Eléa Tales

Nom : Tales
Prénom : Eléa
Sexe : Feminin
Âge : 16 ans

Eléa est la maîtresse d'un chat qui répond au nom de Mist. Animal courant, certes, mais efficace et surtout discret. Mist est petit, agile, silencieux et presque entièrement noir. Bébé, le presque n'aurait pas était nécessaire pour décrire sa couleur. Malheureusement suite a l'ingestion de quelques gouttes d'une potion qui ne lui était pas destiné (la potion en question aurait du finir dans son intégralité dans l'estomac de la voisine d'Eléa qui avait eu la bêtise de critiquer la couleur de cheveux de la jeune sorcière), Mist s'est vu affublé d'une rayure rose encerclant sa patte arrière gauche. Les yeux du petit félin ont un aspect d'or liquide et s'assombrissent à la tombée du jour pour revêtir une couleur plus proche de l'ambre.

Bien que fille unique, la jeune sorcière n'a jamais éprouvé une quelconque sorte de solitude. Issu d'une famille de sang pur, ses parents, Constance Derive et Antoine Tales, ont tenu à ce que leur fille soit élevée selon les traditions qui s'appliquaient depuis des siècles à leurs familles respectives. Ainsi, Eléa reçu dans ses premières années une éducation au diapason de la rigueur Française de sa mère et de la retenu Anglaise de son père. Chose qui d'ailleurs, ne tarda pas à l'ennuyer sérieusement, la poussant donc à développer ses capacités à faire tourner en bourrique ses différents professeurs particuliers, et par la même occasion, ses géniteurs. Pour ce qui est de ses cousins, Eléa ne les connait pas. Dans la familles Tales, les réunions de famille ne sont accessibles qu'aux sorciers adultes.

Eléa mesure 1m60 pour 46kg, ce qui lui donne un aspect chétif. Aucunement fâchée par sa petite taille, elle en tire régulièrement profit pour se faufiler dans les endroits qui, avec un peu de bonne volonté, sont tout à fait accessible (bien qu'interdit, allez savoir pourquoi). Elle a hérité de son père la couleur pâle de sa peau et de sa mère le blond presque blanc de ses cheveux. Les lèvres fines de la jeune sorcière ont une teinte très légèrement rosée et appuient avec finesse les traits tout en longueurs de son visage. Ses yeux d'un brun profond tranche étrangement avec son physique de poupée de porcelaine. On peut y lire une détermination sans faille ainsi qu'une pointe de malice. La sobriété est de mise dans sa manière de s'habiller, la seule touche dénotant dans ce tableau de jeune première est un bracelet tressé en fil d'acromentule teint en rose qui ne quitte jamais sa cheville gauche.

Calme, observatrice et futée sont les trois adjectifs décrivant le plus objectivement Eléa. Les longues tirades sur le bien et le mal, très peu pour elle. Les plans compliqués et longuement réfléchi pour ajouter un peu de piquant dans ce monde magique parfois trop conventionnel, sans la moindre hésitation. Comme le suggère sa silhouette fine (pour ne pas dire quasiment transparente), elle n'est pas particulièrement adepte des arts de la table. Le porridge anglais servi tous les matins depuis son plus jeune âge l'a persuadé qu'une alimentation principalement constituée de sucre ne pouvait pas être si mauvaise que ça pour sa santé. Eléa apprécie le silence qui accompagne généralement ses lectures et le bruits qui accompagne généralement l’accueil qu'elle réserve aux personnes qui la dérange. Mais plus que tout, Eléa apprécie Mist, son chat. Il est son principal compagnon et, jusqu'à ce jour, son seul confident. Pour compenser le cruel manque d'imagination et de fantaisie de ses parents, la jeune sorcière a toujours eu à cœur de provoquer un chaos indescriptible dans la plus grande discrétion. Elle est également allergique au plus haut point aux miss "je sais tout", "regardez moi" et "j'ai toujours raison", c'est d'ailleurs pour ça que la jeune sorcière à catégoriquement refusé de rejoindre l'école Beauxbâtons qu'avaient fréquenté sa mère.

La jeune sorcière est née dans une famille de sang pur contre le changement, les moldus, la libération des elfs de maison et probablement aussi le fun en règle général. Eléa à grandi face à une mère incapable d'élever un enfant, et un père incapable de s’intéresser à autre chose qu'au ministère. Ses nombreux professeurs se sont chargés de son éducation en matière de protocole et de magie. Néanmoins aucun d'entre eux n'a eu suffisamment de patience, d'ingéniosité ou des deux pour intéresser réellement Eléa qui passait le plus clair de son temps à leur tendre des pièges ou à s'échapper. Ses nombreuses escapades la menait systématiquement vers une échoppe de potion à quelques kilomètres de là. Elle avait réussi à convaincre le propriétaire acariâtre de lui donner un poste en tant qu'assistante, le tout bien sûr sans l'avis de ses parents. Cet échappatoire lui avait donné le goût des potions ainsi que de solides connaissances dans ce domaine.
A l'âge de 16 ans, la jeune fille qui avait fait le tour des ingrédients et des potions de son lieux de travail, commençait à trouver le temps long. Elle demanda donc un soir à ses parents de rejoindre une école de magie. Constance faillit tomber de sa chaise et Antoine haussa les épaules.
"Qu'elle y aille. répondu son père sans lever le nez de son journal"
Constance entra alors dans une rage folle et se mis à hurler une tirade sur la richesse, la bienséance, les écoles pleines de sang de fils de moldu, la décadence et nombres d'autres choses qu'Eléa n'écouta pas. L'accord de sa mère lui importait peu, elle savait que cette dernière ne tiendrait pas longtemps avant de se rallier à l'avis de son mari. Elle n'avait jamais eu pour vocation d'être mère et lorsqu'elle se rendrait compte qu'envoyer sa fille dans une école la libérerai de ses dernières responsabilités envers son enfant, sa véhémence s'envolerai en fumé.
Quelques jours plus tard et après avoir refusé catégoriquement d'aller "dans une école de pimbèches pour satisfaire votre petit égo madame Derive", Eléa fût envoyé avec un jour de retard dans l'école de son choix: Poudlard.