[CLOS] Les serpents s'expliquent. (PV Klaus, Stan)

Après le cours de Soins aux Créatures Magiques, Klaus avait approché Tyler. Il voulait lui parler en privé. Les deux garçons se dirigèrent donc vers leur salle commune.

Tyler voulait surtout trouver Stan à qui il avait deux mots à dire.

La descente aux cachots avait été assez silencieuse. Arrivés à destination, Tyler et Klaus tombèrent sur le déserteur. Le préfet dit à voix basse à son camarade : "Je règle ça vite fait et je suis à toi."

Le Serpentard s'avança vers Stan. "Alors comme ça monsieur a décidé de sécher les cours. Je te rappelle que tu es tenu d'assister à tous les cours obligatoires. Tu nous a coûté des points, j'ose espérer que tu feras le nécessaire pour les rattraper ?"
Tyler se voulait plein d'assurance et d'autorité. Il savait être capitaine de Quidditch mais préfet était un nouvel exercice pour lui. Il voulait être pris au sérieux.

Après le cours de Métamorphose, et l'affront qu'il avait subi de la part de leur professeur, Stan s'était dirigé vers la Grande Salle. Il avait prit son déjeuner à l'écart des gens, son humeur des plus noires. L'aura qu'il dégageait incita les autres élèves à ne pas l'approcher.
Il prit un repas un peu trop copieux et se sentait lourd. Stan rejoignit les cachots et opta pour un canapé à l'écart du chemin. Il jeta son sac au sol et s'affala dans le sofa. Finalement, il y avait un certain confort dans ce château auquel le jeune homme s'habituait sans mal.
Stan était tellement bien qu'il s'assoupit.

Il ne se réveilla que bien plus tard, un peu groggy. Le garçon regarda autour de lui et trouva la salle commune vide. Pas un bruit. Stan fouilla un instant dans sa veste et en sortit son téléphone. Il regarda l'heure. 15h passé. Bon bah, c'était raté pour le cours de l'aprèm. Stan s'installa à nouveau dans le canapé. Quitte à sécher, autant bien le faire. Le Dyr ne bougea donc pas d'un pouce du reste de l'après-midi. Il lisait une gazette ou les nouvelles du monde sur son téléphone. Il se détendait enfin, tranquille, sans personne pour l'importuner.

Mais cette interlude ne dura qu'un temps. Au fur et à mesure, des élèves revenaient dans la salle commune. Une moue vint se planter sur le visage de Stanislas.
Enfin, parmi les serpentard, le Préfet et Python vénère firent leur entrée. Tyler s'approcha de lui et lui adressa la parole. Stan soupira. Et voilà, c'était reparti. Des réflexions.

Et ? daigna-t-il répondre à son préfet dans un premier temps quand l'autre garçon lui reprocha son absence en cours.
A la deuxième remarque, Stan sourit. Malicieusement. Il était en forme et d'humeur joueuse. Il changea sa position dans le canapé, s'asseyant face à son interlocuteur, les bras étendus et posés sur le dossier derrière lui, il tenait nonchalamment sa baguette entre ses doigts. Et tu comptes faire quoi si je refuse ? Si je n'en ais pas envie ?

Le Dyr tâtait un peu le terrain. Il allait enfin savoir de quel bois se chauffait le français.

Tyler n'était pas vraiment surpris de l'attitude réfractaire et narquoise de Stan bien qu'il eût préféré s'en passer. Le préfet lui répondit le plus sérieusement du monde.
"Mais j'en ai rien à faire que t'aies envie ou pas. Je te traînerai en cours moi-même s'il le faut. Et tu iras. T'es peut-être plus à Durmstrang mais t'es quand même à l'école, alors tu respectes les règles."

C'était assez hypocrite de sa part de dire ça vu son parcours à Beauxbâtons mais il fallait bien qu'il fasse respecter l'ordre. Il avait eu des consignes strictes la veille et voulait faire bonne impression. Il n'avait pas droit à l'erreur. S'il commettait le moindre impair c'en était fini de lui. C'est pourquoi il tenait à affirmer son rôle de préfet dans les règles de l'art.

A la fin du cours de Soin qui avait été rude en points pour sa maison, Klaus s'était dirigé vers Tyler la mine renfrognée. Il fallait absolument qu'il lui parle avant de s'en prendre aux élèves de sa maison. Il serait alors fixé. Soit il avait le préfet avec lui soit il l'avait contre lui. Et si c'était la deuxième option, il le ferait choir de son piédestal. Hors de question de garder à la tête des Serpentard quelqu'un d'autre qu'un serpent.

Tyler avait accepté de discuter avec lui. Klaus lui avait alors demandé de le suivre en salle commune où ils pourraient discuter et prendre leur affaire de quidditch. Et pourquoi pas engueuler Nina et Eléa pour leur manque de soutien envers Simon... Simon ... Il espérait que le passage chez Miss Parker l'aurait arrangé. Vu le caractère soupe au lait de ce dernier, Klaus savait qu'il devrait la jouer fine s'il ne voulait pas le braquer parce que pour cet élève aucun doute, c'était un serpentard pur jus. En parlant de pur jus, un autre élève aller leur poser des soucis.... Libriev... Il l'avait vaguement remarqué en Métamorphose. Il s'engueulait avec Nina dans une langue qui semblait être du cyrillique. Mais Klaus n'en était pas sûr. Il était dans un passage noir comme sa mère les appelait. Ces moments où rien ne servait de lui parler sauf si on voulait se prendre une droite en plein maxillaire.

C'est donc silencieusement que Tyler et Klaus arrivèrent en salle commune. Peu d'élèves cependant mais UN élève intéressant... Libriev... Assis nonchalamment dans un canapé. Tyler dit à Klaus qu'il avait quelque chose à régler avec Stan. Et cela amena un sourire sur les lèvres de Klaus. Sourire qui s'étira encore plus quand il vit la réaction de Stan qui s'était étiré baguette en main. Klaus s'assit sur le fauteuil le plus proche, les jambes passées par dessus l'accoudoir en mode cinéma moldu. Il ne lui manquait plus que le pop-corn et il était aux premières loges pour voir le préfet se ramasser ou exceller... Il ne fallait pas le donner perdant d'avance même si Klaus savait que le sourire du Dyr en disait long sur ses intentions.... Et cela fit sourire Klaus. Mentalement il commençait à prendre des notes et d'un murmure discret, la main sur sa propre baguette, il exécuta un protego sur lui même.

Qui crois-tu impressionner avec tes airs supérieurs de préfet nouvellement nommé ? Moi ? Laisse moi rire... Ça marchera peut-être avec d'autres mais surtout pas moi. Sincèrement Tyler regarde toi, es-tu assez fou pour penser avoir le dessus sur moi ?
Je n'avais rien à faire de ce qu'il pouvait me reprocher je me contentais de l'écouter et de sourire à ces brimades qui étaient pour moi sans intérêt. L'extrémité de mes doigts effleura ma baguette, tandis que je m'amusais avec notre cher préfet.
Je ne crois pas que ça soit bon pour toi de te prendre une correction comme ça devant nos camarades cela pourrait entacher ta crédibilité ma foi déjà très fragile.

Mais pour qui se prenait ce bellâtre arrogant ?! Stan lui manquait ouvertement de respect et s'il ne montrait pas maintenant de quoi il était capable, Tyler était convaincu qu'il ne l'obtiendrait jamais.
Il avait peu de soutiens parmi ses camarades qui le pensaient indigne de sa fonction et de sa maison. Le Français allait leur prouver qu'ils avaient tort.

Tyler avait très envie d'enlever son sourire narquois à Stan. Il leva prestement sa baguette vers la tête du perturbateur et lança un "Furnunculus" bien senti. Il avait appris ça avec Ena.

Ahhh ! Enfin un peu d'action lancée par notre cher préfet mais hélas la différence de niveau était encore trop grande. En effet lorsque j'étais à Durmstrang les duels de sorciers étaient très intenses, les sorts fusaient, c'était un véritable jeu de rapidité et de dextérité. L'analyse et l'anticipation étaient les maîtres mots. C'est de cette manière que j'ai été rodé au duel, action/réaction et c'est pour cela que ce duel avec Tyler n'avait aucun intérêt pour moi. Par contre pour lui c'est perdu d'avance. C'est donc baguette en main que je décide donc de mettre fin à ce pugilat qui n'avait que trop duré :

Protego. Tyler Tyler Tyler... pourquoi t'obstines-tu, tu me fais perdre mon temps. Je suis stupéfixé par ton inexpérience.

Il ne m'en fallait pas plus pour en terminer avec notre cher préfet.

Tyler s'attendait un peu à ce que Stan se protège mais il fut totalement pris par surprise de sentir son corps se raidir. Il tomba à la renverse sur le tapis, fortement sonné, à peine conscient de son environnement. Pendant de longues minutes, son cerveau n'enregistra plus rien.

Le corps du loup était figé et son esprit à moitié dans le coton. Ces sensations étaient des plus désagréables. Il avait honte de ne pas avoir réagi plus vite même si à bien essayer d'y réfléchir, il ne se souvenait pas d'avoir entendu Stan prononcer correctement la formule.
Il aperçut le visage de Klaus devant ses yeux mi-clos.

Et voilà. Tyler se raidit d'un coup et tomba à la renverse sur le sol. Le petit préfet faisait office de tapis, Stan le mit au tapis avec une facilité déconcertante sous le regard amusé de Klaus toujours sur le canapé. Stan se tourna vers Klaus et lui dit en rigolant :

Alors c'est ça le préfet ? Pfff rien de passionnant c'était d'un ennui... Tu savais ce qui allait se passer ?

Oula Tyler s'énerve... C'est pas bon ça. Ca va mal finir...

Klaus ne pensait pas si bien dire. Stan n'avait eu qu'à dire le sort glissé dans une phrase comme si c'était un mot banal pour que celui ci fonctionne. Il se dit qu'il ne serait pas inintéressant de se renseigner sur l'enseignement de Durmstrang et surtout de se rapprocher du Dyr...

Klaus regarda Tyler. Il était au sol un peu sonné. Il ne savait que trop la sensation car son maître en sortilège adorait lui faire subir ce sort jusqu'à ce qu'il arrive un jour à lui retourner. Il allait faire un revigor sur son préfet quand Stan s'adressa à lui.


Savoir ? Non. Mais je ne sous-estime jamais personne. Je sais que tu es là par obligation et pas par envie et que tu es déjà diplômé. Tu as l'avantage de la formation. Tyler avait un gros désavantage... Il est impulsif. Il a pas ton niveau pour l'instant mais il est têtu et je pense qu'il te surprendra. Je serais toi je me méfierais....

Klaus était toujours dans son canapé derrière son protego . il sortit un calepin de sa poche arrière et y nota les renseignements qu'il avait récolté.

Klaus avait assisté à la scène de mon altercation avec Tyler, il avait un regard assez analytique sur la situation…

Puis m'expliquait que la différence de niveau entre Tyler et moi était due au fait que mon enseignement à Durmstrang et le fait que je sois déjà diplômé m'avait apporté cette supériorité technique face à lui.

Il me mit cependant en garde sur le fait que l'entêtement de Tyler et son impulsivité pourrait me surprendre à l’avenir et que je devrais m'en méfier…

Pfff, moi me méfier de lui, tu plaisantes ! Il ne m'arrivera jamais à la cheville, lui répondis-je en jetant un regard presque méprisant au louveteau encore sonné et stupéfixé sur le sol.

Klaus avait fini de noter ce qu'il l'intéressait.

Et toi ta faiblesse c'est que tu penses que personne ne t'arrive à la cheville. Ce qui est faux. Je te parie ce que tu veux que Tyler arrivera à te lancer un sort que tu ne contreras pas d'ici disons.... Décembre ! Ce que tu veux Stanislas dans la mesure du raisonnable et du correct pour un serpentard bien sûr...

Alors que Stan n'avait pas l'air de prendre Klaus au sérieux il enchaina.

Si tu ne veux pas te faire renvoyer et lyncher par ta propre maison, habitue toi à être un Serpentard et pas un Dyr. Si tu entaches trop le nom de ma maison, ce n'est plus au préfet que tu auras à faire mais à moi... Et je ne suis pas du genre à attaquer de front sans un plan solide... Klaus était à l'abri derrière son protego et il le savait, tout comme Stan le savait. Il avait l'avantage du bouclier chose que Stan n'avait pas. L'effet de surprise n'était plus à l'avantage du Dyr.

Je rêve ou il me menace...

Stan écoutait Klaus rabâcher sur son compte, ce dernier pensait que Tyler pourrait à son tour le prendre à son propre jeu. Stan lui prêtait une oreille peu attentive jusqu'à ce que Klaus lui lance un pari sur ses dires. Stan lui répondit d'un ton amusé :

Nuance mon bonhomme, je sais ce que je vaux... mais pourquoi pas. Je tiens le pari. Si ce louveteau arrive un jour à me prendre à revers avant la fin décembre,  je reconnaîtrai sa valeur en te prenant comme témoin moral. Mais à l'inverse s’il se retrouve une nouvelle fois au tapis, je l'humilierai de la pire manière qui soit...

Puis Stan enchaîna d'un ton plus sec en se dirigeant vers Klaus une main dans sa poche, posée sur sa baguette.

Pour ta gouverne, je suis un Dyr, je suis à Serpentard parce qu'on ne m’a pas laissé le choix, je suis obligé d'être ici… Je ferai ce que j'ai envie et libre à toi d'essayer de m'en empêcher. Tu crois que je n'ai pas remarqué ton Protego ? (ce qui déclencha un protego sur Stan) Tu n'as pas le cran de te présenter face à moi sans ce petit atout, et tu voudrais m'impressionner. Erreur…

Stan regardait Klaus avec un air provocateur, il n'était pas fort impressionné par son discours qui le laissait indifférent.

"Mon Bonhomme? Il croit quoi? Qu'on a gardé les éruptifs ensemble? Klaus haussa un sourcil. Le prenait il pour un boursoufflet? Il essaya de s'imposer physiquement à Klaus. De ce côté là, il n'avait à envier à Stan. Il était aussi bien bâti que lui et surement plus souple. Il ne bougea pas d'un iota de son canapé, la baguette à la main, elle faisait des aller retour de droite à gauche.

Hola mais tu fais ce que tu veux avec le préfet. Mais si je gagne mon pari Stan tu devras te montrer plus humble et respecter Serpentard comme si c'était Dyr!

Oh pauvre petite chose. On t'a forcé à aller à l'école alors tu fais le gamin buté et blasé en mode bouhouhou je vais tous vous emmerdé? C'est ton choix, je n'ai nullement l'intention de t'empêcher de faire quoi que ce soit. Je te dis juste que tu auras des retombées...

Aux dernières phrases du Dyr, Klaus rit ouvertement à tel point qu'une larme pointa au coin de son oeil droit qu'il essuya de son index

Tu me crois assez fou ou imprudent pour me présenter devant un danger sans un minimum de protection? T'impressionner? Je n'ai que faire de ton avis sur moi. Vois tu je sais aussi ce que je vaux et qu'elles sont mes limites. Je suis quelqu'un de fier mais ma fierté contrairement à Tyler ne me rend pas impulsif mais calculateur. Je sais que tu as vu mon protego. Il faudrait être un idiot pour ne pas le remarquer. Je ne baisserais certainement pas mon protego quand toi tu viens de t'en fournir un... Je ne suis pas stupide. J'ai remarqué que tu incluais tes formules dans tes phrases. Alors tes grandes phrases du style "tu n'as pas le cran de" je te les retourne. As tu peur de moi au point de te protéger avant de me défier? Vois tu je pense que toi et moi on est taillé du même bois... Mais je pense être légèrement plus patiné que toi.

Klaus sourit à Stan. Son sourire n'était ni franc ni joyeux. Il avait le sourire de quelqu'un qui venait de remporter une partie de poker face à un adversaire des plus hardis.

Klaus semblait tenir tête à Stan, il pensait que le Dyr se laisserait impressionner par ces paroles sans avoir de répondant. Mais s'il savait analyser les gens, Stan aussi pouvait le faire.

Klaus enonça alors sa contrepartie sur leur petit pari, s'il l'emportait, Stan devrait avoir plus d'égard et de respect pour sa maison qu'était Serpentard, ce à quoi Stan lui répondit :

C'est entendu, si tu l'emportes, j'envisagerais la possibilité de considérer Serpentard avec plus d'égard et de respect. Mais ce n'est pas encore le cas.

Stan savait qu'il n'aurait pas à le faire, du moins il en était intimement convaincu. Klaus se mit à rire lorsqu'il fit un monologue sur les raisons pour lesquelles le Dyr était à Poudlard. Stan le regardait avec un air amusé, Klaus lui expliqua qu'il n'avait pas l'intention de s'en prendre à lui directement et qu'il était plutôt du genre calculateur. Il retournait les paroles de Stan contre lui lorsqu'il se rendit compte que Stan s'était entouré lui aussi d'un Protégo. Il pensait certainement que Stan n'était pas du genre à régler ses problèmes de front... comme il l'avait dit, Stan et Klaus étaient faits du même bois.

D'un simple geste, Stan annula son Protégo et se retrouva alors devant Klaus et lui fit constater :

Tu vois regarde, mon Protégo n'est plus là. Je n'en ai pas besoin, je n'ai pas peur de te défier Klaus sache le. Mais je remarque que tu n'as pas l'intention de baisser le tien. Pourquoi? Tu préférerais peut-être m'attaquer par surprise ? Pourquoi te protéger dans ce cas... Retire ta protection si comme tu le dis tu sais ce que tu vaux... Il se pourrait bien que nous soyons du même bois mais si tu penses être plus patiné que moi libre à toi... Mais tu pourrais bien être surpris à ton tour.

Stan sourit à Klaus, l'air de dire que s'il voulait se la jouer fin stratège, et bien le Dyr aurait du répondant lui aussi.

Klaus avait au moins obtenu ce qu'il voulait. La parole d'un Dyr. S'il se fiait à ses recherches la parole d'un Dyr était sacrée et avait autant de valeur que sa propre vie.

Stan reprit la parole pour se moquer de Klaus.

Tu vois regarde, mon Protégo n'est plus là. Je n'en ai pas besoin, je n'ai pas peur de te défier Klaus sache le. Mais je remarque que tu n'as pas l'intention de baisser le tien. Pourquoi ? Tu préférerais peut-être m'attaquer par surprise ? Pourquoi te protéger dans ce cas... Retire ta protection si comme tu le dis tu sais ce que tu vaux... Il se pourrait bien que nous soyons du même bois mais si tu penses être plus patiné que moi libre à toi... Mais tu pourrais bien être surpris à ton tour.

Klaus se releva du canapé. Il regarda Stan droit dans les yeux et enleva son protego. Klaus n'avait absolument pas peur de Stan mais il savait qu'à l'heure actuelle, il ne le battrait pas en combat singulier. Il n'avait pas son niveau. Ou tout du moins il n'en était pas loin.

Quand je dis plus patiné je ne pense pas puissance mais élégance. Tu es quelqu'un de trop arrogant. Ca nuit à ta propre image. Tu te donnes des airs mais ça t'isole. Aussi fort qu'on soit on ne survit pas seul... Surtout à Durmstrang. On se trouve un allier. Soit plus fort, soit plus charismatique, soit avec de meilleures relations. Nul part on ne survit seul. Si on est seul voici ce qui arrive. Expelliarmus !

Klaus pointa la baguette de Stan. La baguette de celui ci vient atterrir dans sa main prenant le Dyr au dépourvu.

Crois moi Stan. Ici je ne suis pas ton ennemi. Je suis peut être ton seul allier. dit il en lui tendant sa baguette qu'il venait de récupérer.

Le membre 'Klaus Erheart' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Réussite du sort' : 4

Stan avait été pris par surprise, Klaus avait réussi à le désarmer. Il ajoutait que Stan ne pouvait survivre sans allié. Fausse idée...

Le Dyr était surpris et énervé par la tentative du serpentard, le regard de Stan était noir comme la nuit, ce qui en disait long sur ce qu'il aurait pu faire. Mais il se mit à la raison...

A la suite de son expelliarmus, Klaus récupéra la baguette de Stan qu'il lui tendit quelques instant plus tard. Stan s'approcha alors de Klaus, fulminant et lui reprit sa baguette, celui-ci ajouta qu'il n'était pas son ennemi mais peut être même son seul allié.

Stan tourna les talons et s'éloigna de quelque mètres, tourna la tête en direction de Klaus et lui dit en souriant :

Bien joué mon gars mais ne t'inquiète pas, tu me le revaudras.

Klaus avait réussi à surprendre Stan mais il y aurait peut être un retour de bâton.  Stan avait l'air furax. Il récupéra vivement sa baguette et se détourna. Il  s'éloigna de quelque mètres, tourna la tête en direction de Klaus et lui dit en souriant :

Bien joué mon gars mais ne t'inquiète pas, tu me le revaudras.

Klaus ne répondit pas. Il sourit justement. Le coup de poker avait payé. Il lui avait montré qu'il était dangereux de n'avoir que des ennemis dans sa maison. Klaus devait à son tour faire pareil. Il posa son regard sur Tyler. Il s'accroupit à ses côtés et le tâta de sa baguette. Il était raidit mais ses yeux le suivait. Klaus sourit.

Mon vieux il ne t'a pas raté mais ça a été très instructif pour moi.  Je vais te déstupefixer mais avant si tu le permets, je vais te donner deux trois conseils... Il est évidant que je te demande ton avis pour la forme qu'on soit bien d'accord tu n'as pas le choix.

Tout d'abord, j'ai réussi à raisonner un peu le Dyr. J'ai même réussi à le désarmer et à lui faire accepter un pari. Pari qui te concerne et que tu as intérêt à gagner. Tu as jusque fin Décembre pour le battre en duel. Et comme j'ai engagé mon honneur je vis t'aider.

Ensuite, arrête de penser avec ton service trois pièces ! Pense avec ta tête! Ta guéguerre stupide avec Simon nuit à notre maison! Sheeris a beau être intelligente, charmante et avoir des atouts indéniables au point où même moi je ne dirais pas non à l'avoir dans mon lit, elle n'est PAS à TOI. Tu la veux? Soit meilleur que Simon, soit meilleur que moi... Soit le meilleur tout court. Et tu verras que tu trouveras peut être mieux qu'elle, ou pas mais là mon grand j'ai qu'une envie, c'est de te décoller une claque monstre. Tu te rends compte qu'un Serpent a été défendu par un Poufsouffle! UN POUFSOUFFLE bordel ! Et sans oublier le Préfet des Serdaigles! Et où étaient les Serpentards??? En train de se foutre de sa gueule ou de montrer leur désapprobation TOTALE à son comportement. C'est INACCEPTABLE!

Dernière chose. Ce soir je veux dire quelques mots à notre maison et si tu veux garder ton poste de préfet tu vas m'aider à remettre tout ce beau monde dans les rangs! On lave notre linge sale entre nous pas devant les autres maisons. Il faut qu'on soit UNI et ça passe par un préfet respecté ET respectable qui défend LES SIENS et pas une gryffondor hystérique... Je te propose d'être ton allier dans cette situation. Ton bras droit en quelque sort. Le devant de la scène ne m'intéresse pas. Je préfère agir dans l'ombre. Mais pour cela on doit se faire confiance et s'épauler... En seras tu capable? Est ce que le préfet et l'homme de parole que je vois en toi est réel ou n'est ce qu'une apparence que tu te donnes? Ah oui c'est vrai tu peux pas me répondre....  ENERVATUM

Klaus pointa sa baguette sur Tyler qui retrouva ses sensations et le contrôle de son corps. Pendant son discours Klaus s'était échauffé, avait serré des poings, hausser le ton sur certains mots mais n'avait jamais été hostile envers Tyler, ce qui contrastait avec son comportement des deux derniers jours. Mais il avait pris une décision en observant Alienor en classe. Tyler avait ses faveurs et les faveurs de la Duchesse pouvaient être utiles. En bon stratège qu'il était, il avançait maintenant les pions dans son intérêt futur. Il tendit la main à Tyler autant pour l'aider à se relever que pour sceller les propos qu'il lui avait énoncé.

Klaus lui parlait. Heureusement son loup avait une constitution solide, Tyler put par conséquent écouter ce que lui disait son camarade de maison et comprendre surtout.

Le serpent avait parié à l'autre empaffé que Tyler réussirait à le battre en duel avant fin décembre. Le français se donnait jusqu'aux vacances d'automne pour y parvenir. Et s'il n'y arrivait pas tout seul, il irait voir Ena. Elle devait bien en connaître des feintes pour gagner un duel.

Ensuite, Klaus le réprimanda d'avoir fait passer son intérêt pour Sheeris avant ceux de sa maison en la personne de Simon. Oui oui bon ça va. La prochaine fois que Simon ferait une connerie, Tyler interviendrait en sa faveur. Bla bla bla. Est-ce que c'était vraiment de sa faute si les autres Serpentard n'avaient pas volé au secours du Minus ? Non. Mais peut-être que s'il avait montré l'exemple...
Klaus avait raison, Tyler se devait d'être un préfet respecté et respectable qui défendait les siens. Il le savait mais il avait encore un peu de mal à se faire à l'idée de devoir protéger ceux en qui il n'avait pas la moindre once de confiance. Et surtout il n'admettrait pas devant Klaus qu'il avait peut-être eu tort.

M. Erheart lui offrait de devenir son bras droit. Tyler était parfaitement conscient qu'il ne pouvait se permettre de refuser son aide. Il avait peu d'alliés dans sa propre maison, par conséquent avoir Klaus dans sa poche lui serait un atout précieux.
Ce dernier finit par le réanimer.

Klaus lui tendait la main. Tyler n'en avait pas besoin pour se relever mais il se dit qu'il serait malvenu de ne pas accepter cette main tendue. Aussi l'attrapa-t-il.
Une fois debout, il ne lâcha pas Klaus. Il lui serra la main. "Marché conclu." Tyler prit le bras de son nouvel allié. "Si je t'accorde ma confiance, pas d'entourloupes ni de coup foireux. En retour je soutiendrai tes projets pour rendre à Serpentard le prestige de son nom."

Une fois Tyler debout, il ne lâcha pas Klaus. Il lui serra la main. "Marché conclu." Tyler prit même son bras."Si je t'accorde ma confiance, pas d'entourloupes ni de coup foireux. En retour je soutiendrai tes projets pour rendre à Serpentard le prestige de son nom."

Klaus regarda Tyler dans les yeux pesant le pour et le contre de cet engagement. Peut être y avait il un échappatoire à une telle promesse. .  . Un compromis peut être ? Il en trouva un.

Je peux te promettre que je ne te nuirais pas, ni n'attenterais d'action contre toi (et ça inclut le fait de ne pas mettre ta chérie dans mon lit) SAUF pour le quidditch je ne peux pas te défendre si on est pas dans la même équipe et ne pas attaquer me fait trahir mon poste. Mais en ce qui concerne les autres élèves ou maisons je ne te garantis rien . Ce serait trop me demander que de chasser ma nature de serpent. Donc en ce qui te concerne je suis là pour t'aider mais pour les autres je mène mon business comme je l'ai toujours fait : pour mon bien et celui de Serpentard.

C'était là  le mieux que pouvait promettre Klaus et il n'avait qu'une parole. Il n'était pas encore né celui ou celle qui le ferait médire.  

Puisque maintenant on est d'accord si on allait prendre nos affaires de quiddtch et y aller avant d'être en retard? Il attendait que Tyler le lâche pour y aller.

Klaus proposa un arrangement dont les termes étaient en totale adéquation avec ce que Tyler avait en tête. Le préfet était même surpris que son nouveau bras droit ressente le besoin de préciser que leur accord n'engageait qu'eux deux. Tyler approuva donc d'un signe de tête. "Nous sommes donc sur la même longueur d'ondes. Chacun pour soi mais pas de bâtons dans les roues l'un de l'autre."

Enfin Klaus s'impatienta pour se rendre aux sélections de Quidditch.
Tyler se rendit compte qu'il le tenait toujours. Il lâcha donc son camarade et monta prendre son fidèle équipement de Quidditch, notamment son balai auquel il tenait presque autant que sa moto.