoir les hormones en ébullition. Alors qu'un garçon t'attire au point que t'es envie de câlin et plus si affinité c'est entièrement normal. Moi je suis du genre à aimer les contacts physiques et à les rechercher. Toi t'as le droit d'être plus timide ou gênée par eux si t'as pas l'habitude puis d'aimer ça aussi. « Il n'y a pas de mal à se vouloir du bien. » Je sais plus quel Français disait ça mais ça reste vrai.


(HRP: vu avec Orson)

Anaya rougit et faillit couper Lucas pour dire que non non non non nooon elle ne craquait sur aucun d'eux deux! Même si ils étaient gentils et mignons et... Ah mais en fait c'était juste pour la taquiner. Elle eût envie de donner un coup de coude à Lucas pour le 'punir' mais elle était trop bien contre lui pour ne serait-ce qu'amorcer un geste. Fronçage de sourcils et rire gêné à l'évocation de lui sauter dessus ou de sauter sur Orson: bonjour malaise! "Pourquoi je voudrais déshabiller quelqu... ah si d'accord. Je suis bête...". Bon elle commençait à saisir le 'concept', mais était toujours mal à l'aise avec le sujet et se tortilla un peu. Elle écouta la suite du discours de Lucas avec attention et hocha la tête: elle commençait à entrevoir un choix... mais pourquoi fallait-il choisir? Elle haussa les épaules: elle n'y connaissait rien en intellectuel français... Mais il lui plaisait bien ce proverbe. C'est ça qu'elle devait faire: trouver et choisir ce qui lui faisait du bien. La poufsouffle resta un moment silencieuse puis pencha la tête en arrière pour voir Lucas en face ce qui devait être comique de son point de vue avec une tête d'Anaya à l'envers: "Merci Lucas.". Puis de nouveau à l'endroit: "Me... merci aussi Orson.".

Le serdaigle sourit et pris congés: il avait à faire et Anaya se demanda s'il s'était sentit de trop... Il s'éloigna vers les serres et y disparût.

Elle espérait que non mais étrangement, elle apprécia de se retrouver seule avec le gryffondor. La poufsouffle se repositionna contre le torse de Lucas et laissa sa tête glisser sur son épaule: son visage était très proche de celui du beau brun mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid. "Pourquoi avec toi je suis bien et ça me fait rien? Heu enfin rien non justement j'adore ce... ce câlin, je suis bien avec toi. Mais ton corps me gêne pas... Alors qu'un autre garçon, surtout... surtout si c'est un qui me plaît, il approche à moins d'1 mètre c'est Mayday Mayday dans ma caboche, tu sais comme dans le dessin animé avec les émotions dans la tête; le moment avec le WARNING FILLE FILLE qui gueule dans la tête du garçon à la fin... Enfin c'est pas grave si tu l'as pas vu.". Son cerveau se barra d'ailleurs un peu en dragée de Bertie crochue et elle lâcha sans à propos: "J'adore tes cheveux ils sont trop beaux...". ça le fît rire et il dit que les siens étaient pas mal aussi. Il posa la main sur sa tête et elle fût encore une fois surprise de ne pas lui arracher la main (littéralement), ce qu'elle aurait fait avec n'importe quel autre personne qui aurait OSE toucher sa chevelure de feu (bon sauf peut être la patate et la banane qui foutaient en boxon son cœur et ses pensées ces derniers temps).

Lucas dit qu'il ne fallait pas trop se prendre la tête et prendre les choses comme elles venaient: si elle était bien avec lui eh bien qu'elle en profite, ses bras étaient ouverts. Il ne refusait jamais un câlin. La jeune fille lui sourit avec gratitude et ça suffisait. Il faisait de plus en plus frais et le jour déclinait rapidement: il était temps de conclure et la rousse dit d'une voix déterminée: "Je vais faire comme tu as dit: profiter et moins me prendre la tête. Et pour ce qui est du s-s-se-SEXE...". Elle avait crié le mot pour le faire sortir, ce qui fît rire encore une fois le garçon: "J'adore l'entendre rire.". Elle ressentit pour lui une bouffée d'affection aussi forte que déroutante mais essaya de ne pas y prêter attention. "Ben... je... je verrais sur le coup, essayer de voir au feeling même si je suis pas douée pour ça...". Anaya se détacha à regret et se tourna vers le tombeur de ces dames: "Bref je vais me... me faire du bien et m'amuser.".

Elle hocha la tête avec force pour se convaincre elle-même et se leva avant de tendre sa main à Lucas qui la saisit en plaisantant sur le fait qu'elle était très galante et qu'elle n'aurait aucun mal à séduire l'élu de son cœur comme ça. La poufsouffle rit et lui donna une tape sur l'épaule. Il la raccompagna à l'entrée du château où ils se séparèrent, après qu'Anaya, hésitant une petite seconde, colla un petit bécot sur la joue de son bienfaiteur en lui souhaitant une bonne soirée avant de s'éloigner, le cœur plus léger.

[hrp: vu avec Orson et Lucas]