[CLOS]Un objet bien encombrant. (PV Warren, Félix, Elizabeth)

Qu'il était doux de revenir à Poudlard, l'antre du savoir. Maura goûtait avec plaisir le délice de fouler à nouveau le sol de son ancienne école. Elle ressentait un profond sentiment de bien-être. Elle serait en sécurité ici, elle en était certaine. Mais d'abord, il lui fallait se débarrasser de l'objet qui l'avait poussé à revenir au Royaume-Uni. Il lui fallait parler seule à seule avec le nouveau directeur.

Après le déjeuner, Maura saisit sa petite mallette enchantée et se dirigea vers l'ancien bureau de Dumbledore. Ses talons hauts claquaient sur la pierre et résonnaient sous la voûte du couloir. Elle arriva devant la gargouille familière et trouva le moyen d'arriver devant la porte de M. Dietrich.

Maura prit une grande inspiration, lissa sa robe et toqua trois coups fermes sur la grosse porte en bois.

Warren revenait de cours. Il était quelque peu énervé de ne pas avoir retrouvé l'élève qu'il cherchait mais il savait où elle allait être au prochain cours. Il alla donc s'installer à son bureau et sortit son nécessaire à plume. Il écrivit donc à l'intention de Félix


Il allait envoyé la lettre quand il entendit toquer. Il respira un grand coup pour se calmer les nerfs. Et dit d'une voix forte.

Entrez! et la porte s'ouvrit.

Warren Dietrich examina la canne et lui demanda si elle pensait que c'était une relique magique.
Eh bien oui, c'est une possibilité qui me semble tout à fait logique.

Le directeur envoya un message par voie aviaire puis reporta son attention sur son interlocutrice.

Tout d'abord, il faut que vous sachiez que j'ai travaillé pour le MACUSA ces quinze dernières années, au département de la Justice Magique. Mon rôle était de résoudre des meurtres se produisant dans la communauté magique. Au fil des années, mon équipière et moi-même avons croisé des individus plus ou moins... malveillants dirons-nous. Mais nous n'avions jamais eu affaire à des êtres aussi perfides. Il y a un mois de cela, nous avons trouvé un corps dans une allée près de Gramercy Park. Nous avons examiné la scène de crime et déterminé que notre victime avait besoin d'un outil tel que celui-ci pour marcher, elle indiqua la canne posée sur le bureau. En fouillant les rues adjacentes, Jane est tombée sur ce que nous avons conclu être l'outil en question. Jane Cesario est... était ma collègue, précisa-t-elle par souci de clarté.
J'ai observé cet objet sous tous les angles, sous toutes les coutures, j'ai essayé de déceler ses secrets. Cela n'a pas été facile. Voici un exemplaire des notes que j'ai compilé. Maura lui tendit un dossier qu'elle venait de sortir de sa mallette.
Trois jours plus tard, notre bureau se faisait cambrioler. Heureusement pour l'enquête, Jane et moi avons la fâcheuse habitude de ramener du travail à la maison, les intrus n'ont donc pas trouvé grand chose. Toutefois, ce n'était que le premier incident. Notre appartement a également été fouillé peu après. Mais par je ne sais quel miracle, ils n'ont pas réussi à mettre la main sur la canne. Deux jours après, Jane et moi étions sur la piste d'un suspect quand nous avons été attaquées par trois hommes portant de longues capes noires. Ils cherchaient à tout prix à mettre la main sur l'objet que nous avions récupéré. Plusieurs effractions ont eu lieu au MACUSA dans la semaine qui a suivi. Cinq services différents ont été touchés. Vous rendez-vous compte de la gravité de la situation monsieur Dietrich ? Tout ça à cause de cette canne maudite.
Si Maura ne savait pas rester maître d'elle-même en toute circonstance, elle aurait probablement laisser échapper une petite larme.
Voyez-vous, un de nos plus proches collègues a été tué lors d'une effraction. Jane et moi avons été suspendues pour nous donner le temps de prendre du recul par rapport à l'affaire. En effet, nous avons découvert un réseau parallèle de sorciers, vous trouverez d'ailleurs une copie de nos recherches dans ce dossier. J'ai entendu que Poudlard allait rouvrir ses portes et ai décidé de revenir en Angleterre. J'ai pris la canne avec moi et j'espère que vous pourrez m'aider à trouver une solution.
Elle contrôla le trémolo de détresse dans sa voix pour rester professionnelle.

Après avoir respectueusement écouté le récit de ses péripéties, M. Dietrich était venu à côté de Maura et lui avait pris la main. Le cerveau de Maura ouvrit le tiroir "Gestes tactiles" et chercha la signification d'un tel comportement. Il me semble que cela indique une intention de réconfort. Elle analysa le reste de son attitude et du ton de sa voix. Oui, réconfort.
Puis il eut l'air incertain, comme s'il hésitait sur la marche à suivre. Il lui demanda s'il pouvait l'appeler par son prénom ce qu'elle approuva d'un signe de tête.
Il finit par se redresser et s'écarta. Il la mit en garde et lui offrit un choix : tout oublier ou prêter serment.
En tant que femme de logique, Maura pesa rapidement le pour et le contre de chaque situation. Elle arriva à une décision qu'elle présenta ainsi à son collègue :
"Il serait plus facile de tout oublier. Plus facile certes, mais lâche. Je ne saurai vivre avec moi-même sachant que j'ai abandonné Jane ainsi que toutes les autres personnes qui ont été mise en danger à cause de cette affaire. Je ne suis pas de nature rancunière mais j'ai la conviction inébranlable que sur tout acte malfaisant doit s'abattre le marteau de la justice. Je ne tiens donc pas à reculer maintenant. Je ne souhaite pas savoir ce qu'il adviendra de la canne, je vous fais entièrement confiance à ce sujet." Elle se leva et attrapa le bras de son interlocuteur. "Warren, je veux vous aider."
Elle était déterminée à utiliser toutes ses ressources pour faire le bien.

Warren sourit au discours de Maura. Elle était une femme de trempe. Elle lui plaisait déjà. Elle appuya ses propos en lui agrippant le bras.* Elle fera une bonne recrue pour l'ordre de Merlin*. Warren réfléchit en regardant ce petit bout de femme. Il garda bien le silence 5 minutes pesant le pour et le contre de sa décision. Il ne pouvait rien dire sans que Felix ne soit là et ce n'était pas un sujet soumis à controverse. Il avait besoin de Felix.

Le bras toujours tenu par Maura , il sera sa main autour du sien. Il la regarda droit dans les yeux comme pour sonder son âme. Bien Maura si vous n avez rien à me demander sur le fonctionnement de l'établissement, les options, les élèves , les professeurs ou vos propres quartier je vous demanderais de revenir à 17h précise . J'ai besoin de préparation pour ce que nous nous apprétons à faire vous et moi. Je vous préviens que cette étape ne vous sera pas agréable. Vous pourrez toujours vous désister dans 3 heures. * et surtout j ai besoin que Félix me serve de gardien...*

Warren prit son temps pour réfléchir, cela était donc vraiment une décision à ne pas prendre à la légère. Il finit par lui annoncer qu'il ne pouvait rien faire pour le moment mais que si elle était déterminée à assumer son choix, elle pouvait revenir quelques heures plus tard.
"Je reviendrai donc à 17h." Elle n'avait pas l'intention de revenir en arrière. Elle était pleinement consciente qu'elle s'apprêtait à s'exposer à des risques plus grands que ceux qu'elle avait connu jusqu'à présent. Mais elle n'avait pas peur, elle ne pouvait pas avoir peur. Elle devait se battre pour Jane, pour sa famille.

Elle ramassa ses affaires et se dirigea vers la porte. Alors qu'elle allait sortir, elle se retourna vers son directeur : "Juste pour être sûre, je me suis installée dans les anciens quartiers de Filius Flitwick, j'ai bien fait n'est-ce pas ?"

Oui  Maura vous avez bien fait! Les chambres ont toutes été refaites.
Vous verrez comme pour les tentes magiques. N'hésitez pas à l'aménager comme vous le sentez. Je vous dis donc à 17h00.

Quand elle fut sortie, Warren se dirigea vers son bureau et examina de nouveau la cane. Il était pratiquement sure de ce qu'il avait sous les yeux mais seul Félix pourrait le lui confirmer. Il prit la cane et se dirigea vers sa malle qu'il avait rangé sous l'une des grandes fenêtres de son bureau. Il tapa trois fois sur le sommet et tourna deux fois la poignée. Quand il ouvrit la malle, un escalier se matérialisa.

Il descendit dans la malle en prenant soin de la refermer....... Il en sortit quelques minutes plus tard sans la cane et referma le coffre en tournant trois fois la clé qu'il alla redéposer dans l'un des tiroirs de son bureau. Puis il se dirigea vers la porte et sortit direction les cachots . Il avait une retenue à préparer.

Une demi heure plus tard, il était de nouveau dans son bureau. En plus du serment inviolable, l'ordre de Merlin avait rajouter un enchantement physique qui obligeait le porteur à respecter son serment . Le serment inviolable peut être défait mais l'enchantement physique était lui définitif. Warren avait donc préparé ce qu'il fallait pour la deuxième partie de l'enchantement: de l'Asphodèle, de la Dictame et de la Belladone.

Il sortit son kit à potion et l'installa sur la grande table. Il alluma un feu sous un mini chaudron rempli de whisky pur malt écossais. Une fois que le whisky se mit à faire de légères bulles, il mit les feuilles d'Asphodèle, de Dictame et de Belladone à infuser. Il baissa le feu et couvrir le chaudron. Il fallait maintenant attendre une heure et demi que le tout infuse bien. Il n'aura alors plus qu'à passer le tout au mixeur.

Il repartit à son bureau et sortit une carte de Poudlard mais pas n'importe quelle carte.... Celle ci lui permettait de savoir les moindre fait et geste des gens dans le château. Il repéra les élèves en cours et les professeurs occupés dans leur différente tâches. Il vit Maybel marchant près d'un certain Gregor Scamander.... Et il vit qu'Elizabeth venait de quitter sa chambre.... Devrait il maintenant dire leur chambre?... Il délaissa la carte de Poudlard et prit une carte où l'on pouvait observer les différents niveaux du château et ses extérieur et se perdit dans son étude.

Elizabeth avait pris son temps ce matin-là. Lorsqu’elle s’était réveillée, Warren était déjà parti, il lui avait laissé un mot dans lequel il lui expliquait où il était et où elle pouvait prendre ses quartiers, c’est-à-dire dans sa chambre. Dans la chambre de Warren.
Elizabeth esquissa un sourire victorieux. Elle allait partager de façon relativement officielle la chambre du plus beau parti sorcier d’Angleterre. Son esprit conquérant goûtait avec délice à ce plaisir. Elle se rhabilla et fit le tour du bureau. Elle admira les objets magiques dans les armoires et la décoration raffinée aménagée par le nouveau directeur, bien moins pompeuse que du temps de Dumbledore.
Elle quitta le bureau et marcha d’un pas gracieux mais déterminé jusqu’à sa nouvelle demeure. L’appartement était grand et bien agencé. Elle aurait tout le temps de voir Warren pour discuter décoration afin d’y apporter sa touche personnelle.
Elle installa ses affaires, se détendit dans la salle de bain, puis enfin ouvrit sa valise afin de se changer pour la journée. Elle revêtit une robe de velours d’un vert aussi profond que les abysses du lac qui s’étendait au pied du château. La robe longue était ajustée à la taille et flottait autour de ses magnifiques jambes. Elle se décida pour une paire d’escarpins juste assez hauts pour être à la fois confortables et souligner sa silhouette. Elle finit sa tenue par un trait d’eyeliner.
Elizabeth vérifia l’heure et le mot de Warren, normalement il devait se trouver dans son bureau. Elle décida d’aller lui dire bonjour.
Elle se baladait dans le château avec un air impérieux de maîtresse des lieux. En arrivant devant la porte du bureau, elle frappa trois coups à la porte et n’attendit pas qu’il l’invite à entrer. Elle se dirigea directement vers le bureau où Warren était assis perdu dans ses pensées et ses cartes. Elle passa la main dans les cheveux de son amant et lui chuchota malicieusement à l’oreille.
Ce n’est plus la peine de me chercher, je suis là.

Warren avait parfaitement entendu Elizabeth mais avait fait exprès de ne pas lever la tête. Il devait se composer un masque pour ne pas dévoiler ses affaires. Quand elle arriva près de lui, sa main s'égara dans ses cheveux et elle lui dit qu'il n'avait plus besoin de la chercher puisqu'elle était là.

Warren se retourna et embrassa délicatement sa belle. Puis il lui saisit la taille et l'attira vers lui alors qu'il s'appuyait contre le bureau.

Bonjour Duchesse... Tu as bien dormi? Pas de courbature? Lui murmura-t-il à l'oreille qu'il embrassa ensuite. Puis il la repoussa et la fit tourner sur elle même à la manière des danseuses classiques tout en lui tenant la main. Il admira ainsi la silhouette parfaite d'Elizabeth.Cette robe te sied à ravir. Elle te fait une très jolie taille. Warren lui fit un sourire.

Comment trouves tu tes quartiers? Tu es toujours sûre de ne pas vouloir de la chambre du milieu? Fit il avec une lueur malicieuse au fond des yeux.

Elizabeth goûta sagement aux lèvres de Warren. Il n'était point nécessaire d'attiser le feu trop rapidement. Néanmoins, la façon dont il prononçait son surnom sonnait doux à ses oreilles. Quand il la fit tourner, Elizabeth accentua le côté étoile en se cambrant naturellement pour se présenter sous son meilleur jour.
Puis il lui lança une pique, s'attendant peut-être à ce qu'elle tombe dans le piège. Le voisinage laisserait un peu trop à désirer à mon goût. Elle fit une moue de dédain plus pour le spectacle qu'autre chose. Elle posa une main sur l'épaule de Warren et la fit descendre lentement sur son torse. Elle approcha son visage de celui du Serpentard. De toute façon, j'ai déjà installé mes affaires dans nos quartiers, il serait donc malvenu de faire marche arrière maintenant. Elle déclara cela avec un sourire charmeur mais une lueur de défi brillait dans ses magnifiques yeux verts.

Oh mais je ne comptais pas faire marche arrière, je te laissais juste une chance de t'enfuir tant que tu en avais l'occasion... dit il en l'attirant de nouveau à lui. Il posa ses lèvres sur les siennes avec gourmandise.Tes nouveaux quartiers te conviennent-ils ma douce? Elle avait dit "nos" mais Warren avait encore un peu de mal avec la possessivité.

Il savait que sa décoration était austère et laissait à désirer. Autant il avait pris soin de son bureau autant il avait délaissé la chambre car il était persuadé qu'il passerait plus de temps dans son bureau.

Souhaites tu boire ou manger quelque chose? J'ai un peu de temps devant moi . Warren sourit à la manière d'un lion qui avait repéré une jolie proie bien alléchante.

Elle pressa légèrement ses lèvres contre celles de Warren quand celui-ci l'attira à lui. Puis Elizabeth répondit d'un ton un peu moqueur. Mes quartiers sont un peu dénués de style mais je saurai pallier à ton... manque d'inspiration. Un sourire suffisant mais taquin était dessiné sur ses lèvres. Cependant, elle avait confiance en son don pour l'élégance et son chic impeccable. Leur appartement serait bientôt décoré de manière raffinée et épurée.
Warren lui proposa une petite collation. Elle s'assit avec grâce sur les genoux du directeur. D'une main, elle caressa le cou du plus beau parti du monde sorcier anglais, de l'autre, elle laissa glisser distraitement ses doigts sur les papiers éparpillés sur le bureau en chêne blanc. Boire ou manger ? Non, sans façon. Par contre, j'ai une faim que seul toi peut m'aider à assouvir. Elizabeth appuya un doigt sur le torse musclé de Warren. Elle déposa un baiser aérien sur les lèvres savoureuses de son amant.

Après avoir déposé Simon et Anaya en colle dans les cachots, Felix avait mis peu de temps avant d'arriver devant le Bureau du Directeur. Il passa la statue comme si elle n'existait pas et entra dans la pièce. Warren lui avait écrit qu'il avait mis la main sur un artefact et qu'il avait besoin de son inestimable expertise. Felix, en voyant le tableau qui se présentait à lui, sur le bureau, se dit qu'effectivement, il avait mis la main sur quelque chose de fameux.

Et beh, on ne se refuse rien, à ce que je vois. fit-il goguenard. Ne vous gênez pas pour moi, hein. Je suis invité à la fête.

Il se dirigea naturellement vers le bar et se servit un verre. Juste pour s'occuper, et parce qu'il aimait le riche arôme du breuvage qu'il s'était choisi. Il laissa le temps au couple de réagir alors qu'il posa ses fesses sur l'accoudoir d'un des fauteuils du petit salon de Warren.

Une fois qu'il eut proposé une collation à Eli, Warren s'installa dans son siège et elle s'installa directement sur ses genoux. Elle était d'humeur joueuse et taquine. Mais elle n'en oubliait certes pas ses réflexes professionnels... Un conseil... Ne sortez jamais avec un espion...

Alors qu'elle faisait courir sa main sur les papiers de son bureau, Warren la lui attrapa et la porta à ses lèvres pendant que sa main gauche s'égarait sur sa hanche puis descendit le long de sa cuisse.

Il embrassait passionnément Sa Douce quand Felix fit irruption dans la pièce. Il était bien entendu la discrétion faite homme....

Bien le bonjour à toi aussi mon ami.... Mais je t'en pries fait comme chez toi et serres toi un verre de mon meilleur wisky au feu de dragon... Warren avait un ton humouristique et un grand sourire aux lèvres. Il était toujours de bonne humeur et ravi en voyant Felix .

Duchesse je te présente mon frère Felix Turner... Felix voici Élizabeth Magnussen. Elle sera notre intendante .

Une fois les présentations faites, Warren raccompagna Elizabeth jusqu'à la porte en prétextant une réunion barbante pour le travail où il devait parler potion et duel avec Felix et que cela n'avait pas grand intérêt pour elle.  Un dernier bisou, un rendez vous pris pour le soir même et une porte magiquement verrouillée et inviolable plus tard, Warren s'installa dans le fauteuil face à Felix.

Fini le visage insouciant et malicieux d'un ado pris en flague par son frère lors d'une séance de tripotage, bonjour la mine sombre d'un homme inquiet.

Merci d'être venu si vite. Notre nouvelle enseignante d'histoire de la magie, Maura, nous a ramené des Etats Unis un objet que j'aimerais que tu examines... Et en fonction de ce que tu me diras, nous devrons envisager d'accueillir Maura dans l'ordre .

Il se leva ensuite et se rendit à sa malle. Il l'ouvrit et entra à l'intétieur. Quelques minutes plus tard, il remontait avec une cane qu'il apporta à Felix.

Prends ton temps pour l'analyser. Il s'éloigna de Felix et se mit en position stationnaire debant la cheminée.

Bien le bonjour à toi aussi mon ami.... Mais je t'en pries fait comme chez toi et serres toi un verre de mon meilleur wisky au feu de dragon... Felix leva son verre en guise de remerciement et de salut lorsque Warren présenta Elizabeth Magnussen.

Mademoiselle. fit-il en hochant la tête vers le bas en une légère et abrégée révérence.

Felix admira la femme qui descendait des genoux de son frère. Elle était en tout bien remarquable. Warren n'avait pas été avare en terme descriptif et il avait été bon juge. Felix eut un sourire appréciateur en regardant la demoiselle s'en aller.

Et beh ! Et beh ! Tu n'avais pas menti, mon p'tit père.

Mais Warren avait laissé son masque d'insouciance de jeune dandy pour un visage plus sérieux et inquiet. Il vint s'asseoir dans le fauteuil en face de celui de Felix, qui quitta donc l'accoudoir pour s'asseoir, lui aussi, convenablement dans le fauteuil.
Et les choses étaient effectivement sérieuses. Un nouvel artefact qui mériterait l'intégration de sa propriétaire actuelle dans l'Ordre ? Felix était définitivement curieux de voir ça. Warren se releva et alla quérir l'objet de convoitise. Il lui laissa le temps de l'examiner.

Il s'agissait d'une canne, datant du 18ème, magnifiquement ornée de runes dorées sur toute la longueur de la partie en bois. Le pommeau était également finement travaillé, une tête de faucon en ivoire aux yeux vert émeraude.

Lorsque Warren lui tendit l'artefact, Felix sentit Gigi remuer sur ses épaules. Elle exprimait une méfiance. Le Chef des Gryffondor s'empara de la canne pour la regarder plus en détails. Il la fit tournoyer entre ses doigts. Le corps de la canne avait été taillé dans du bois de houx, reconnu pour contenir la magie. Il était gravé de runes de protection et de dissimulation en un motif étriqué et riche. Ces runes creusées finement dans le bois avaient été repeintes à l'Or qui protégeait contre la magie. La canne était recouverte d'une peinture de finition, composée de poudre de bois de... santal ? sentit Felix ; et de charbon pour en renforcer la magie de protection et dissimulation. Quelqu'un s'était donné du mal pour créer un parfait fourreau hermétique. Ce qui signifiait que cette tête de faucon n'était pas juste là pour faire joli. Les deux émeraudes sertis en guise d'yeux étaient des pierres d'épreuves. Très  capricieuses : tantôt favorable, tantôt maléfique.
Felix examina la tête et particulièrement la liaison entre la base de l'ivoire et le bois de houx. Il tenta un sort de déverrouillage.
Il devait avoir la chance de son côté ou alors la canne l'estima suffisamment apte car il put alors dévisser la tête de Faucon du corps de la canne. Cette canne renfermait une lame taillée dans une pierre magique très puissante. Felix, et même Warren quelque pas plus loin, sentirent tous deux la puissance se dégager de l'artefact.

Un Néméton. déclara le gryffondor.

Il s'agissait d'une pierre d'une magie infinie, aussi connue sous le nom de Coeur de l'Arbre. Cette pierre conférait une puissance accrue au sorcier qui la possédait.
Felix jeta un coup d'oeil à l'intérieur du fourreau et nota qu'il était doublé de céramique.

Gigi vibrait sur ses épaules et il la sentit s'alourdir et refermer ses pans sur le devant, se boutonnant. Elle se scellait pour le protéger. Felix rangea la lame dans son fourreau et il sentit son propre artefact se calmer.

Ta prof d'histoire est tombée sur une vraie pépite.  

Il posa l'objet sur la table basse, faisant cesser son influence sur son esprit. Felix regarda Warren et lui sourit de ce sourire qui annonçait des mauvais plans et des aventures si risquées qu'ils mériteraient tous deux une fessée de Rosalee pour oser ne-serait-ce que d'y penser.

Ca sent les emmerdes à plein nez. Alors, on en fait quoi ?

Tout au loin du minutieux examen de Felix, Warren n'avait pas quitté des yeux les flammes qui dansaient dans l'âtre. Il ne voulait pas influencer son frère dans ses réflexions. Il savait que c'était un puissant artéfact mais il espérait réellement se tromper sur sa nature.

Quand Felix déverrouilla la cane, Warren fut parcouru d'un frisson d'excitation. . . Le pouvoir qui se dégageait de la cane pouvait corrompre n'importe quel sorcier moins résistant qu'eux. Warren sentait que la cane l'appelait. Chaque fibre de son corps lui disait de saisir cette cane avant Felix. Face à ce pouvoir de corruption, Warren se concentra sur les flammes qui dansaient.

Un Néméton. le verdict infaillible de Felix venait d'être rendu. Il était tombé comme une chape de plomb sur les épaules de Warren! Celui ci se sentit nettement mieux quand Felix scella de nouveau la cane. Le fourreau était efficace. Il se tourna vers son frère. Celui ci avait son sourire d'aventurier peint sur son visage comme les peintures de guerre des Maori. Cela lui mit du baume au coeur.

Ca sent les emmerdes à plein nez. Alors, on en fait quoi ? Warren lui sourit en retour.

Je ne te le fais pas dire... Mais pas un mot à Rosalee. Je ne voudrais pas qu'elle s'inquiète plus que nécessaire....

Il regarda intensément Felix. Lui aussi savait que cet artéfact était dangereux et il savait ce qu'il allait suivre. Ils allaient devoir sceller leurs paroles pour cet artéfact.

Cet artéfact est beaucoup trop dangereux pour le commun des sorciers. Même pour moi. Imagine ce que je pourrais faire avec dans un mauvais jour... Il nous faut le cacher, le mettre en sécurité... Même de l'ordre... Il ne doit pas en être fait mention dans un quelconque rapport.

Warren ne prenait pas souvent ce genre de décision. Il était même rare qu'il cache des objet à l'ordre de Merlin. Mais celui ci était trop puissant. Il s'approcha de Felix et lui tendit le bras pour saisir celui de son ami au coude . Ils devaient sceller leur parole par un contact et une parole. Et ils dirent d'une même voix.

Par ces paroles, je scelle le sort de la cane au Néméton. Aucune mention ne pourra être fait en dehors du Cercle de Merlin. C'était la formule d'usage pour tout objet relevant du secret de l'Ordre. Warren finit par s'asseoir en face de Félix, songeur. Nous ne pouvons détruire ce néméton, il en existe trop peu et nous pourrions en avoir besoin un jour. Nous ne pouvons pas non plus le cacher dans la forêt interdite! Il y en a déjà un et je ne veux pas que la forêt attire plus d'êtres magiques...

Il se passa la main sur le visage puis dans les cheveux... Il ne voyait qu'un seul endroit de confiance... le chateau Poudlard.

Je ne vois qu'une solution... Entre nos murs. je vais en confier la cachette au Baron Sanglant. Il est la seule personne, en dehors de toi et Rosalee bien évidemment, en qui j'ai toute confiance.

Il se dirigea vers le tableau Du baron et l'appela. Celui ci se matérialisa presque aussitôt et salua Warren d'une révérence que celui ci lui rendit.

Warren quel plaisir de voir revoir à Poudlard et enfin Directeur entre ces murs. Que puis je pour vous Directeur?

Warren lui résuma qu'il avait un artéfact à cacher et qu'il le lui confiait. Le baron accepta la mission et partit sur cette dernière recommandation de Warren.

vous ne devez remettre cet objet à personne! Même pas à moi! Vous ne pourrez la transmettre qu'à un individu au coeur pur et sans intention de s'en servir! Le baron s'inclina et disparut avec l'objet. Warren se tourna à nouveau vers Felix.

Bien il ne nous reste plus qu'à faire revenir Maura. La potion est prête... Felix je te laisse préparer  le rituel? Tu accepte de la faire entrer dans l'ordre?

Il alla à son bureau écrire une missive pour Maura qu'il lui transmit par hibou.

Après sa discussion avec le directeur, Maura était repartie dans son appartement pour déposer sa mallette et réfléchir à sa décision. Elle ne pouvait plus reculer, contrairement à ce que lui avait assuré Warren, non seulement pour Jane mais surtout pour elle-même. Après avoir passé sa jeunesse dans les livres, elle avait pris goût à l'action que lui amenaient ses enquêtes pour le MACUSA. Bien qu'elle fût tout à fait ravie de revenir dans l'enceinte rassurante de Poudlard, antre du savoir s'il en est, Maura craignait de ne pas être totalement satisfaite si elle devait dire adieu pour de bon au frisson de l'aventure. C'est pourquoi elle était prête à prendre un rôle plus actif dans la lutte contre les Forces du Mal.

A 16h40, elle se mit en route pour le bureau du Directeur. Elle avait horreur d'être en retard et voulait se donner assez de temps pour pouvoir faire un détour si jamais les escaliers venaient à la malmener. Au détour d'un couloir elle croisa un hibou qui virevolta autour d'elle. Maura se figea en attendant que le volatile poursuive sa route mais ce dernier lui tendit sa patte. Elle prit le message et attendit que le hibou soit reparti pour délier le parchemin. Warren l'informait que tout était prêt.

Maura se hâta sur ses hauts talons, baguette à la main. Elle arriva devant la gargouille avec une minute d'avance. C'était juste assez de temps pour qu'elle calme son souffle légèrement saccadé, lisse sa robe et vérifie que sa coiffure était impeccable. Elle finit par se planter devant la porte du bureau. Encore 10 secondes avant que ne sonnent 17 heures. Elle attendit par conséquent patiemment que la cloche retentisse dans le château et frappa trois coups à la porte.

Lorsque Warren mentionna Rosalee, Felix se redressa sur son fauteuil et d'un signe néfatif de la main devant son visage, il l'assure : "Ah non ! Mais j'y comptais ! Elle a pas besoin de savoir !" Puis il lui avoua sa faiblesse face au Néméton. Felix eut un sourire compatissant. Sans l'intervention de son propre artefact, Felix aurait eut beaucoup plus de mal à reposer la canne sur la table basse. Gigi n'avait eu de cesse de se rappeler à son esprit pour chasser l'influence puissante de l'artefact intrus.
Quand Warren lui tendit le bras, Felix savait ce qui allait suivre et récita avec son frère la formule d'usage : "Par ces paroles, je scelle le sort de la cane au Néméton. Aucune mention ne pourra être fait en dehors du Cercle de Merlin." Une fois fait, le Directeur de Poudlard s'assit face à Felix et commença à réfléchir à voix haute. Le gryffondor le laissa faire, même  s'il avait déjà, lui même, une idée sur la question. Il nota la présence d'un autre Néméton dans la forêt interdite. Elle devait donc porter ce nom à cause de la pierre qui s'y cachait.
Enfin, Warren parvint à la conclusion qu'il fallait garder la canne dans les murs du château. Il appela le Baron Sanglant, un fantôme, grâce à l'intermédiaire d'un tableau. Le Baron, comme si il sentait qu'on allait avoir besoin de ses services, apparut presqu'aussitôt et s'empara de la canne. Il s'en alla avec. Felix eut un pincement au coeur. Mais il savait pourquoi et n'en tint pas compte.

Felix se leva à son tour.

Avons-nous vraiment le choix ? railla-t-il quand Warren lui demanda s'il acceptait Maura dans l'Ordre de Merlin. Mais le gryffondor ne s'inquiétait pas outre mesure : son frère était pour et il connaissait les conditions d'admissions et les conséquences - létales - d'une trahison.

Il préparait les outils nécessaires au rituel quand il entendit trois coup à la porte. Il alla ouvrir. Il vit alors une jeune femme, dans la force de l'âge, trentenaire, se tenir droite devant lui. Elle était... distinguée et sûrement à prendre avec des pincettes. Elle avait cette beauté des femmes des magazines. Apparente, seulement. Felix lui fit un grand sourire et s'écarta du chemin pour l'inviter à entrer.

Maura, je présume ? Enchanté. Felix Turner.

Puis il referma la porte derrière eux et la scella fermement avec un puissant sortilège. Il se tourna vers Warren.

Notre invitée est là. Je te laisse lui expliquer la suite des événements.

Félix ne se départissait jamais de son sarcasme même quand la situation était grave. Un moyen d'autodéfense peut être... Maura était une femme extrêmement précise. Elle arriva pile à l'heure. Ni plus ni moins. Félix lui ouvrit la porte et lui dit clairement qu'il se démerderait tout seul pour les explications... *merci Bro' de ton soutien inconditionnel...*. Félix partit terminer les préparatifs.

Maura, merci d'être revenue. Avant tout sachez que ce que vous nous avez apporté est en sécurité. Vous n'en saurez pas plus pour votre sécurité, la notre et celle de l'objet. Bien je vous en prie installez vous. Warren lui montra une chaise près de la table ou sa potion finissait de reposer. Il alla lui même prêt de la potion. Il souleva le torchon et un nuage de fumée verte s'éleva dans la pièce. La potion avait fini d'infusée.

Félix? Tu peux amener le chinois qui est sur mon bureau et deux grands verres s'il te plait? Warren allait servir de référent pour la formule. Il ne souhaitait pas que Félix en subisse les effets secondaires. Il avait une femme et deux enfants, il ne pouvait pas lui demander  de mettre cette vie là en péril. Lui n'avait personne. C'était différent. (Non pas qu'Elizabeth ne comptait pas bien au contraire mais la situation était tellement nouvelle pour lui que l'information : Vie à deux n'avait pas encore fait le chemin jusqu'à sa réflexion et ne s'était pas imprimée durablement dans son esprit.)

Je suppose que si vous êtes revenue Maura c'est que vous êtes décidée? Je vais vous expliquer ce qui va se passer: je suis en train de préparer une potion qui va décupler les effets du serment inviolable à la sauce Félix. Ne vous y trompez pas Maura, si vous rompez ce serment sont.... létales... Il ne peut être annuler contrairement au serment inviolable qui peut être annulé quand l'action est faite ou quand les deux protagonistes sont d'accord pour le lever. Ceci est définitif.
Il se peut que vous ressentiez des effets secondaires: grande fatigue, perte d'appétit,
irritabilité mais tout ceci est passager. Les effets indésirables disparaissent sous 24 heures. Il mit sous silence les propres effets secondaires sur sa personne. Même si les effets étaient passagers, il serait marqué un peu plus longtemps qu'elle par la fatigue, l'irritabilité, la perte d'appétit mais surtout il ne pourrait pas exercer de magie pendant les douze prochaines heures et ne récupèrerait entièrement ses capacités qu'au bout de 48 heures . Il comptait sur Félix pour garder la main sur le château pendant ce laps de temps.

Maura nous allons tous les deux boire cet élixir dont je tairais la composition. Ne m'en veuillez pas Maura mais je ne dévoile jamais mes recettes de grand mère. Warren lui fit un joli sourire et un clin d'oeil. Tout en parlant, il continuait sa potion. Rien ne pouvait le perturber. Une fois l'intégralité de la potion mixée, il la passa au chinois au dessus des deux verres ramenés par Félix. L'intégralité de l'élixir venait d'être versée dans les verres. Il en tendit un à Maura. Allez Maura cul sec! dit il en faisant tinter les verres. Il retint une grimace. Heureusement le whisky anesthésiait les papilles...

Une fois l'élixir avalé, Warren s'installa sur une chaise en face de Maura et lui tendit le bras. Maura vous connaissez le rituel du serment inviolable. Nous allons faire pareil. Félix? J'ai fait ma part. A ton tour. Après Maura nous vous expliquerons tout.

Maura fut accueillie par Felix Turner. C'est exact Mister Turner. Il la dirigea ensuite vers Warren. Celui-ci l'assura que l'objet maudit qu'elle avait amené était en sécurité dans un endroit secret. Elle s'installa sur la chaise qu'il lui désignait.

A l'évidence, le rituel dangereux auquel ils allaient se livrer impliquait une potion dont le fumet n'était pas des plus agréables.
Warren lui expliqua les tenants et aboutissants du Serment Inviolable qu'ils s'apprêtaient à prononcer. Je suis parfaitement consciente des risques et suis totalement prête à assumer les conséquences de mes choix.

Warren eut un petit trait d'humour. Maura se dit qu'il serait bon de rebondir dessus et lui répondit en souriant également. C'est tout à votre honneur.
Il lui tendit ensuite un verre. L'odeur n'était décidément pas ragoûtante aussi Maura se pinça-t-elle le nez pour vider le récipient d'un trait. Ses papilles étaient loin d'être ravies. Elle réprima une grimace.

Maura attrapa fermement le bras que Warren lui tendait. Allez-y Felix.

Malgré la gravité de la situation, Felix ne put réprimer un sentiment de soulagement de n'être que le Témoin de cette cérémonie. Warren lui demande d'aller chercher deux verres et l'aventurier s'exécuta. Il se mit au service du Maître des potions, lui donnant son aide quand elle était souhaitée et quand elle sera nécessaire. Felix connaissait, tout comme Warren, les effets secondaires de la potion et se doutait que pendant les deux prochains jours, il allait être un peu plus sollicité, même dans l'ombre.
Enfin le demandeur et le receveur du Serment inviolable, Warren et Maura, s'installèrent sur deux chaises qui se faisaient face. Ils se prirent le bras dans une poignée ferme et on lui donna le top départ.

Felix se tenait debout entre les deux sorciers, au niveau de leurs mains jointes. Il sortit sa baguette et en posa la pointe sur leurs mains. Il devint l'Enchaîneur de cette cérémonie.

Je suis prêt. dit-il.

À chaque clause du serment exprimée par le demandeur et acceptée par le receveur, l'Enchaîneur Felix faisait jaillir une chaîne de feu rougeâtre de sa baguette qui s'enroula alors autour des mains des participants, restant en place et s'entrelaçant les unes avec les autres au fil des autres clauses du Serment. Ils scellaient leurs destins ensemble.

Une fois le Serment effectué, il laissa du temps à Warren et Maura pour retrouver leur souffle. Une magie puissante avait été exercée, elle avait un coût qu'ils allaient devoir payer encore pendant quelques heures. Felix attendit donc pour finir l'intégration de Maura MacFadyen au sein de l'Ordre de Merlin.
Il prit enfin la parole :

Bienvenue Maura au sein de l'Ordre de Merlin. Je vais t'expliquer notre mission. - On se tutoie hein, on est dans le même bateau. - Nous sommes les Gardiens et Protecteurs du monde magique. Nous récupérons de puissants artefacts et qui sont donc potentiellement dangereux pour le monde moldu, pour les examiner, les classer et les ranger à l'abri des yeux indiscrets. Sachant que certains artefacts ont une volonté qui leur sont propres et choisissent eux-même leur porteur. Tu as devant toi deux élus. Warren possède un artefact, ainsi que moi-même.
L'Ordre de Merlin est le garant de l'équilibre entre les moldus et les sorciers, que les uns ne débordent pas sur les autres. Nous luttons contre les Sépulcreux, qui veulent bouleverser l'ordre du monde. En gros, on est les gentils, ils sont les méchants.

Felix présentait les choses à sa manière.

Une vague de fatigue submergea Maura, autant physique que psychique. Elle s'effondra sur une chaise. Il lui fallut un moment avant d'être capable de recevoir le discours de Felix.
La cérémonie d'initiation se poursuivit. Maura trouva des réponses à ses questions et expliqua à Felix du mieux qu'elle pouvait le retournement de situation auquel elle avait dû faire face quelques semaines plus tôt.
Une fois l'affaire conclue, c'est une Maura épuisée qui s'excusa.

Enfin, elle put retourner à son appartement. Elle utilisa les dernières forces qu'elle avait pour troquer sa robe contre un pyjama plus confortable et se passer une lingette sur le visage. Les vieilles habitudes étaient tenaces. Mais au moins sa peau lui dirait merci. Enfin, Maura se glissa dans son lit et s'endormit aussitôt.